Jean-Marie Bernard, fondateur de JMB Voyages, a repris pendant le covid l’agence Dijonnaise Vision d'Ailleurs Voyages. @ Mathieu Bon
TourMaG.com – Pouvez-vous présenter votre entreprise JMB Voyages ?
Jean-Marie Bernard : J'ai créé la société JMB Voyages en 2016, au départ spécialiste du Canada.
Mon précédent métier, dans l'édition m'avait amené à créer un magazine de tourisme et d'art de vivre sur le Québec.
De fil en aiguille, cette activité d'éditeur sur le Québec m'a amené à m'intéresser au monde du tourisme et du voyage.
Si la société s'appelle JMB Voyages, nous avons créé la marque Imagine Canada, pour être bien identifiés comme spécialistes de cette destination, notamment sur les salons.
Pendant le covid, j'ai repris la marque Vision d'Ailleurs Voyages , une agence connue à Dijon. Avec la directrice, nous avons relancé tous les produits qui avaient fait le succès de Vision d'Ailleurs. Aujourd’hui, l’agence compte cinq personnes à Dijon.
La troisième activité, On the road a game, est un peu plus confidentielle. C’est une sorte de « Pékin Express ». Une fois par an, nous emmenons un groupe entre 20 et 30 personnes en voyage-aventure sur une destination mystère, qu’il découvre à l'aéroport. Pendant une semaine, ils devront se loger, se nourrir, se déplacer avec l'aide des habitants et réaliser des challenges.
Au global, l’entreprise compte 12 collaborateurs, cinq à l’agence de Dijon, 6 personnes travaillent sur Imagine Canada et une personne est en charge du webmarketing des deux marques. Je produis, organise et accompagne le voyage annuel d’On the road a game.
TourMaG.com – Comment vous êtes-vous formé au métier d’agent de voyages ?
Jean-Marie Bernard : J'ai une formation en école de commerce. Pour démarrer,
j'ai repris le fonds de commerce d'une petite agence qui s'appelait GMT Voyages à Dijon.
Le gérant m'a donné quelques clés, des contacts et m'a notamment conseillé d’adhérer à un réseau. Depuis le début, nous sommes adhérents chez TourCom. Le reste, je l’ai appris sur le tas, comme beaucoup.
Jean-Marie Bernard : J'ai créé la société JMB Voyages en 2016, au départ spécialiste du Canada.
Mon précédent métier, dans l'édition m'avait amené à créer un magazine de tourisme et d'art de vivre sur le Québec.
De fil en aiguille, cette activité d'éditeur sur le Québec m'a amené à m'intéresser au monde du tourisme et du voyage.
Si la société s'appelle JMB Voyages, nous avons créé la marque Imagine Canada, pour être bien identifiés comme spécialistes de cette destination, notamment sur les salons.
Pendant le covid, j'ai repris la marque Vision d'Ailleurs Voyages , une agence connue à Dijon. Avec la directrice, nous avons relancé tous les produits qui avaient fait le succès de Vision d'Ailleurs. Aujourd’hui, l’agence compte cinq personnes à Dijon.
La troisième activité, On the road a game, est un peu plus confidentielle. C’est une sorte de « Pékin Express ». Une fois par an, nous emmenons un groupe entre 20 et 30 personnes en voyage-aventure sur une destination mystère, qu’il découvre à l'aéroport. Pendant une semaine, ils devront se loger, se nourrir, se déplacer avec l'aide des habitants et réaliser des challenges.
Au global, l’entreprise compte 12 collaborateurs, cinq à l’agence de Dijon, 6 personnes travaillent sur Imagine Canada et une personne est en charge du webmarketing des deux marques. Je produis, organise et accompagne le voyage annuel d’On the road a game.
TourMaG.com – Comment vous êtes-vous formé au métier d’agent de voyages ?
Jean-Marie Bernard : J'ai une formation en école de commerce. Pour démarrer,
j'ai repris le fonds de commerce d'une petite agence qui s'appelait GMT Voyages à Dijon.
