Lors de la dernière convention du SNAV à Biarritz, Pierre-Henri Gourgeon, le nouveau patron d’Air France-KLM, a été très clair.
Si Travelport (entendez Galileo et Worldspan) n’accepte pas de renégocier à la baisse ses booking fees d'ici le mois de juin, une partie de l’inventaire d’Air France-KLM sera retirée de l’affichage sur les écrans des deux GDS.
La position n’est pas nouvelle. British Airways avait réussi la première en Europe à faire plier les GDS à ses conditions, les uns après les autres.
Plus récemment, c’est Lufthansa qui s’est engagée dans un bras de fer avec Amadeus, dont elle détient pourtant encore 11% des actions.
La position de la compagnie allemande était claire : OK pour afficher l’intégralité de l’inventaire à condition que les distributeurs allemands prennent à leur charge les booking fees occasionnés par les réservations sur les tarifs promotionnels, les « preferred fares ».
Depuis le mois de juillet, Amadeus remboursait donc aux agents de voyages allemands les 4,90 euros par coupon que Lufthansa facturait. Un schéma reproduit en Suisse à partir du mois d’octobre avec un remboursement de 8 francs suisses par réservation.
Si Travelport (entendez Galileo et Worldspan) n’accepte pas de renégocier à la baisse ses booking fees d'ici le mois de juin, une partie de l’inventaire d’Air France-KLM sera retirée de l’affichage sur les écrans des deux GDS.
La position n’est pas nouvelle. British Airways avait réussi la première en Europe à faire plier les GDS à ses conditions, les uns après les autres.
Plus récemment, c’est Lufthansa qui s’est engagée dans un bras de fer avec Amadeus, dont elle détient pourtant encore 11% des actions.
La position de la compagnie allemande était claire : OK pour afficher l’intégralité de l’inventaire à condition que les distributeurs allemands prennent à leur charge les booking fees occasionnés par les réservations sur les tarifs promotionnels, les « preferred fares ».
Depuis le mois de juillet, Amadeus remboursait donc aux agents de voyages allemands les 4,90 euros par coupon que Lufthansa facturait. Un schéma reproduit en Suisse à partir du mois d’octobre avec un remboursement de 8 francs suisses par réservation.
100 millions d’euros à rembourser en année pleine
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Le coût de cette opération était estimé par Amadeus à 100 millions d’euros pour une année pleine. Parallèlement, le gds tentait de trouver une solution négociée avec son actionnaire tout en maintenant sa plainte pour discrimination contre Lufthansa.
Amadeus s'était engagé à rembourser les frais des distributeurs jusqu'à la fin 2008 et, à la demande des distributeurs allemands, avait accepté de prolonger cette situation d'un mois.
Apparemment en vain. Depuis le 1er février, les "debit memo" sont donc à la charge des distributeurs. Que va-t-il se passer maintenant sur ces trois marchés mais également pour les agents de voyages français frontaliers dont les clients partent directement des aéroports allemands ?
La balle revient dans le camp des distributeurs. En Suisse et en Autriche, traditionnellement des marchés Galileo, les distributeurs disposent encore souvent de cet équipement pour émettre la billetterie taxée.
Mais en Allemagne où Amadeus est en position largement dominante, les distributeurs ne disposent pas ou peu d‘un GDS alternatif. Et on sait que changer ce type d’équipement n’est pas une décision qui se prend à la légère.
Deux solutions s’offrent donc à eux : soit proposer à leurs clients de voler avec une autre compagnie que Lufthansa ou Swiss ou Austrian sur les trois marchés, soit faire payer le client en ajoutant le montant des « debit memo » d’Amadeus au prix du billet.
Un vieux rêve devenu, enfin, réalité pour les transporteurs !
Amadeus s'était engagé à rembourser les frais des distributeurs jusqu'à la fin 2008 et, à la demande des distributeurs allemands, avait accepté de prolonger cette situation d'un mois.
Apparemment en vain. Depuis le 1er février, les "debit memo" sont donc à la charge des distributeurs. Que va-t-il se passer maintenant sur ces trois marchés mais également pour les agents de voyages français frontaliers dont les clients partent directement des aéroports allemands ?
La balle revient dans le camp des distributeurs. En Suisse et en Autriche, traditionnellement des marchés Galileo, les distributeurs disposent encore souvent de cet équipement pour émettre la billetterie taxée.
Mais en Allemagne où Amadeus est en position largement dominante, les distributeurs ne disposent pas ou peu d‘un GDS alternatif. Et on sait que changer ce type d’équipement n’est pas une décision qui se prend à la légère.
Deux solutions s’offrent donc à eux : soit proposer à leurs clients de voler avec une autre compagnie que Lufthansa ou Swiss ou Austrian sur les trois marchés, soit faire payer le client en ajoutant le montant des « debit memo » d’Amadeus au prix du billet.
Un vieux rêve devenu, enfin, réalité pour les transporteurs !