Le taux de Français partis en vacances en 2015 atteint 60 % mais baisse de 2 points en un an - DR : Raffour Interactif pour Opodo
Plus des trois quarts (77%) des Français préparent leur voyage en ligne.
C’est donc un comportement très majoritaire, comme peuvent le constater tous les jours les agences de voyages qui reçoivent des clients surinformés.
Mais ce qui est spectaculaire, c’est que ce taux est en très forte hausse. Avec +6% par rapport à 2014, c’est donc très significatif.
Est-ce à dire que 77% des Français échappent aux circuits de la distribution ? Non.
Il ne faut pas confondre : consultation et réservation.
Pour être plus précis, la réservation entièrement en ligne ne représente que 49%.
C’est déjà beaucoup, d’autant plus que c’est 4 points de plus que l’année dernière. Pourtant cela ne représente qu'une moitié des Français, et non les trois quarts.
C’est donc un comportement très majoritaire, comme peuvent le constater tous les jours les agences de voyages qui reçoivent des clients surinformés.
Mais ce qui est spectaculaire, c’est que ce taux est en très forte hausse. Avec +6% par rapport à 2014, c’est donc très significatif.
Est-ce à dire que 77% des Français échappent aux circuits de la distribution ? Non.
Il ne faut pas confondre : consultation et réservation.
Pour être plus précis, la réservation entièrement en ligne ne représente que 49%.
C’est déjà beaucoup, d’autant plus que c’est 4 points de plus que l’année dernière. Pourtant cela ne représente qu'une moitié des Français, et non les trois quarts.
Le m-commerce, un défi pour les e-commerçants
Le m-commerce ne cesse sa progression.
I-tourisme vient de consacrer un large dossier sur ce sujet, car le phénomène s’amplifie de jour en jour.
Guy Raffour, l’auteur du dernier baromètre Opodo 2016, précise : "39% des Français partis ont utilisé leur mobile ou tablette pour préparer ou réserver leurs séjours de loisirs.
C’est une hausse de 7 points. Le mobile fait désormais partie de la panoplie du voyageur au point que certains déclarent réserver une partie du budget à dépenser sur place grâce à ce nouveau moyen de consommer du voyage."
Le m-commerce s’impose avec ses contraintes : le panier moyen sur mobile reste inférieur aux autres terminaux, tout comme son taux de transformation.
Quentin Bacholle, directeur général d’Opodo France, explique : "Si globalement, la part du chiffre d’affaires que représente les réservations par l’intermédiaire du mobile est en croissance chez Opodo, c’est bien parce que ce canal est en forte progression, car globalement le panier moyen reste plus faible que sur PC."
I-tourisme vient de consacrer un large dossier sur ce sujet, car le phénomène s’amplifie de jour en jour.
Guy Raffour, l’auteur du dernier baromètre Opodo 2016, précise : "39% des Français partis ont utilisé leur mobile ou tablette pour préparer ou réserver leurs séjours de loisirs.
C’est une hausse de 7 points. Le mobile fait désormais partie de la panoplie du voyageur au point que certains déclarent réserver une partie du budget à dépenser sur place grâce à ce nouveau moyen de consommer du voyage."
Le m-commerce s’impose avec ses contraintes : le panier moyen sur mobile reste inférieur aux autres terminaux, tout comme son taux de transformation.
Quentin Bacholle, directeur général d’Opodo France, explique : "Si globalement, la part du chiffre d’affaires que représente les réservations par l’intermédiaire du mobile est en croissance chez Opodo, c’est bien parce que ce canal est en forte progression, car globalement le panier moyen reste plus faible que sur PC."
Une légère baisse (-2%) du taux de départ des Français
Si globalement on constate une légère baisse (-2%) du taux de départ des Français (60%), la hausse sur la catégorie des courts séjours représente un record.
