Le taux des 55-64 ans pointant à Pôle emploi a explosé de 41% de 2008 à 2011 pour atteindre 6,5%. En résumé : savourez votre employabilité entre 30 et 44 ans car elle est à son zénith, au-delà les choses peuvent se compliquer… - DR Fotolia
Une récente étude menée aux Etats-Unis par le media social Bullhorn Reach révèle que les candidats ayant connu une longue période de chômage (au moins 2 ans) ont plus de difficultés à se faire recruter que des personnes dont le casier judiciaire n’est pas vierge !
L’étude s’est concentrée auprès d’une population de chargés de recrutement, sur la détection des barrières à l’emploi et des causes les plus fréquentes d’incapacité à se faire recruter.
Les résultats ont montré que pour 39% des recruteurs, l’instabilité caractérisée par des sauts de puces d’un emploi à l’autre représente la cause la plus fréquente, alors que pour 31%, le fait d’être sans emploi était un obstacle majeur et pour 28% des trous dans le CV étaient ressentis comme éliminatoires.
Quand ils étaient interrogés sur les employés les plus délicats à recruter, 44% citaient spontanément « quelqu’un resté sans travail pendant 2 ans serait le cas le plus difficile », suivis par 31% qui mentionnaient « un casier judiciaire avec condamnation » comme le point rédhibitoire.
L’étude s’est concentrée auprès d’une population de chargés de recrutement, sur la détection des barrières à l’emploi et des causes les plus fréquentes d’incapacité à se faire recruter.
Les résultats ont montré que pour 39% des recruteurs, l’instabilité caractérisée par des sauts de puces d’un emploi à l’autre représente la cause la plus fréquente, alors que pour 31%, le fait d’être sans emploi était un obstacle majeur et pour 28% des trous dans le CV étaient ressentis comme éliminatoires.
Quand ils étaient interrogés sur les employés les plus délicats à recruter, 44% citaient spontanément « quelqu’un resté sans travail pendant 2 ans serait le cas le plus difficile », suivis par 31% qui mentionnaient « un casier judiciaire avec condamnation » comme le point rédhibitoire.
Plus de demande pour les quadras que pour les jeunes
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Les autres statistiques de cette étude démontrent que :
- 70 % des recruteurs interrogés ont affirmé que les trentenaires sont les plus faciles à positionner sur des ouvertures de poste.
- plus de la majorité affirment qu’il y a plus de demande pour les quadras que pour les jeunes âgés d’une vingtaine d’années.
- seul 1% estiment que les quinquagénaires sont les plus faciles à placer...
Retour sur le marché français. Alors qu’il semble légitime de s’alarmer du taux de chômage des jeunes (22,7% des moins de 25 ans au deuxième trimestre 2012, selon l’INSEE), je constate au quotidien combien il est dur pour des profils confirmés (je me refuse à nommer des candidats de 45 ans « seniors » au risque de penser que l’on nommera prochainement les actifs de 50 ans vétérans et ceux de 60... fossiles !) de mettre ses compétences au service d’un nouvel employeur.
- 70 % des recruteurs interrogés ont affirmé que les trentenaires sont les plus faciles à positionner sur des ouvertures de poste.
- plus de la majorité affirment qu’il y a plus de demande pour les quadras que pour les jeunes âgés d’une vingtaine d’années.
- seul 1% estiment que les quinquagénaires sont les plus faciles à placer...
Retour sur le marché français. Alors qu’il semble légitime de s’alarmer du taux de chômage des jeunes (22,7% des moins de 25 ans au deuxième trimestre 2012, selon l’INSEE), je constate au quotidien combien il est dur pour des profils confirmés (je me refuse à nommer des candidats de 45 ans « seniors » au risque de penser que l’on nommera prochainement les actifs de 50 ans vétérans et ceux de 60... fossiles !) de mettre ses compétences au service d’un nouvel employeur.
Avant 30 ans ou après 45 ans... dur dur d'être embauché !
Le pays a-t-il les moyens de laisser à l’écart du marché un tel vivier de compétences sous couvert d’idées reçues telles que le manque de flexibilité ou le coût salarial, sans même envisager le retour sur investissement lié au partage d’expérience ?
D’après une photographie du marché de l’emploi publiée en 2011 par l’INSEE, en six ans, le taux d'emploi des 55-64 ans n'a progressé que de 3 points, pour atteindre 41,5%, un niveau encore bien en deçà de la moyenne européenne.
