"Monsieur le Ministre,
Je n’ai pas le plaisir ni l'honneur de vous connaître, mais je me suis beaucoup réjoui de votre récente nomination.
Je me suis dit : tiens, il y a quelque chose qui est en train ou qui pourrait rapidement changer avec un secrétaire d’Etat jeune, ambitieux (paraît-il) et surtout un technicien, ancien pilote, qui sait exactement de quoi on parle quand on aborde les questions (complexes) de l’industrie du transport aérien.
Une industrie très chahutée ces derniers temps, avec la défaillance récente d’Aigle Azur et une perspective tout aussi délicate pour XL Airways qui, ce lundi 30 septembre 2019, a déclaré qu’elle ”jetait l’éponge” faute de repreneurs.
Il ne nous appartient pas ici d’analyser les causes qui ont pu conduire à ces sinistres mais seulement leur cause.
Et force est de constater que les retombées de ces faillites sont désastreuses pour les consommateurs mais aussi pour les professionnels de ce secteur, qui représente aujourd’hui plus de 7,2% du PIB français selon les derniers chiffres de la DGE.
Comme vous le savez M. le Ministre, lorsqu'une compagnie dépose le bilan, si le passager n'a pas acheté un package (billet+hôtel par exemple) auprès d'une agence, il n'a aucune garantie et ne sera pas remboursé.
Autrement dit, lorsqu'il acquiert des "billets secs", en ligne ou dans une agence de voyages, sans autre prestation, il n'a aucune chance de se faire rembourser en cas de défaillance.
Je n’ai pas le plaisir ni l'honneur de vous connaître, mais je me suis beaucoup réjoui de votre récente nomination.
Je me suis dit : tiens, il y a quelque chose qui est en train ou qui pourrait rapidement changer avec un secrétaire d’Etat jeune, ambitieux (paraît-il) et surtout un technicien, ancien pilote, qui sait exactement de quoi on parle quand on aborde les questions (complexes) de l’industrie du transport aérien.
Une industrie très chahutée ces derniers temps, avec la défaillance récente d’Aigle Azur et une perspective tout aussi délicate pour XL Airways qui, ce lundi 30 septembre 2019, a déclaré qu’elle ”jetait l’éponge” faute de repreneurs.
Il ne nous appartient pas ici d’analyser les causes qui ont pu conduire à ces sinistres mais seulement leur cause.
Et force est de constater que les retombées de ces faillites sont désastreuses pour les consommateurs mais aussi pour les professionnels de ce secteur, qui représente aujourd’hui plus de 7,2% du PIB français selon les derniers chiffres de la DGE.
Comme vous le savez M. le Ministre, lorsqu'une compagnie dépose le bilan, si le passager n'a pas acheté un package (billet+hôtel par exemple) auprès d'une agence, il n'a aucune garantie et ne sera pas remboursé.
Autrement dit, lorsqu'il acquiert des "billets secs", en ligne ou dans une agence de voyages, sans autre prestation, il n'a aucune chance de se faire rembourser en cas de défaillance.
Les défaillances des compagnies aériennes se sont accéléré
Autres articles
-
Autocaristes du tourisme : dans une lettre à J.-B. Djebbari, le CAI se dit "ignoré" par le Ministère des Transports
-
Ski pour les fêtes : des élus et des professionnels de la montagne lancent une pétition
-
Agences de voyages : le Help Desk se fend d'une lettre ouverte pour dénoncer les "pourfendeurs" de la profession
-
Le CEDIV lance une pétition pour "protéger l’Ordonnance"
-
Jean-Baptiste Djebbari : le gouvernement cherche à "amortir au mieux" les effets de la crise
S'il est à l'étranger, il devra débourser le prix intégral pour un nouveau billet.
La mésaventure d’Aigle Azur a bien illustré le problème.
Ces dix dernières années, ce sont ainsi des centaines de milliers de passagers qui n'ont pu partir, revenir ou se faire rembourser leurs billets.
M. le Ministre, vous n’ignorez pas que les défaillances des compagnies aériennes, phénomène rare il y a quelques années, se sont accéléré.
Pourtant, l’Association internationale du Transport aérien (IATA), refuse de l’admettre et de mettre en place une assurance qui garantirait les passagers.
