« Heureux comme Volotea en France » serait-on tenté de paraphraser en regardant le bilan de la compagnie espagnole et notamment son irrésistible ascension dans l’hexagone depuis son lancement il y a 12 ans.
Créée en 2012 par Carlos Muñoz et Lazaro Ros, Volotea est l’une des compagnies aériennes indépendantes à la croissance la plus rapide en Europe.
L’idée de départ était bonne. Relier, en Europe des capitales régionales et des petites et moyennes villes, là ou la solution « train » n’existe pas ou alors trop longue ou trop chère.
Créée en 2012 par Carlos Muñoz et Lazaro Ros, Volotea est l’une des compagnies aériennes indépendantes à la croissance la plus rapide en Europe.
L’idée de départ était bonne. Relier, en Europe des capitales régionales et des petites et moyennes villes, là ou la solution « train » n’existe pas ou alors trop longue ou trop chère.
Volotea : une croissance très rapide
A ses débuts, Volotea commence doucement avec 3 Boeing 717 en location.
Des appareils d’une centaine de sièges, plutôt âgés fabriqués par Mc Donnel Douglas avant d’être racheté par Boeing. Un avion n’ayant pas eu de succès commercial et qui n’était plus produit.
Après un premier vol entre Venise et Palerme, la compagnie développe les radiales européennes et très vite, ouvre une première base opérationnelle en France à Nantes dès juin 2012.
Lire aussi : Vols domestiques : pourquoi Volotea survole la concurrence" 🔑
Forts du succès des lignes ouvertes, les dirigeants ont pris la décision forte opportune de « changer de braquet » et d'investir dans une flotte plus fiable constituée d’Airbus, augmentant aussi les capacités.
Depuis, la compagnie n’a cessé de croitre et de consolider sa présence en Europe et particulièrement en France.
Des appareils d’une centaine de sièges, plutôt âgés fabriqués par Mc Donnel Douglas avant d’être racheté par Boeing. Un avion n’ayant pas eu de succès commercial et qui n’était plus produit.
Après un premier vol entre Venise et Palerme, la compagnie développe les radiales européennes et très vite, ouvre une première base opérationnelle en France à Nantes dès juin 2012.
Lire aussi : Vols domestiques : pourquoi Volotea survole la concurrence" 🔑
Forts du succès des lignes ouvertes, les dirigeants ont pris la décision forte opportune de « changer de braquet » et d'investir dans une flotte plus fiable constituée d’Airbus, augmentant aussi les capacités.
Depuis, la compagnie n’a cessé de croitre et de consolider sa présence en Europe et particulièrement en France.
La France, premier marché de Volotea.
Après Nantes, ce sont ouvertes les bases de Bordeaux, Strasbourg, Toulouse, Marseille, Lyon, Lille, Lourdes et Brest avec plus de 900 emplois directs cette année.
La France est donc devenue le 1er marché de Volotea avec une offre de près de 7,5 millions de sièges.
L’ouverture de nouvelles routes au départ des bases françaises se poursuit et vient renforcer la connectivité des territoires où elle est implantée pour atteindre aujourd’hui plus de 260 liaisons en France (+100 depuis 2019), dont 60 % sont sans concurrence.*
Beaucoup montrée du doigt durant ses premières années d’existence pour des problèmes récurrents d’annulations de vols et d'importants retards, la compagnie a fait des efforts pour rectifier le tir.
La situation s’est améliorée comme en témoigne ce prix de la "Meilleure compagnie aérienne à bas prix en Europe" obtenu aux World Airline Awards 2023.
La France est donc devenue le 1er marché de Volotea avec une offre de près de 7,5 millions de sièges.
L’ouverture de nouvelles routes au départ des bases françaises se poursuit et vient renforcer la connectivité des territoires où elle est implantée pour atteindre aujourd’hui plus de 260 liaisons en France (+100 depuis 2019), dont 60 % sont sans concurrence.*
Beaucoup montrée du doigt durant ses premières années d’existence pour des problèmes récurrents d’annulations de vols et d'importants retards, la compagnie a fait des efforts pour rectifier le tir.
La situation s’est améliorée comme en témoigne ce prix de la "Meilleure compagnie aérienne à bas prix en Europe" obtenu aux World Airline Awards 2023.
Diner surprise à Lyon
Lyon, 3e base de Volotea a donc été choisie pour fêter et honorer son 60 millionième passager, Grégoire Notton, ayant voyagé entre la Cité des Doges et la Capitale des Gaules le 31 mars dernier.
Heureux client qui s’est vu offrir un an de vols gratuits sur Volotea.
Lyon est aussi selon un communiqué de la compagnie « un symbole de son ancrage profond en France ».
Avec une croissance de plus de 65% de sa capacité de sièges l’année dernière et plus de 1,1 million de sièges prévus pour cette année, Volotea continue de renforcer sa présence dans la région lyonnaise avec une offre vers 40 destinations vers 11 pays européens.
Capitale du "bien manger", c’est donc autour d’un diner gastronomique dont le lieu avait été tenu secret que la compagnie avait convié ses invités, partenaires, clients, collaborateurs et journalistes.
Pas de « grande maison » lyonnaise, mais un endroit plutôt insolite : un hangar de l’aéroport de Lyon Bron avec à l’intérieur, un Airbus A320 de la compagnie, brillant de mille feux avec sous son aile de jolies tables dressées.