Le gérant m'a donné quelques clés, des contacts et m'a notamment conseillé d’adhérer à un réseau. Depuis le début, nous sommes adhérents chez TourCom. Le reste, je l’ai appris sur le tas, comme beaucoup.
" En créant une agence de voyage à l'âge de 45 ou 50 ans et sans expérience, il faut bien s'entourer"
TourMaG.com - Avec le recul, quel regard portez-vous sur votre parcours ?
Jean-Marie Bernard : C'est un parcours d'entrepreneur classique. J'ai créé ma première société à l’âge de 20 ans. J'ai toujours eu l'esprit d'entreprendre.
Ce qui était courageux avec le recul, c'est vraiment le changement de vie : arrêter ce métier que je connaissais bien dans le monde de l'édition et de l'imprimerie pour me lancer dans un nouveau métier que je ne connaissais pas du tout. En créant une agence de voyage à l'âge de 45 ou 50 ans et sans expérience, il faut bien s'entourer.
Manque de bol, deux ans après, le Covid est arrivé alors que l'agence commençait à décoller.
À ce moment-là, avec mon épouse, nous avons pris la décision de vendre notre résidence à Dijon, de quitter la région pour nous installer dans les Hautes-Alpes, un projet qui datait de plusieurs années. Entre 2017 et 2020, nous étions vraiment un tournant professionnel et personnel de nos vies.
Finalement, aujourd'hui, je ne regrette pas, je suis entouré d'une super équipe. Pour Imagine Canada, la plupart ont vécu au Canada et connaissent parfaitement la destination.
A l’agence Vision d'Ailleurs Voyages, avec Céline Chapuis, la directrice, nous avons reconstitué une équipe qui fonctionne bien. C’est une très grande valeur.
TourMaG.com – Comment avez-vous vécu le parcours de la création d'entreprise ?
Jean-Marie Bernard : Je m'étais bien renseigné en amont, je n'ai pas eu de mauvaise surpris, malgré tout le parcours est long et pénible. Le plus difficile est d’obtenir la garantie financière et l’immatriculation chez Atout France.
TourMaG.com – Vous avez rejoint le réseau TourCom. Comment avez-vous fait votre choix ?
Jean-Marie Bernard : J'avais fait un petit benchmark des réseaux indépendants. Je souhaitais intégrer un réseau indépendant car, étant spécialisé sur une destination, je n'avais pas d'intérêt à être sur un gros réseau national avec toutes les destinations.
J'avais comparé les 2 ou 3 réseaux possibles, avant de rencontrer le responsable de TourCom à Paris. Il m'avait bien vendu son réseau avec la plateforme TourFinance, les formations, les réceptifs… Le contact est bien passé, ça s'est fait naturellement.
TourFinance est une plateforme confortable pour tout le monde, pour les fournisseurs c’est une garantie, et pour nous cela facilite les paiements. Et puis, l’équipe est très pro.
Retrouvez ici notre dossier spécial sur les réseaux d'agences de voyages
Taxe Chirac : "je vois plutôt d'un bon œil de financer les causes du réchauffement climatique"
TourMaG.com – Quel est le concept de votre agence Vision d’Ailleurs Voyages ?
Jean-Marie Bernard : Nous sommes une agence multi-destinations. Notre spécialité est le voyage clés en main, nous en organisons une dizaine par an.
Ce sont des GIR que l’on organise au départ de Dijon. Le bus part de Dijon, emmène le groupe à l'aéroport de Genève, Lyon ou Paris. Il y a toujours un accompagnateur de l'agence dans le bus, dès le départ. Il suit le groupe jusqu'au jour du retour en plus du guide.
Tout est vraiment inclus : les hébergements, la pension complète, toutes les activités et les pourboires guides et chauffeurs. Mis à part les dépenses personnelles de cadeaux ou souvenirs, le client n’a absolument rien à dépenser.
Souvent, nous faisons une co-vente avec une agence de Dole (Jura).
C'est vraiment une de nos particularités. Nous sommes quasiment la seule agence à Dijon à organiser des voyages long courrier au départ de Dijon. Nos groupes sont quasiment plein chaque année.
