FlyView élargit ses expériences avec le survol de la France

L’embarquement près de la place de l’Opéra est scénarisé à la manière « Disneyland », avec accueil et démonstration dans un premier sas par une « technicienne » de la mission et passage ensuite dans la salle d’envol où une vingtaine de « jetpacks » montés sur vérin et connectés chacun à un casque de réalité virtuelle attend les passagers-pilotes.

Une fois le casque sur la tête, le scénario se poursuit avec un nouveau passage « virtuel » dans le hall d’embarquement pour rejoindre Ariane, la cheffe de mission, et commencer le voyage.

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Il est le fruit d’une création hybride qui associe la vidéo filmée à 360° en qualité 8K, à bord d’un ULM qui autorise de très longues séquences sans coupure, avec des séquences reconstituées en 3D temps réel.

Le passage de l’un à l’autre est imperceptible grâce à des mois de montage du studio Backlight, spécialiste de la réalité immersive.

En suivant Ariane, le voyageur survole successivement le village de Gordes, les falaises d’Étretat, Azay-le-Rideau et Villandry, le château de Chenonceau, le pont du Gard, la chaîne des volcans d’Auvergne, la cité de Carcassonne, l’abbaye du Mont Saint-Michel, le village de Kaysersberg, la Petite Venise de Colmar, les remparts de Saint-Malo, Paris pour finir en apothéose nature autour du Mont-Blanc et du parc naturel du Vercors.

Pendant ce périple de 20 minutes environ, chaque pilote a l’occasion de prendre les commandes de son jetpack et de se livrer à des exercices de pilotage autour de quelques-uns des sites : les falaises d’Étretat, le Mont Saint-Michel et dans un étonnant canyon virtuel au pied du Mont Blanc.

Cette expérience de réalité virtuelle conjugue plusieurs techniques originales, propres à la start-up FlyView et à ses partenaires.

Elle a nécessité de nombreuses autorisations, accordées grâce à l’implication du Centre des Monuments Nationaux qui a ouvert ses sites pour mieux les faire connaître avec un regard original.

Atout France s’est aussi mis de la partie, considérant ce survol comme une formidable introduction à la visite réelle des chefs-d’œuvre historiques ou culturels du pays.

L’agence compte bien utiliser une version « light » du programme et des équipements pour proposer ce voyage à ses partenaires lors de salons professionnels ou de rendez-vous de promotion.

Une démonstration est prévue lors du prochain Rendez-Vous en France de mars 2023 à la Porte de Versailles.

FlyView, entreprise soutenue par ses actionnaires privés et la Caisse des Dépôts, a profité de la période de confinement pour filmer les monuments et les sites quasiment vierges de touristes.

Plus de 8 mois de tournage et 50 heures de rush sont concentrés en 12 minutes de vidéo auxquels s’ajoutent 8 minutes de création numérique à très haute définition. Le résultat est proprement spectaculaire.

Limité dans ses projets par la pandémie, FlyView reprend son plan de développement. Outre le site d’origine rue du 4-Septembre à Paris, il négocie avec Aéroports de Paris pour installer une antenne dans l’un des terminaux de Roissy-CDG, en direction des passagers internationaux.

Le second volet du développement passe par le déploiement du concept dans quelques grandes métropoles françaises. Avec près de 400 000 clients depuis la création en 2018, FlyView compte bien passer à la vitesse supérieure et multiplier les partenariats comme il l’a fait avec les deux institutions publiques.

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