Contrairement à d’autres pays européens, la France qui a mis un point d’honneur à protéger les consommateurs en général et les touristes en particulier, ne dispose d’aucune assurance de ce type.
Voilà pourquoi, M. le Ministre, au nom de l’ensemble de notre profession, nous vous demandons de bien vouloir intervenir pour en finir avec cette situation inique et intolérable.
Intolérable à la fois pour les clients des agences de voyages, impuissantes et qui subissent de plein fouet le mécontentement de leur clients, mais surtout pour les consommateurs eux-mêmes qui, depuis des années, en sont les victimes.
La mésaventure d’Aigle Azur a bien illustré le problème.
Ces dix dernières années, ce sont ainsi des centaines de milliers de passagers qui n'ont pu partir, revenir ou se faire rembourser leurs billets.
M. le Ministre, vous n’ignorez pas que les défaillances des compagnies aériennes, phénomène rare il y a quelques années, se sont accéléré.
Pourtant, l’Association internationale du Transport aérien (IATA), refuse de l’admettre et de mettre en place une assurance qui garantirait les passagers.
Contrairement à d’autres pays européens, la France qui a mis un point d’honneur à protéger les consommateurs en général et les touristes en particulier, ne dispose d’aucune assurance de ce type.
Voilà pourquoi, M. le Ministre, au nom de l’ensemble de notre profession, nous vous demandons de bien vouloir intervenir pour en finir avec cette situation inique et intolérable.
Intolérable à la fois pour les clients des agences de voyages, impuissantes et qui subissent de plein fouet le mécontentement de leur clients, mais surtout pour les consommateurs eux-mêmes qui, depuis des années, en sont les victimes.
Pétition : 12 740 signatures, professionnels et grand public
Le 6 septembre dernier, TourMaG.com, 1er média des professionnels du tourisme, a mis en ligne une pétition intitulée : “Faillites Compagnies aériennes : pour la création d'une assurance qui garantit les passagers !”.
Depuis, 12 740 personnes, professionnels et grand public, ont signé cette pétition.
Nous sommes conscients, M. le Ministre, de la complexité et des énormes enjeux internationaux que suppose la création d’un tel dispositif. Cependant, un certain nombre de pays, comme la Belgique par exemple, y sont parvenus.
Alors je pose la question : pourquoi ne trouverions-nous pas une solution voisine de celle proposée déjà par l’APST et qui fonctionne à la satisfaction de tous ?
IFTM Top Resa, le grand salon de la profession, ouvre ses portes ce mardi 1er octobre à Paris. Le Groupe TourMaG.com veut profiter de cette tribune pour continuer à mobiliser professionnels et institutionnels autour de ce qui est devenu une “ardente obligation” pour la profession.
Nous vous invitons M. le Ministre à nous rendre visite en toute amitié sur le Stand H078 afin que nous puissions vous remettre les signatures de tous ceux qui ne veulent plus que leurs clients restent sur le tarmac.
Veuillez croire, M. le Ministre, en l’assurance de ma considération distinguée,
Depuis, 12 740 personnes, professionnels et grand public, ont signé cette pétition.
Nous sommes conscients, M. le Ministre, de la complexité et des énormes enjeux internationaux que suppose la création d’un tel dispositif. Cependant, un certain nombre de pays, comme la Belgique par exemple, y sont parvenus.
Alors je pose la question : pourquoi ne trouverions-nous pas une solution voisine de celle proposée déjà par l’APST et qui fonctionne à la satisfaction de tous ?
IFTM Top Resa, le grand salon de la profession, ouvre ses portes ce mardi 1er octobre à Paris. Le Groupe TourMaG.com veut profiter de cette tribune pour continuer à mobiliser professionnels et institutionnels autour de ce qui est devenu une “ardente obligation” pour la profession.
Nous vous invitons M. le Ministre à nous rendre visite en toute amitié sur le Stand H078 afin que nous puissions vous remettre les signatures de tous ceux qui ne veulent plus que leurs clients restent sur le tarmac.
Veuillez croire, M. le Ministre, en l’assurance de ma considération distinguée,
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
Voir tous les articles de Jean Da Luz
Voir tous les articles de Jean Da Luz