La grande majorité des profils confirmés qui sont venus gonfler les rangs des actifs sur le marché du travail s'est en réalité, crise oblige, retrouvée… au chômage.
Le taux des 55-64 ans pointant à Pôle emploi a en effet explosé de 41% de 2008 à 2011 - soit le double de la progression du taux de chômage général - pour atteindre 6,5%.
En résumé : savourez votre employabilité entre 30 et 44 ans car elle est à son zénith, au-delà les choses peuvent se compliquer…
En effet, aussi hallucinant que cela puisse paraître, le terme de senior est souvent employé dès 45 ans… sachant que selon l’INED* (institut national des études démographiques) en 2011, l’espérance de vie d’une femme de 60 ans était de 27,3 ans et celle d’un homme du même âge était de 22,5 ans… cherchez l’erreur !
(*Source : http://www.ined.fr/fr/france/mortalite_causes_deces/esperance_vie/)
D’après une photographie du marché de l’emploi publiée en 2011 par l’INSEE, en six ans, le taux d'emploi des 55-64 ans n'a progressé que de 3 points, pour atteindre 41,5%, un niveau encore bien en deçà de la moyenne européenne.
La grande majorité des profils confirmés qui sont venus gonfler les rangs des actifs sur le marché du travail s'est en réalité, crise oblige, retrouvée… au chômage.
Le taux des 55-64 ans pointant à Pôle emploi a en effet explosé de 41% de 2008 à 2011 - soit le double de la progression du taux de chômage général - pour atteindre 6,5%.
En résumé : savourez votre employabilité entre 30 et 44 ans car elle est à son zénith, au-delà les choses peuvent se compliquer…
En effet, aussi hallucinant que cela puisse paraître, le terme de senior est souvent employé dès 45 ans… sachant que selon l’INED* (institut national des études démographiques) en 2011, l’espérance de vie d’une femme de 60 ans était de 27,3 ans et celle d’un homme du même âge était de 22,5 ans… cherchez l’erreur !
(*Source : http://www.ined.fr/fr/france/mortalite_causes_deces/esperance_vie/)
Thierry Baux, 49 ans, est diplômé de l'Ecole Supérieure de Gestion et « Green Belt » 6 Sigma.
Il est Fondateur-Gérant de B-Ressource qu'il a créé en 2006, après plusieurs expériences de direction de centre de profits dans l'industrie du tourisme et du transport aérien.
Il débute sa carrière dans des fonctions commerciales et marketing au sein de Compagnies Aériennes, puis rejoint Mercuri-Urval en tant que Consultant durant 3 ans.
Il dirige l'équipe Commerciale et Marketing de Sixt par la suite, et intègre Air Canada en 1999, pour en devenir le Directeur Général France et Moyen Orient en 2000.
En 2005, il rejoint Expédia en tant que Regional Director Southern Europe / Middle East.
Il est Fondateur-Gérant de B-Ressource qu'il a créé en 2006, après plusieurs expériences de direction de centre de profits dans l'industrie du tourisme et du transport aérien.
Il débute sa carrière dans des fonctions commerciales et marketing au sein de Compagnies Aériennes, puis rejoint Mercuri-Urval en tant que Consultant durant 3 ans.
Il dirige l'équipe Commerciale et Marketing de Sixt par la suite, et intègre Air Canada en 1999, pour en devenir le Directeur Général France et Moyen Orient en 2000.
En 2005, il rejoint Expédia en tant que Regional Director Southern Europe / Middle East.
Diriger une société de conseil en ressources humaines est un baromètre, un observatoire des tendances et comportements humains dans l’écosystème du monde du travail ; tout simplement le reflet d’une époque.
Décrypter et intégrer ses lois, ses non-dits, sa violence aussi... peuvent contribuer à naviguer dans cette jungle et d’atteindre ses objectifs d’épanouissement, de réussite sociale et/ou matérielle… bref de contribuer au succès professionnel
Voilà l'objectif, en toute modestie de cette rubrique sur les relations employeurs-employés, sur les pratiques et les anecdotes qui accompagnent la vie professionnelle de chacun d’entre nous.
Décrypter et intégrer ses lois, ses non-dits, sa violence aussi... peuvent contribuer à naviguer dans cette jungle et d’atteindre ses objectifs d’épanouissement, de réussite sociale et/ou matérielle… bref de contribuer au succès professionnel
Voilà l'objectif, en toute modestie de cette rubrique sur les relations employeurs-employés, sur les pratiques et les anecdotes qui accompagnent la vie professionnelle de chacun d’entre nous.