A Brest, le chantier tire à sa fin. Le Renaissance, depuis Le Havre, va pour entamer sa série de croisières dès le 14 mai.
Avec sa coque noire, qui met en valeur sa silhouette élancée, le Renaissance a de l’allure.
Sous le soleil brestois, à l’abri dans chantier de réparation Daven, où il a pris ses quartiers d’hiver, le navire détonne parmi les mastodontes qui lui tiennent compagnie.
D’ici quelques semaines, il rejoindra Le Havre, l’un de ses ports de départ avec Marseille avec une 1ère croisière prévue le 14 mai.
Même si les dimensions de ce paquebot, qui a été pendant des années la propriété d’Holland America sous le nom de Maasdam, n’ont rien de modestes - 219,15 mètres de long pour une largeur de 30,8 mètres - on est loin de ce sentiment qui peut parfois rendre perplexe quand on se retrouve face à l’un des géants des mers, même s’il n’est pas question, bien au contraire, pour les propriétaires, Clément Mousset et Cedric Rivoire-Perrochat, de les dénigrer.
Le positionnement du Renaissance, il n’ont le cesse de le rappeler, se situe entre les navires luxueux d’un Ponant et ceux d’un MSC ou d’un Costa. Des croisières à la française à bord de ce navire 100% francophone, l'euro est à la devise à bord.
Sous le soleil brestois, à l’abri dans chantier de réparation Daven, où il a pris ses quartiers d’hiver, le navire détonne parmi les mastodontes qui lui tiennent compagnie.
D’ici quelques semaines, il rejoindra Le Havre, l’un de ses ports de départ avec Marseille avec une 1ère croisière prévue le 14 mai.
Même si les dimensions de ce paquebot, qui a été pendant des années la propriété d’Holland America sous le nom de Maasdam, n’ont rien de modestes - 219,15 mètres de long pour une largeur de 30,8 mètres - on est loin de ce sentiment qui peut parfois rendre perplexe quand on se retrouve face à l’un des géants des mers, même s’il n’est pas question, bien au contraire, pour les propriétaires, Clément Mousset et Cedric Rivoire-Perrochat, de les dénigrer.
Le positionnement du Renaissance, il n’ont le cesse de le rappeler, se situe entre les navires luxueux d’un Ponant et ceux d’un MSC ou d’un Costa. Des croisières à la française à bord de ce navire 100% francophone, l'euro est à la devise à bord.
Calibré pour les voyages au long cours
Cedric Rivoire-Perrochat est déjà comme un poisson dans l’eau sur le paquebot.
Toujours un mot gentil pour l’un des quelque 150 membres d’équipage déjà à bord, « du commandant au matelot », il peut voir que le chantier avance en ligne avec le planning, après avoir été retardé par des ruptures d’approvisionnement : « nous avons été malheureusement contraints d’annuler nos premières croisières, rappelle-t-il. nos clients ont tous compréhensifs et 70% d’entre eux ont été reprotégés ».
Ce qui surprend, d’emblée, quand on visite ce bateau, c’est le nombre d’espaces différents dont vont pouvoir bénéficier les passagers.
On peut déjà tout à fait se projeter en train de faire une partie de pétanque, se mettre à table dans l’un des cinq restaurants, assister à un spectacle dans l’un des salons ou encore tenter sa chance au casino après s’être dépensé dans l’espace fitness, doté de tous les appareils appréciés des sportifs.
Sans oublier les profondes piscines, l’une extérieure à l’arrière, l’autre au centre du navire sous un dôme vitré rétractable en fonction de la météo. Chacun pourra vite trouver ses habitudes entre deux escales.
Tout a été pensé dans un souci d’élégance, « calibré pour les grands voyageurs dans l’esprit de la tradition des traversées au long cours ». De fait, il n’existe véritablement sur le navire que deux grands espaces – le Théâtre la Belle Epoque qui peut accueillir 667 personnes et le Grand Restaurant Vattel avec 710 places par service.
Petit coup de cœur pour la Table du Chef, le restaurant gastronomique, prévue pour recevoir 12 personnes : y seront proposés - et réinterprétés au goût du jour - des menus jadis servis à bord de l’ancien Renaissance, du France ou du Normandie. Un menu en sept services disponible sur réservation.
