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Coronavirus : la pandémie est partie pour rester… 🔑

L'Editorial de Jean da Luz


Les professionnels ne croient plus à un retour à la normale en 2022. La résurgence de la pandémie oblige l’industrie à l’agilité pour pouvoir jongler avec les destinations accessibles et de plus en plus changeantes.


Rédigé par le Dimanche 14 Novembre 2021

Désormais, nous sommes quasiment sûrs que la Covid-19 n’est pas un épiphénomène. Qu’elle est partie pour rester, n’en déplaise à tous ceux qui en minimisent la gravité pour mieux défendre leurs thèses anti-vaccin./crédit DepositPhoto
Désormais, nous sommes quasiment sûrs que la Covid-19 n’est pas un épiphénomène. Qu’elle est partie pour rester, n’en déplaise à tous ceux qui en minimisent la gravité pour mieux défendre leurs thèses anti-vaccin./crédit DepositPhoto
Malgré son taux élevé de vaccination, la France connaît un nouveau regain de cas de coronavirus.

Partout en Europe et particulièrement à l’Est, les signes avant-coureurs d’une nouvelle flambée de Covid-19, ne fait plus de doute.

L’Allemagne fait face à une situation dramatique, Amsterdam confine pour trois semaines et l’Autriche durcit ses contrôles.




La Covid-19 n’est pas un épiphénomène.


En France aussi, la pandémie gagne du terrain et l’OMS met en garde l’Europe toute entière contre cette 5e vague qui frappe à nos portes.

La situation avait été prévue par les spécialistes comme celle d’un scénario très probable, compte tenu de la chute de température, du retour de la grippe et d’autres petites bestioles qui squattent sans crier gare nos organismes.

Désormais, nous sommes quasiment sûrs que la Covid-19 n’est pas un épiphénomène.

Qu’elle est partie pour rester, n’en déplaise à tous ceux qui en minimisent la gravité pour mieux défendre leurs thèses anti-vaccin.

L’hypothèse fait consensus dans le milieu médical. Eric D'Ortenzio, médecin-épidémiologiste et membre de l'agence ANRS (Maladies infectieuses émergentes (LIRE) "ne pense pas qu’on puisse parler d'éradication d’une maladie comme la Covid-19".

Bien entendu, ailleurs ce n’est pas mieux. Tous les continents se posent la question de l’ouverture aux visiteurs.

De l’Asie à l’Océanie en passant par les Amériques, la valse-hésitation bat son plein. La carte des pays et leurs couleurs respectives (LIRE) parfois si vite que ça vire au feu clignotant.

Pour les professionnels, le compte n'y est pas...

Les destinations préférées des Français ne font pas exception. Entre un Maghreb entre-ouvert, une réouverture timide pour la Thaïlande et une Ile Maurice qui s’interroge de nouveau sur la situation sanitaire, ce n’est pas vraiment la joie pour les professionnels…

Heureusement, quelques pays parviennent à tirer leur épingle du jeu. Le long courrier s’est reporté comme un seul homme vers la République Dominicaine ou les pays du Moyen Orient.

Et comme par hasard ce sont deux exemples qui affichent les meilleurs taux de vaccination de la population, grâce à une politique volontariste en la matière.

Et même si les Etats-Unis constituent un phare dans le brouillard ambiant... cela ne suffira pas. Ce qu’on retient de tout ça c’est qu’il faudra se montrer très agile dans le choix des marchés et des produits pour tirer son épingle du jeu dans les mois à venir, car le compte n’y est pas.

Autrement dit, ce n’est pas en 2022 que l’industrie du tourisme reviendra à la normale. L’horizon ressemble de plus en plus à un mirage : plus on avance et plus il recule. Inquiétant.

Sans vaccin, point de salut !

Heureusement, l’Etat n’a pas complètement retiré la “béquille” qui permet aujourd’hui à beaucoup d’opérateurs de tenir en attendant des jours meilleurs.

Enfin, la leçon suprême de cette situation tient en une phrase : sans vaccin, point de salut.

Et même avec, on n’est pas tirés d’affaire pour autant. Il suffit de constater la diminution de l’immunité chez ceux qui ont des schémas complets et à qui on demande de “passer la 3e”.

Si la France fait pour l’instant mieux que ses voisins, cela pourrait ne pas durer si la vague devenait déferlante. Et comme le virus voyage sans passeport, si nous voulons nous sauver, il faudra aussi sauver tous ceux qui, aujourd'hui, n'ont pas les moyens de mener une vaccination massive.

Les immunologistes s'accordent pour dire que cela ne suffira pas mais que "la seule certitude, c'est que la vaccination va sauver des vies".

Alors oui, il va falloir l’envisager rapidement, cette ardente obligation obligatoire de se faire vacciner. Une décision qui demandera un vrai courage politique dans une période électorale délicate pour le pouvoir en place.

Mais a-t-on encore vraiment le choix ?

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Jean Da Luz L'éditorial de Jean Da Luz Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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Tags : apst, thomas cook
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