"Jamais nous n’avons mesuré une hausse aussi importante du taux de départ des Français sur le segment des courts séjours marchands. C’est près de 1,2 million de Français de plus que l’année précédente qui ont voyagé sur une période courte", ajoute Guy Raffour.
Cette étude mérite donc toujours une lecture attentive pour discerner les tendances.
La croissance des courts séjours en est une, et elle contribue nettement à atténuer la baisse générale constatée.
De la même façon, l’analyse de la fréquence des départs permet de comprendre la réalité de la situation.
Si on mesure le nombre de Français qui sont partis une seule fois en séjour de loisirs, la baisse atteint les 7 points. C’est énorme.
Mais elle est compensée par la hausse du nombre de personnes partant avec 2 types de séjours (+2 points) ou 3 types de séjours (+2 points) dans l'année.
Un signe positif, malgré la hausse des personnes qui ne sont pas du tout parties en 2015 (40%, soit 2 points de plus qu'en 2014).
"Jamais nous n’avons mesuré une hausse aussi importante du taux de départ des Français sur le segment des courts séjours marchands. C’est près de 1,2 million de Français de plus que l’année précédente qui ont voyagé sur une période courte", ajoute Guy Raffour.
Cette étude mérite donc toujours une lecture attentive pour discerner les tendances.
La croissance des courts séjours en est une, et elle contribue nettement à atténuer la baisse générale constatée.
De la même façon, l’analyse de la fréquence des départs permet de comprendre la réalité de la situation.
Si on mesure le nombre de Français qui sont partis une seule fois en séjour de loisirs, la baisse atteint les 7 points. C’est énorme.
Mais elle est compensée par la hausse du nombre de personnes partant avec 2 types de séjours (+2 points) ou 3 types de séjours (+2 points) dans l'année.
Un signe positif, malgré la hausse des personnes qui ne sont pas du tout parties en 2015 (40%, soit 2 points de plus qu'en 2014).
Les charges pèsent davantage sur les petits salaires
On comprend mieux ce constat en s’intéressant à la segmentation sociale professionnelle.
Cette lecture nous apprend que ce sont les professions intermédiaires qui partent moins, à hauteur de -1,8%.
Cela pèse sur le global, car cette population est la plus nombreuse : plus de 25 millions d’individus, soit près de la moitié des Français partants.
A l’inverse, la catégorie cadre sup' ne baisse pas. On observe même une hausse de 1,7%.
Guy Raffour résume : "Les charges contraintes pèsent davantage sur les petits salaires, ce qui freine la décision de partir en séjour de loisirs.
Et encore, les Français préfèrent économiser sur d’autres dépenses, car les vacances représentent ‘’un besoin vital’’ ! Si tel n’était pas le cas, les baisses seraient plus fortes."
Les départs à l’étranger sont également impactés. Si le taux de départ des Français qui partent en France et à l’étranger ne bouge pas (14%), celui de ceux qui déclarent ne partir qu’à l’étranger est en baisse. Il passe de 23% à 21%.
Cette lecture nous apprend que ce sont les professions intermédiaires qui partent moins, à hauteur de -1,8%.
Cela pèse sur le global, car cette population est la plus nombreuse : plus de 25 millions d’individus, soit près de la moitié des Français partants.
A l’inverse, la catégorie cadre sup' ne baisse pas. On observe même une hausse de 1,7%.
Guy Raffour résume : "Les charges contraintes pèsent davantage sur les petits salaires, ce qui freine la décision de partir en séjour de loisirs.
Et encore, les Français préfèrent économiser sur d’autres dépenses, car les vacances représentent ‘’un besoin vital’’ ! Si tel n’était pas le cas, les baisses seraient plus fortes."
Les départs à l’étranger sont également impactés. Si le taux de départ des Français qui partent en France et à l’étranger ne bouge pas (14%), celui de ceux qui déclarent ne partir qu’à l’étranger est en baisse. Il passe de 23% à 21%.