Toujours un mot gentil pour l’un des quelque 150 membres d’équipage déjà à bord, « du commandant au matelot », il peut voir que le chantier avance en ligne avec le planning, après avoir été retardé par des ruptures d’approvisionnement : « nous avons été malheureusement contraints d’annuler nos premières croisières, rappelle-t-il. nos clients ont tous compréhensifs et 70% d’entre eux ont été reprotégés ».
Ce qui surprend, d’emblée, quand on visite ce bateau, c’est le nombre d’espaces différents dont vont pouvoir bénéficier les passagers.
On peut déjà tout à fait se projeter en train de faire une partie de pétanque, se mettre à table dans l’un des cinq restaurants, assister à un spectacle dans l’un des salons ou encore tenter sa chance au casino après s’être dépensé dans l’espace fitness, doté de tous les appareils appréciés des sportifs.
Sans oublier les profondes piscines, l’une extérieure à l’arrière, l’autre au centre du navire sous un dôme vitré rétractable en fonction de la météo. Chacun pourra vite trouver ses habitudes entre deux escales.
Tout a été pensé dans un souci d’élégance, « calibré pour les grands voyageurs dans l’esprit de la tradition des traversées au long cours ». De fait, il n’existe véritablement sur le navire que deux grands espaces – le Théâtre la Belle Epoque qui peut accueillir 667 personnes et le Grand Restaurant Vattel avec 710 places par service.
Petit coup de cœur pour la Table du Chef, le restaurant gastronomique, prévue pour recevoir 12 personnes : y seront proposés - et réinterprétés au goût du jour - des menus jadis servis à bord de l’ancien Renaissance, du France ou du Normandie. Un menu en sept services disponible sur réservation.
1.100 passagers pour 560 membres d'équipage
Les cabines et tous les espaces de vie - piscines, théâtre, salles de relaxation... - ont subi une profinde rénovation.
A bord aussi, preuve de l’engagement durable de CFC, on s’active pour installer des éclairages Led. Cedric Rivoire-Perrochat en profite pour rappeler que « le navire a été conçu à l’origine pour naviguer en Alaska pendant l’été, l’un des endroits au monde les plus stricts en termes de gestion de la pollution et d’émissions diverses, il a donc déjà été équipé de scrubbers (système de lavage des gaz d’échappement) ».
Les axes d’amélioration existent et la compagnie s’est d’ailleurs engagée enfin à publier dès 2024 un rapport indépendant sur ses engagements ESG.
En tout, le navire pourra accueillir 1.100 passagers pour 560 membres d'équipage, soit le ratio d’un segment premium avec des croisières de 15 nuits qui peuvent être proposées à moins de 1.500 euros.
Les cabines, toutes rénovées, prennent forme : sur les 629 cabines, 154 possèdent un balcon privé ou une terrasse et 80 % d’entre elles sont extérieures, un ratio très important, le reste étant des cabines intérieures. Et même si les croisières réservées à des familles sont l’exception, le club enfants bénéfice aussi d’un sérieux lifting.
Ce chantier, qui touche donc à sa fin, s’accompagne aussi d’une montée en puissance dans le siège marseillais de CFC avec l’acquisition de nouveaux locaux pour accueillir quelque 40 salariés d’ici fin mars. Ils sont aujourd’hui huit commerciaux, sous la direction de deux directeurs des ventes et d’une directrice commerciale, Nathalie Desroches, à tourner dans les agences de voyages.
Les axes d’amélioration existent et la compagnie s’est d’ailleurs engagée enfin à publier dès 2024 un rapport indépendant sur ses engagements ESG.
En tout, le navire pourra accueillir 1.100 passagers pour 560 membres d'équipage, soit le ratio d’un segment premium avec des croisières de 15 nuits qui peuvent être proposées à moins de 1.500 euros.
Les cabines, toutes rénovées, prennent forme : sur les 629 cabines, 154 possèdent un balcon privé ou une terrasse et 80 % d’entre elles sont extérieures, un ratio très important, le reste étant des cabines intérieures. Et même si les croisières réservées à des familles sont l’exception, le club enfants bénéfice aussi d’un sérieux lifting.