TourMaG.com - La chute du gouvernement Barnier a porté un coup d’arrêt au projet de loi de Finances 2025, suspendant par la même occasion la hausse de la Taxe Chirac. Certaines compagnies aériennes ayant anticipé cette mesure sont désormais dans l’obligation de rembourser le trop-perçu à leurs clients. Quelle est la situation chez vous ? Avez-vous procédé au remboursement ?
Jean-Marie Bernard : Oui, chez Vision d'Ailleurs Voyages, nous avons déjà quelques dossiers concernés pour 2025.
Nous attendons de connaître la marche à suivre chez Air France. Bien entendu, nous rembourserons les montants trop perçus de cette taxe qui, visiblement, n'est plus d'actualité pour l'instant.
Lire aussi : Censure : les compagnies doivent rembourser la taxe de solidarité !
TourMaG.com – Une nouvelle difficulté ?
Jean-Marie Bernard : Rembourser une taxe, c'est une situation de crise supplémentaire, mais ce n'est pas plus grave que ce qu'on a pu vivre par le passé.
Concernant la taxe, je vois plutôt d'un bon œil de financer les causes du réchauffement climatique.
Nous allons avoir besoin de changer nos habitudes pour lutter contre le réchauffement climatique. Le transport aérien en est une des causes, même si c'est loin d'être la cause principale.
Nos clients payent des voyages à la carte au Canada entre de 1 500 et 4 000 euros par personne, qu'il y ait 20, 25, 30 ou 40 euros d'augmentation sur un billet d'avion, pour la bonne cause, ne me choque pas.
TourMaG.com – C'est une question de pédagogie ?
Jean-Marie Bernard : Oui, complètement. Si c'est bien expliqué, les gens sont tout à fait capables de comprendre. Ce qu'il ne faut pas, c'est passer en force. Face à de tels défis environnementaux, il faut bien trouver des solutions.
Jean-Marie Bernard : Nous sommes une agence multi-destinations. Notre spécialité est le voyage clés en main, nous en organisons une dizaine par an.
Ce sont des GIR que l’on organise au départ de Dijon. Le bus part de Dijon, emmène le groupe à l'aéroport de Genève, Lyon ou Paris. Il y a toujours un accompagnateur de l'agence dans le bus, dès le départ. Il suit le groupe jusqu'au jour du retour en plus du guide.
Tout est vraiment inclus : les hébergements, la pension complète, toutes les activités et les pourboires guides et chauffeurs. Mis à part les dépenses personnelles de cadeaux ou souvenirs, le client n’a absolument rien à dépenser.
Souvent, nous faisons une co-vente avec une agence de Dole (Jura).
C'est vraiment une de nos particularités. Nous sommes quasiment la seule agence à Dijon à organiser des voyages long courrier au départ de Dijon. Nos groupes sont quasiment plein chaque année.
TourMaG.com - La chute du gouvernement Barnier a porté un coup d’arrêt au projet de loi de Finances 2025, suspendant par la même occasion la hausse de la Taxe Chirac. Certaines compagnies aériennes ayant anticipé cette mesure sont désormais dans l’obligation de rembourser le trop-perçu à leurs clients. Quelle est la situation chez vous ? Avez-vous procédé au remboursement ?
Jean-Marie Bernard : Oui, chez Vision d'Ailleurs Voyages, nous avons déjà quelques dossiers concernés pour 2025.
Nous attendons de connaître la marche à suivre chez Air France. Bien entendu, nous rembourserons les montants trop perçus de cette taxe qui, visiblement, n'est plus d'actualité pour l'instant.
Lire aussi : Censure : les compagnies doivent rembourser la taxe de solidarité !
TourMaG.com – Une nouvelle difficulté ?
Jean-Marie Bernard : Rembourser une taxe, c'est une situation de crise supplémentaire, mais ce n'est pas plus grave que ce qu'on a pu vivre par le passé.
Concernant la taxe, je vois plutôt d'un bon œil de financer les causes du réchauffement climatique.
Nous allons avoir besoin de changer nos habitudes pour lutter contre le réchauffement climatique. Le transport aérien en est une des causes, même si c'est loin d'être la cause principale.
