Après l'annonce de la suppression de 583 postes (soit 60% de ses effectifs) par TUI France, mercredi 17 juin 2020, lors d'un CSE (Comité social et économique) extraordinaire, les représentants du personnel vont enchaîner les rendez-vous cette semaine.
Formés en intersyndicale, les syndicats ont organisé vendredi 19 juin 2020 une assemblée générale pour les salariés en visio-conférence.
Enregistrant une forte affluence, "entre 300 et 400 participants", selon Lazare Razkallah, secrétaire général du CSE, "le lien a explosé".
Résultat : cette AG est reportée au mardi 23 juin 2020. "L'objectif est de mobiliser les salariés. Ils ont un rôle très important, il faut se battre. Il faut qu'ils en parlent autour d'eux, à leurs familles, amis, mais aussi à leur Maire ou député s'ils le peuvent", explique le représentant du personnel.
Des salariés qui ont déjà commencé à se mobiliser à travers une vidéo (voir ci-dessus) où ils sont nombreux à s'afficher avec une pancarte indiquant leur âge et leur ancienneté au sein de l'entreprise.
Après cette AG, les représentants du personnel participeront à un nouveau CSE extraordinaire mercredi 24 juin 2020 qui aura pour objet : "présentation du volet social". Indemnités, congés de reclassement, budget formation... y seront notamment présentés.
Formés en intersyndicale, les syndicats ont organisé vendredi 19 juin 2020 une assemblée générale pour les salariés en visio-conférence.
Enregistrant une forte affluence, "entre 300 et 400 participants", selon Lazare Razkallah, secrétaire général du CSE, "le lien a explosé".
Résultat : cette AG est reportée au mardi 23 juin 2020. "L'objectif est de mobiliser les salariés. Ils ont un rôle très important, il faut se battre. Il faut qu'ils en parlent autour d'eux, à leurs familles, amis, mais aussi à leur Maire ou député s'ils le peuvent", explique le représentant du personnel.
Des salariés qui ont déjà commencé à se mobiliser à travers une vidéo (voir ci-dessus) où ils sont nombreux à s'afficher avec une pancarte indiquant leur âge et leur ancienneté au sein de l'entreprise.
Après cette AG, les représentants du personnel participeront à un nouveau CSE extraordinaire mercredi 24 juin 2020 qui aura pour objet : "présentation du volet social". Indemnités, congés de reclassement, budget formation... y seront notamment présentés.
Rendez-vous au Ministère de l'Economie jeudi
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"De toutes façons, prévient Lazare Razkallah, nous souhaitons discuter directement avec Elie Bruyninckx, CEO de TUI Western Region.
Ce n'est pas la direction française qui décide. Elle ne décide de rien. Et si M. Bruyninckx ne veut pas nous recevoir, nous irons le rencontrer directement avec une délégation".
Mais surtout, le rendez-vous qu'attend le secrétaire général du CSE est programmé le lendemain, le jeudi 25 juin 2020 au Ministère de l'Economie. Les représentants des salariés seront reçus par Marc Glita, délégué interministériel aux restructurations d'entreprise.
"Nous allons dénoncer l'arnaque au chômage partiel mais aussi les 10 M€ reçus en juin dans le cadre du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE). TUI France licencie des salariés avec de l'argent public !
Nous allons aussi dénoncer l'externalisation d'une cinquantaine de postes au Maroc de différents services : services à destination, services après-vente, le set-up (saisie informatique), les opérations... Ils avaient déjà externalisé une partie, mais là tout le service est délocalisé", précise le représentant du personnel.
"D'ailleurs, poursuit Lazare Razkallah, M. Van de Velde est toujours au Maroc depuis le confinement...", lance-t-il avec un brin d'ironie.
Une initiative soutenue par Fabien Gay, Sénateur de Seine-Saint-Denis, qui a écrit au Ministère de l'Economie, dénonçant notamment le crédit d'impôt.
Contactée par nos soins, la direction précise que sans le chômage partiel, "l'entreprise aurait été dans une situation encore plus délicate" et ajoute, concernant le CICE, "qu'il ne s'agit pas d'une aide publique" mais d'un crédit d'impôt.
Enfin sur l'externalisation au Maroc, TUI France précise que "les effectifs sur place n'augmenteront pas, mais il y aura une nouvelle répartition au niveau de la production entre la France et le Maroc".
Ce n'est pas la direction française qui décide. Elle ne décide de rien. Et si M. Bruyninckx ne veut pas nous recevoir, nous irons le rencontrer directement avec une délégation".
Mais surtout, le rendez-vous qu'attend le secrétaire général du CSE est programmé le lendemain, le jeudi 25 juin 2020 au Ministère de l'Economie. Les représentants des salariés seront reçus par Marc Glita, délégué interministériel aux restructurations d'entreprise.
"Nous allons dénoncer l'arnaque au chômage partiel mais aussi les 10 M€ reçus en juin dans le cadre du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE). TUI France licencie des salariés avec de l'argent public !
Nous allons aussi dénoncer l'externalisation d'une cinquantaine de postes au Maroc de différents services : services à destination, services après-vente, le set-up (saisie informatique), les opérations... Ils avaient déjà externalisé une partie, mais là tout le service est délocalisé", précise le représentant du personnel.
"D'ailleurs, poursuit Lazare Razkallah, M. Van de Velde est toujours au Maroc depuis le confinement...", lance-t-il avec un brin d'ironie.
Une initiative soutenue par Fabien Gay, Sénateur de Seine-Saint-Denis, qui a écrit au Ministère de l'Economie, dénonçant notamment le crédit d'impôt.
Contactée par nos soins, la direction précise que sans le chômage partiel, "l'entreprise aurait été dans une situation encore plus délicate" et ajoute, concernant le CICE, "qu'il ne s'agit pas d'une aide publique" mais d'un crédit d'impôt.
Enfin sur l'externalisation au Maroc, TUI France précise que "les effectifs sur place n'augmenteront pas, mais il y aura une nouvelle répartition au niveau de la production entre la France et le Maroc".