De nouvelles extensions arrivent sur le marché. C’est le moment de se poser les bonnes questions : faut-il réserver son nom de domaine en .voyage ? Ou rester sur les génériques comme .com ou .fr ? © Jérôme Rommé - Fotolia.com
Vous pouvez réserver votre nom de domaine en .voyage, comme en .paris, en .musique, etc.
C’est nouveau. Mais est-ce utile ? L’exemple du .travel, est bien là pour nous démontrer le contraire...
A ce jour, quelle est la problématique ? En fonction de votre positionnement de marque, quelles sont les orientations à prendre ?
Le marché des noms de domaine va connaître d’importantes mutations avec l’ouverture de centaines ou de milliers de nouvelles extensions.
Pour comprendre les raisons qui ont contribué à faire naître de nouvelles extensions, il faut connaître la situation actuelle. Le générique en .com est saturé : il y a déjà 100 millions de noms de domaine réservés. Il est évident qu’il n’y a plus de place pour les entrants, d’où la création de nouveaux territoires.
Concernant le .fr , il y a 2,7 millions de nom de domaine réservés.
C’est nouveau. Mais est-ce utile ? L’exemple du .travel, est bien là pour nous démontrer le contraire...
A ce jour, quelle est la problématique ? En fonction de votre positionnement de marque, quelles sont les orientations à prendre ?
Le marché des noms de domaine va connaître d’importantes mutations avec l’ouverture de centaines ou de milliers de nouvelles extensions.
Pour comprendre les raisons qui ont contribué à faire naître de nouvelles extensions, il faut connaître la situation actuelle. Le générique en .com est saturé : il y a déjà 100 millions de noms de domaine réservés. Il est évident qu’il n’y a plus de place pour les entrants, d’où la création de nouveaux territoires.
Concernant le .fr , il y a 2,7 millions de nom de domaine réservés.
On est à un tournant
Il est clair que nous sommes en présence d’une situation inédite.
Même s’il n’est pas évident de maîtriser l’opacité des algorithmes de Google, nous sommes quand même, avec les extensions actuelles, dans un terrain connu.
Ce n’est pas le cas avec les nouvelles comme le confirme Julien Naillet, responsable communication et partenariats à l’AFNIC : « Nous sommes à un tournant. Il n’y a pas encore de réflex d’usage avec les nouvelles extensions et nous ne savons pas encore comment les moteurs de recherche vont les repérer.
Ce qui est certain c’est la nécessité de mettre en place un marketing spécifique pour promouvoir la famille que vous allez choisir. »
C’est à ce niveau que l’enjeu sera le plus déterminant.
Même s’il n’est pas évident de maîtriser l’opacité des algorithmes de Google, nous sommes quand même, avec les extensions actuelles, dans un terrain connu.
Ce n’est pas le cas avec les nouvelles comme le confirme Julien Naillet, responsable communication et partenariats à l’AFNIC : « Nous sommes à un tournant. Il n’y a pas encore de réflex d’usage avec les nouvelles extensions et nous ne savons pas encore comment les moteurs de recherche vont les repérer.
Ce qui est certain c’est la nécessité de mettre en place un marketing spécifique pour promouvoir la famille que vous allez choisir. »
C’est à ce niveau que l’enjeu sera le plus déterminant.
Protéger sa marque
La situation n’est pas la même pour les nouveaux entrants et les marques établies.
Pour ces premiers, si leur notoriété est faible, une extension qui correspond à leur secteur d’activité comporte quelques avantages :
• trouver une place sans dénaturer sa marque, puisque le .com est saturé, et le .fr commence à l'être,
• et également bénéficier d’un territoire qui permet une identification plus rapide à son domaine d’appartenance.
Dans le cas d’une marque établie, c’est surtout une question de protection.
L’exercice est le même qu’avec votre nom de domaine existant.
Pour éviter les détournements, il faut acheter les noms proches ou très proches du vôtre.
Imaginer un clubmed.voyage ou un marmara.voyage réservés par « des petits malins » qui souhaitent profiter de la notoriété des majors ou pire les faire chanter...
La prudence pousse à réserver les nouvelles extensions pour protéger ses marques.
Pour ces premiers, si leur notoriété est faible, une extension qui correspond à leur secteur d’activité comporte quelques avantages :
• trouver une place sans dénaturer sa marque, puisque le .com est saturé, et le .fr commence à l'être,
• et également bénéficier d’un territoire qui permet une identification plus rapide à son domaine d’appartenance.
Dans le cas d’une marque établie, c’est surtout une question de protection.
L’exercice est le même qu’avec votre nom de domaine existant.
Pour éviter les détournements, il faut acheter les noms proches ou très proches du vôtre.
Imaginer un clubmed.voyage ou un marmara.voyage réservés par « des petits malins » qui souhaitent profiter de la notoriété des majors ou pire les faire chanter...
La prudence pousse à réserver les nouvelles extensions pour protéger ses marques.
Le .travel est-il un bon exemple ?