Nos clients payent des voyages à la carte au Canada entre de 1 500 et 4 000 euros par personne, qu'il y ait 20, 25, 30 ou 40 euros d'augmentation sur un billet d'avion, pour la bonne cause, ne me choque pas.
TourMaG.com – C'est une question de pédagogie ?
Jean-Marie Bernard : Oui, complètement. Si c'est bien expliqué, les gens sont tout à fait capables de comprendre. Ce qu'il ne faut pas, c'est passer en force. Face à de tels défis environnementaux, il faut bien trouver des solutions.
"Je suis pour le devis payant"
TourMaG.com – Êtes-vous confrontés à d'autres challenges ?
Jean-Marie Bernard : Il y a un débat sur les devis payants. Nous ne faisons que des devis à la carte, qui nous demande entre 2 et 4 heures de travail en plus du rendez-vous téléphonique préalable. Quand des clients nous demandent des devis et qu’à la fin, qu'ils disent « Ah, ben oui, mais on est un groupe. Nous habitons chacun dans une ville différente, nous avons tous demandé un devis à une agence », c’est problématique. Les gens ne se rendent pas compte de l'investissement et du travail que ça représente.
Faut-il donner au départ, une sorte de pré-budget aux clients ou leur proposer un devis précis avec les dates, les hébergements et les activités qui sera payant s’ils ne prennent pas le voyage ? Je suis pour le devis payant, le métier d'agent de voyage étant de plus en plus un métier de spécialiste et de sur mesure.
C’est là qu’est la valeur ajoutée de l'agence. La vente d'un TO peut se faire par Internet.
Je pense que nous serons amenés à faire payer les devis parce que c'est logique de faire payer le temps passé.
A lire aussi : De 150 à 1500 € : ces agences qui font payer les devis !
TourMaG.com – Quel serait le juste prix d’un devis ?
Jean-Marie Bernard : Vaste question. Entre 100 et 200 euros ? Il faut que ça corresponde au moins à la rémunération des heures de travail de la personne réalise le devis.
Le prix doit être cohérent et pas non plus exorbitant, mais être un frein pour le client qui demande du devis pour demander du devis. Si on lui dit que pour voir combien ça coûte, il va débourser 150 euros, il va y réfléchir à deux fois.
Plus largement, à mon avis, le sujet qui se pose aux agences de voyage, c'est justement la partie distribution versus la partie production. Je suis convaincu que les agences de demain sont des agences qui seront spécialisées d’une destination ou d’une typologie de voyage, avec des experts dont c'est le métier, parce que c'est une vraie valeur ajoutée.
Si je prends notre exemple sur le Canada, nous sommes capables de vendre toutes les provinces, de vous conseiller des hébergements, des activités, des itinéraires, parce qu'on les connaît et que l’on revendique cette expertise.
Demain, ça peut être des voyages thématiques : des voyages religieux, spirituels, sportifs… Ce sont des niches, qui ont toute leur raison d'être, parce qu'il y a certaines typologies de voyage pour lesquelles qu’il est très difficile de faire soi-même, sans les conseils d'un spécialiste. Le débat de fond est là.
L’avenir de l'agence de voyage et sa plus-value est dans la niche, dans la spécialité, qu'elle soit d'une activité ou d'une destination.
TourMaG.com - Si on arrive à être spécialisé, à répondre à une niche, est-il important d'avoir une agence physique ?
Jean-Marie Bernard : Oui, pour garder le contact humain, nous y sommes très attachés.
Nous sommes présents sur plusieurs salons du tourisme, en B2C, justement pour voir les gens, avoir un vrai contact physique. Se rencontrer, mettre un visage est super important, ça met en confiance.
Sur le Canada, nous utilisons beaucoup la visio, le mail, WhatsApp car nos clients sont sur la France entière, mais sur une activité comme Vision d'Ailleurs à Dijon, c'est super important parce que la clientèle actuelle aime prendre rendez-vous avec son conseiller voyage, le rencontrer, discuter du voyage, payer en carte bancaire.
C’est indispensable dans le cadre d'une agence territoriale.