L’avion ne décollera pas, mais c’est quand même un voyage culinaire que les convives ont pu effectuer.
Aux commandes, le jeune Chef lyonnais Grégory Cuilleron et sa brigade avaient concocté un menu célébrant les saveurs des régions et villes européennes.
Honneur au pâté en croute lyonnais durant l’apéritif servi dans l’avion, puis de très belles et originales compositions de saveurs méditerranéennes, le chorizo, la crème de parmesan, la fleur d’oranger, le citron ou encore les olives de Kalamata.
Aussi, Volotea a annoncé lors de cette soirée que les passagers au départ de Lyon se verront offrir, cet été, une création exclusive du Chef Gregory Cuilleron le « Cookie à la praline by G.Cuilleron » gouté, approuvé et apprécié par TourMaG
Heureux client qui s’est vu offrir un an de vols gratuits sur Volotea.
Lyon est aussi selon un communiqué de la compagnie « un symbole de son ancrage profond en France ».
Avec une croissance de plus de 65% de sa capacité de sièges l’année dernière et plus de 1,1 million de sièges prévus pour cette année, Volotea continue de renforcer sa présence dans la région lyonnaise avec une offre vers 40 destinations vers 11 pays européens.
Capitale du "bien manger", c’est donc autour d’un diner gastronomique dont le lieu avait été tenu secret que la compagnie avait convié ses invités, partenaires, clients, collaborateurs et journalistes.
Pas de « grande maison » lyonnaise, mais un endroit plutôt insolite : un hangar de l’aéroport de Lyon Bron avec à l’intérieur, un Airbus A320 de la compagnie, brillant de mille feux avec sous son aile de jolies tables dressées.
L’avion ne décollera pas, mais c’est quand même un voyage culinaire que les convives ont pu effectuer.
Aux commandes, le jeune Chef lyonnais Grégory Cuilleron et sa brigade avaient concocté un menu célébrant les saveurs des régions et villes européennes.
Honneur au pâté en croute lyonnais durant l’apéritif servi dans l’avion, puis de très belles et originales compositions de saveurs méditerranéennes, le chorizo, la crème de parmesan, la fleur d’oranger, le citron ou encore les olives de Kalamata.
Aussi, Volotea a annoncé lors de cette soirée que les passagers au départ de Lyon se verront offrir, cet été, une création exclusive du Chef Gregory Cuilleron le « Cookie à la praline by G.Cuilleron » gouté, approuvé et apprécié par TourMaG
1200 lignes en plus !
Carloz Muñoz à gauche en compagnie de Gilles Gosselin responsable France le 9 avril dernier à Lyon Bron. Photo : C.Hardin
Pendant le diner et entre la soupe de fraises à l’huile d’olive et la madeleine fève tonka, nous avons pu questionner Carlos Muñoz sur sa stratégie, pour les années à venir.
TourMaG – Avec les performances des avions monocouloirs de type 321neo, n’êtes-vous pas tenté de sortir des frontières européennes pour aller sur le segment loisir long-courrier ?
Carlos Muñoz : Honnêtement c’est une très bonne question.
Comme vous le dites il y a maintenant des Airbus monocouloirs « long range » qui peuvent sortir de l’Europe. Mais sur les cinq prochaines années, nous ne prévoyons pas cela.
Aujourd’hui nous exploitons en Europe 450 lignes. Eh bien, nous pensons que nous pouvons encore ajouter 1200 lignes ! C’est-à-dire que nous avons la possibilité de devenir quatre fois plus gros en ne changeant pas notre activité et notre rayon d’action.
Pour le reste nous pourrons regarder un jour, mais nous ne sommes vraiment pas pressés.
TourMaG – Alors de nouvelles bases en France ?
Carlos Muñoz : Mais oui bien sur ! nous en avons déjà 9.
TourMaG – Vous pensez à des villes en particulier ?
Carlos Muñoz : J’en ai cinq en tête, mais nous attendons un peu avant de les dévoiler.
*Celeste, compagnie française qui tente de se lancer actuellement voudrait concurrencer Volotea sur la ligne Brest-Nice
TourMaG – Avec les performances des avions monocouloirs de type 321neo, n’êtes-vous pas tenté de sortir des frontières européennes pour aller sur le segment loisir long-courrier ?
Carlos Muñoz : Honnêtement c’est une très bonne question.
Comme vous le dites il y a maintenant des Airbus monocouloirs « long range » qui peuvent sortir de l’Europe. Mais sur les cinq prochaines années, nous ne prévoyons pas cela.
Aujourd’hui nous exploitons en Europe 450 lignes. Eh bien, nous pensons que nous pouvons encore ajouter 1200 lignes ! C’est-à-dire que nous avons la possibilité de devenir quatre fois plus gros en ne changeant pas notre activité et notre rayon d’action.
Pour le reste nous pourrons regarder un jour, mais nous ne sommes vraiment pas pressés.
TourMaG – Alors de nouvelles bases en France ?
Carlos Muñoz : Mais oui bien sur ! nous en avons déjà 9.
TourMaG – Vous pensez à des villes en particulier ?
Carlos Muñoz : J’en ai cinq en tête, mais nous attendons un peu avant de les dévoiler.
*Celeste, compagnie française qui tente de se lancer actuellement voudrait concurrencer Volotea sur la ligne Brest-Nice
Publié par Christophe Hardin Journaliste AirMaG - TourMaG.com
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