C’est plutôt un contrexemple. Le .travel n’a pas pris. Le nombre d’enregistrements sous ce label reste faible.
À peine plus de 20 000 en 7 ans d’existence ! C’est faible.
On peut avancer 3 raisons pour expliquer cette performance plutôt médiocre :
• Travel est un mot anglais, ce qui ne facilite pas son adoption par le public hexagonal. Pour autant sa percée outre-Manche n’est pas plus significative.
• Les conditions d’obtention sont assez contraignantes.
• Les usages, avec cette extension, ne sont pas développés.
Le .voyage va-t-il connaître la même situation? L’extension .voyage fait partie des premières extensions francophones à voir le jour.
Il est fort à parier que le .voyage ne subira pas le même sort que le .travel. C’est français et s’identifie parfaitement à sa famille. Ses conditions d’adoption sont infiniment plus faciles que le .travel.
Maintenant, il faut que les réflexes soient pris, ce qui n’est pas encore le cas.
Il faut laisser du temps au temps, mais pas trop pour ne pas risquer de voir passer le wagon, surtout si à l’avenir, le .voyage s’impose.
À peine plus de 20 000 en 7 ans d’existence ! C’est faible.
On peut avancer 3 raisons pour expliquer cette performance plutôt médiocre :
• Travel est un mot anglais, ce qui ne facilite pas son adoption par le public hexagonal. Pour autant sa percée outre-Manche n’est pas plus significative.
• Les conditions d’obtention sont assez contraignantes.
• Les usages, avec cette extension, ne sont pas développés.
Le .voyage va-t-il connaître la même situation? L’extension .voyage fait partie des premières extensions francophones à voir le jour.
Il est fort à parier que le .voyage ne subira pas le même sort que le .travel. C’est français et s’identifie parfaitement à sa famille. Ses conditions d’adoption sont infiniment plus faciles que le .travel.
Maintenant, il faut que les réflexes soient pris, ce qui n’est pas encore le cas.
Il faut laisser du temps au temps, mais pas trop pour ne pas risquer de voir passer le wagon, surtout si à l’avenir, le .voyage s’impose.
L’avenir
Le .paris est encore balbutiant, mais il est tellement prometteur, que nous pouvons parier, à terme, sur son succès. © Jérôme Rommé - Fotolia.com
On ne mesure pas encore le temps qu’il faudra pour qu’une nouvelle extension puisse s’imposer.
Ce qui est presque certain, c’est qu’elles vont finir par réussir. Ce sera l’effet « habitude ».
Avec la pratique, la notion de territoire va créer des usages.
Le .paris est encore balbutiant, mais il est tellement prometteur, que nous pouvons parier, à terme, sur son succès.
Ce dernier entraînera celui d’autres villes ou régions.
Des marques emblématiques vont créer aussi des nouveaux réflexes en poussant leur secteur d’activité. C’est déjà le cas avec l’automobile pour l’extension « véhicule ».
La jeune génération oubliera vite le .com si elle trouve plus cohérent d’aller directement, par exemple, sur .musique si c’est plus parlant pour elle.
Ce qui est presque certain, c’est qu’elles vont finir par réussir. Ce sera l’effet « habitude ».
Avec la pratique, la notion de territoire va créer des usages.
Le .paris est encore balbutiant, mais il est tellement prometteur, que nous pouvons parier, à terme, sur son succès.
Ce dernier entraînera celui d’autres villes ou régions.
Des marques emblématiques vont créer aussi des nouveaux réflexes en poussant leur secteur d’activité. C’est déjà le cas avec l’automobile pour l’extension « véhicule ».
La jeune génération oubliera vite le .com si elle trouve plus cohérent d’aller directement, par exemple, sur .musique si c’est plus parlant pour elle.
Accompagner ces évolutions
Julien Naillet conclut : « Les adresses vont correspondre davantage à un besoin. Évidemment, l’avantage c’est de bénéficier d’un ciblage plus fin.
Pourtant, on est au tout début et il ne faut pas négliger les efforts marketing pour accompagner ces évolutions. »
Aujourd’hui, ces besoins ne sont pas encore inscrits dans les habitudes de consommation.
Rien ne presse, si ce n’est qu’il faut prévoir l’avenir et il est toujours plus proche qu’on le croit.
Pourtant, on est au tout début et il ne faut pas négliger les efforts marketing pour accompagner ces évolutions. »
Aujourd’hui, ces besoins ne sont pas encore inscrits dans les habitudes de consommation.
Rien ne presse, si ce n’est qu’il faut prévoir l’avenir et il est toujours plus proche qu’on le croit.
A propos de l’Afnic
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L'Afnic est une association à but non lucratif qui se positionne comme fournisseur de solutions techniques et de services de registre.
Capitalisant sur son cœur de métier, l’AFNIC se positionne comme opérateur technique de registre pour le compte de sociétés ayant décidé de porter des projets de TLD.
Elle dispose d’expertises et est force de conseil
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