Jean-Marie Bernard : Il y a un débat sur les devis payants. Nous ne faisons que des devis à la carte, qui nous demande entre 2 et 4 heures de travail en plus du rendez-vous téléphonique préalable. Quand des clients nous demandent des devis et qu’à la fin, qu'ils disent « Ah, ben oui, mais on est un groupe. Nous habitons chacun dans une ville différente, nous avons tous demandé un devis à une agence », c’est problématique. Les gens ne se rendent pas compte de l'investissement et du travail que ça représente.
Faut-il donner au départ, une sorte de pré-budget aux clients ou leur proposer un devis précis avec les dates, les hébergements et les activités qui sera payant s’ils ne prennent pas le voyage ? Je suis pour le devis payant, le métier d'agent de voyage étant de plus en plus un métier de spécialiste et de sur mesure.
C’est là qu’est la valeur ajoutée de l'agence. La vente d'un TO peut se faire par Internet.
Je pense que nous serons amenés à faire payer les devis parce que c'est logique de faire payer le temps passé.
A lire aussi : De 150 à 1500 € : ces agences qui font payer les devis !
TourMaG.com – Quel serait le juste prix d’un devis ?
Jean-Marie Bernard : Vaste question. Entre 100 et 200 euros ? Il faut que ça corresponde au moins à la rémunération des heures de travail de la personne réalise le devis.
Le prix doit être cohérent et pas non plus exorbitant, mais être un frein pour le client qui demande du devis pour demander du devis. Si on lui dit que pour voir combien ça coûte, il va débourser 150 euros, il va y réfléchir à deux fois.
Plus largement, à mon avis, le sujet qui se pose aux agences de voyage, c'est justement la partie distribution versus la partie production. Je suis convaincu que les agences de demain sont des agences qui seront spécialisées d’une destination ou d’une typologie de voyage, avec des experts dont c'est le métier, parce que c'est une vraie valeur ajoutée.
Si je prends notre exemple sur le Canada, nous sommes capables de vendre toutes les provinces, de vous conseiller des hébergements, des activités, des itinéraires, parce qu'on les connaît et que l’on revendique cette expertise.
Demain, ça peut être des voyages thématiques : des voyages religieux, spirituels, sportifs… Ce sont des niches, qui ont toute leur raison d'être, parce qu'il y a certaines typologies de voyage pour lesquelles qu’il est très difficile de faire soi-même, sans les conseils d'un spécialiste. Le débat de fond est là.
L’avenir de l'agence de voyage et sa plus-value est dans la niche, dans la spécialité, qu'elle soit d'une activité ou d'une destination.
TourMaG.com - Si on arrive à être spécialisé, à répondre à une niche, est-il important d'avoir une agence physique ?
Jean-Marie Bernard : Oui, pour garder le contact humain, nous y sommes très attachés.
Nous sommes présents sur plusieurs salons du tourisme, en B2C, justement pour voir les gens, avoir un vrai contact physique. Se rencontrer, mettre un visage est super important, ça met en confiance.
Sur le Canada, nous utilisons beaucoup la visio, le mail, WhatsApp car nos clients sont sur la France entière, mais sur une activité comme Vision d'Ailleurs à Dijon, c'est super important parce que la clientèle actuelle aime prendre rendez-vous avec son conseiller voyage, le rencontrer, discuter du voyage, payer en carte bancaire.
C’est indispensable dans le cadre d'une agence territoriale.
"Une certaine inquiétude pour (...) la Géorgie ou l'Ouzbékistan"
TourMaG.com – Que vous inspire le contexte politique et géopolitique actuel ?
Jean-Marie Bernard : Le Canada, fort heureusement n’est pas concerné par les crises. Chez Vision d'Ailleurs, l’activité, comme celle de toutes les agences est impactée. Nous évitions certains pays ou certaines régions telle que la Russie.
Président d'une association d'entraide aux Ukrainiens, je suis assez au fait de ces problèmes géopolitiques, notamment liés à l'Ukraine. Nous avons purement et simplement supprimé cette région de nos destinations.
J'ai une certaine inquiétude pour d’anciennes républiques socialistes soviétiques comme la Géorgie ou l'Ouzbékistan par exemple, qui sont des belles destinations touristiques. Nous sommes sur une ligne de crête.