Ce chantier, qui touche donc à sa fin, s’accompagne aussi d’une montée en puissance dans le siège marseillais de CFC avec l’acquisition de nouveaux locaux pour accueillir quelque 40 salariés d’ici fin mars. Ils sont aujourd’hui huit commerciaux, sous la direction de deux directeurs des ventes et d’une directrice commerciale, Nathalie Desroches, à tourner dans les agences de voyages.
Des itinéraires avec des escales « là où les autres ne vont pas »
Autres articles
Evidemment, un paquebot de croisière, c’est son confort mais aussi ses itinéraires.
Cedric Rivoire-Perrochat a cherché des endroits « où les autres ne vont pas » même si, évidemment, certains spots, comme Santorin en Grèce, sont incontournables mais le bateau, « dans une approche responsable » y fera escale en automne. C’est d’ailleurs aussi pour des raisons écologique que le navire de dépassera pas les 14 nœuds.
C’est le 14 mai prochain, au départ du Havre, que le Renaissance, après une croisière où seront conviés agents de voyages et journalistes, aura l’occasion de démontrer son savoir-faire.
L’itinéraire « Rythmes et Légendes Celtes » proposera un séjour de 12 jours et 11 nuits vers l'Irlande, les îles de Scilly et Guernesey. Au menu : Glengarriff, Galway, Killybegs, Londonderry, Belfast, Dublin, les îles de Scilly et Guernesey ;
A partir du 28 mai, CFC propose toujours un voyage "Royaumes du Nord & de la Baltique" de 15 jours et 14 nuits qui emmènera les passagers en Danemark, Suède et Pays-Bas. Au programme : Copenhague, Stockholm, Visby, Aahrus, Göteborg, Rotterdam et Bruges.
Si l’on devait symboliser l’originalité de ces croisières, sans doute faut-il se tourner vers le Grand Voyage spécial Afrique qui partira de Marseille le 6 janvier 2025 pour une durée de 121 jours, avec un retour au Havre : après Pétra, les Seychelles, l’île Maurice et la Réunion, toute l’Afrique s’offrira aux passagers : le Mozambique, le Kenya, Zanzibar l’Afrique du Sud et même Sainte-Hélène où Napoléon termina ses jours. Renaissance mettra cap au nord pour revenir en Europe, passant par le Cap Vert, le Sénégal, le Maroc, les Canaries et le Portugal. Le voyage d’une vie, assurément.
Cedric Rivoire-Perrochat a cherché des endroits « où les autres ne vont pas » même si, évidemment, certains spots, comme Santorin en Grèce, sont incontournables mais le bateau, « dans une approche responsable » y fera escale en automne. C’est d’ailleurs aussi pour des raisons écologique que le navire de dépassera pas les 14 nœuds.
C’est le 14 mai prochain, au départ du Havre, que le Renaissance, après une croisière où seront conviés agents de voyages et journalistes, aura l’occasion de démontrer son savoir-faire.
L’itinéraire « Rythmes et Légendes Celtes » proposera un séjour de 12 jours et 11 nuits vers l'Irlande, les îles de Scilly et Guernesey. Au menu : Glengarriff, Galway, Killybegs, Londonderry, Belfast, Dublin, les îles de Scilly et Guernesey ;
A partir du 28 mai, CFC propose toujours un voyage "Royaumes du Nord & de la Baltique" de 15 jours et 14 nuits qui emmènera les passagers en Danemark, Suède et Pays-Bas. Au programme : Copenhague, Stockholm, Visby, Aahrus, Göteborg, Rotterdam et Bruges.
Si l’on devait symboliser l’originalité de ces croisières, sans doute faut-il se tourner vers le Grand Voyage spécial Afrique qui partira de Marseille le 6 janvier 2025 pour une durée de 121 jours, avec un retour au Havre : après Pétra, les Seychelles, l’île Maurice et la Réunion, toute l’Afrique s’offrira aux passagers : le Mozambique, le Kenya, Zanzibar l’Afrique du Sud et même Sainte-Hélène où Napoléon termina ses jours. Renaissance mettra cap au nord pour revenir en Europe, passant par le Cap Vert, le Sénégal, le Maroc, les Canaries et le Portugal. Le voyage d’une vie, assurément.