Le dynamique marché du tourisme n’arrive plus à recruter des conseillers de voyages, forfaitistes - Depositphotos - pressmaster
L’équation paraissait pourtant simple : un diplôme = un bon emploi. Et en prime un bon salaire.
Il rendait plus heureux que ceux qui ne sont pas passés par la case université ou école supérieure... Et bien, il n’en serait rien !
Selon le sociologue Louis Chauvel, dans un entretien accordé au Monde, le constat est sans appel : l’accroissement continu du nombre de diplômés ne permet pas une insertion satisfaisante des étudiants sur le marché du travail.
Alors quoi ? Avec un bac +2 on accéderait plus facilement à un job ? Peut-être bien, oui.
Si on se penche sur le marché du tourisme, les techniciens sont recherchés.
Le dynamique marché du tourisme n’arrive plus à recruter des conseillers de voyages ou bien des forfaitistes.
« Recruter pour des postes d’agents de comptoir est extrêmement compliqué. La difficulté est inhérente au fait qu’on ne forme plus de conseillers de voyages ou très peu », nous explique Yvon Peltanche, directeur général du tour-opérateur Eden Tour.
« Je reçois des demandes d’alternance de personnes issues de Masters en marketing, management et commerce dans le tourisme. Nous ne formons que des chefs », analyse-t-il.
Alors, comment mettre fin à la pénurie si tout le monde veut devenir calife à la place du calife ?
Il rendait plus heureux que ceux qui ne sont pas passés par la case université ou école supérieure... Et bien, il n’en serait rien !
Selon le sociologue Louis Chauvel, dans un entretien accordé au Monde, le constat est sans appel : l’accroissement continu du nombre de diplômés ne permet pas une insertion satisfaisante des étudiants sur le marché du travail.
Alors quoi ? Avec un bac +2 on accéderait plus facilement à un job ? Peut-être bien, oui.
Si on se penche sur le marché du tourisme, les techniciens sont recherchés.
Le dynamique marché du tourisme n’arrive plus à recruter des conseillers de voyages ou bien des forfaitistes.
« Recruter pour des postes d’agents de comptoir est extrêmement compliqué. La difficulté est inhérente au fait qu’on ne forme plus de conseillers de voyages ou très peu », nous explique Yvon Peltanche, directeur général du tour-opérateur Eden Tour.
« Je reçois des demandes d’alternance de personnes issues de Masters en marketing, management et commerce dans le tourisme. Nous ne formons que des chefs », analyse-t-il.
Alors, comment mettre fin à la pénurie si tout le monde veut devenir calife à la place du calife ?
Un jeune non diplômé sur deux au chômage
Obtenir un diplôme à bac+5 ne serait donc pas une assurance pour intégrer rapidement le monde du travail, on vient de le dire !
« Les recruteurs en entreprise privilégient toujours des profils expérimentés, au détriment des débutants. Les diplômés entrant dans la vie active, principalement les masters, sont aussi plus nombreux à arriver chaque année sur le marché du travail », explique Jean-Marie Marx, directeur général de l’Association pour l'emploi des cadres (APEC).
La durée moyenne de recherche a augmenté par rapport à l’an dernier, passant de 2,3 à 2,7 mois, selon les chiffres de l’APEC, issus d’une étude de 2015.
Mais rassurez-vous, un diplôme ça sert à quelque chose : en 2016, un jeune non diplômé sur deux, sorti de l’école en 2013, était au chômage, contre 10% des bac +5, selon une enquête réalisée par le Céreq.
Le diplôme est donc un précieux sésame. Reste à savoir lequel choisir...
« Les recruteurs en entreprise privilégient toujours des profils expérimentés, au détriment des débutants. Les diplômés entrant dans la vie active, principalement les masters, sont aussi plus nombreux à arriver chaque année sur le marché du travail », explique Jean-Marie Marx, directeur général de l’Association pour l'emploi des cadres (APEC).
La durée moyenne de recherche a augmenté par rapport à l’an dernier, passant de 2,3 à 2,7 mois, selon les chiffres de l’APEC, issus d’une étude de 2015.
Mais rassurez-vous, un diplôme ça sert à quelque chose : en 2016, un jeune non diplômé sur deux, sorti de l’école en 2013, était au chômage, contre 10% des bac +5, selon une enquête réalisée par le Céreq.
Le diplôme est donc un précieux sésame. Reste à savoir lequel choisir...