Idem pour le retour de Trump à la Maison Blanche ou l’avenir de la Syrie. Quelle direction tout cela va prendre, il est un peu tôt pour le dire. Ce dont je suis certain, c'est que les crises que nous sommes en train de vivre vont être relativement longues, parce que le problème est très compliqué, les enjeux sont énormes, les forces en présence sont nombreuses et avec des intérêts différents. C’est également le cas au Proche et Moyen-Orient.
TourMaG.com – Quelles sont vos ambitions à la tête de JMB Voyages ?
Jean-Marie Bernard : Elles sont simples : Continuer à développer et conforter notre position chez Imagine Canada, la seule agence en France qui est vraiment spécialisée à 100% sur le Canada.
L'idée est de continuer à développer notre offre sur mesure et notre offre GIR à travers une offre B2C et une offre B2B.
L'agence Vision d'Ailleurs Voyages va continuer d'évoluer tranquillement.
Le levier de développement de JMB Voyages est peut-être sur le créneau du voyage d'aventure, grâce au jeu On the road a Game que j'organise depuis maintenant presque dix ans.
Nous avons acquis une certaine expérience de la production, de l'accompagnement, de l'animation du voyage d’aventure. Nous avons récemment était prestataire pour l'agence Hello Travel (Copines de voyages et Les aventureurs).
Demain, j'aimerais développer ce type de voyage, peut-être avec un côté plus solidaire : partir en petits groupes dans des régions qui ne sont pas forcément des régions touristiques importantes et avoir un vrai apport économique, avec la garantie que l'argent qu'on dépense sur place revienne bien aux familles et aux entreprises locales.
Il y a des très beaux voyages à imaginer sur cette thématique.
Jean-Marie Bernard : Le Canada, fort heureusement n’est pas concerné par les crises. Chez Vision d'Ailleurs, l’activité, comme celle de toutes les agences est impactée. Nous évitions certains pays ou certaines régions telle que la Russie.
Président d'une association d'entraide aux Ukrainiens, je suis assez au fait de ces problèmes géopolitiques, notamment liés à l'Ukraine. Nous avons purement et simplement supprimé cette région de nos destinations.
J'ai une certaine inquiétude pour d’anciennes républiques socialistes soviétiques comme la Géorgie ou l'Ouzbékistan par exemple, qui sont des belles destinations touristiques. Nous sommes sur une ligne de crête.
Idem pour le retour de Trump à la Maison Blanche ou l’avenir de la Syrie. Quelle direction tout cela va prendre, il est un peu tôt pour le dire. Ce dont je suis certain, c'est que les crises que nous sommes en train de vivre vont être relativement longues, parce que le problème est très compliqué, les enjeux sont énormes, les forces en présence sont nombreuses et avec des intérêts différents. C’est également le cas au Proche et Moyen-Orient.
TourMaG.com – Quelles sont vos ambitions à la tête de JMB Voyages ?
Jean-Marie Bernard : Elles sont simples : Continuer à développer et conforter notre position chez Imagine Canada, la seule agence en France qui est vraiment spécialisée à 100% sur le Canada.
L'idée est de continuer à développer notre offre sur mesure et notre offre GIR à travers une offre B2C et une offre B2B.
L'agence Vision d'Ailleurs Voyages va continuer d'évoluer tranquillement.
Le levier de développement de JMB Voyages est peut-être sur le créneau du voyage d'aventure, grâce au jeu On the road a Game que j'organise depuis maintenant presque dix ans.
Nous avons acquis une certaine expérience de la production, de l'accompagnement, de l'animation du voyage d’aventure. Nous avons récemment était prestataire pour l'agence Hello Travel (Copines de voyages et Les aventureurs).
Demain, j'aimerais développer ce type de voyage, peut-être avec un côté plus solidaire : partir en petits groupes dans des régions qui ne sont pas forcément des régions touristiques importantes et avoir un vrai apport économique, avec la garantie que l'argent qu'on dépense sur place revienne bien aux familles et aux entreprises locales.
Il y a des très beaux voyages à imaginer sur cette thématique.