On les pensait vouées à disparaître, face au ferroviaire et face aux considérations écologiques.
Force est de constater que les liaisons domestiques aériennes françaises semblent faire mieux que résister, au regard de l’engouement des compagnies à bas coûts.
Un phénomène alimenté depuis 2 années par la crise sanitaire et les interdictions de voyages long-courriers.
A commencer par Volotea, la compagnie à bas coûts espagnole spécialisée dans les liaisons entre les capitales régionales , qui ouvrira sa 7e base en France en mai 2022, à Lille Lesquin.
Pour sa saison d’été 2022, le transporteur annonce exploiter au maximum 59 liaisons domestiques en France (auxquelles s’ajoutent 113 liaisons vers l’international). « En termes de places en France, c’est une croissance de 47% par rapport à 2019 tant si l’on compte la période juin-septembre (2,6 millions de places) que le plein été (plus de 4,2 millions de places) », fait savoir la direction de la compagnie à TourMaG.
Force est de constater que les liaisons domestiques aériennes françaises semblent faire mieux que résister, au regard de l’engouement des compagnies à bas coûts.
Un phénomène alimenté depuis 2 années par la crise sanitaire et les interdictions de voyages long-courriers.
A commencer par Volotea, la compagnie à bas coûts espagnole spécialisée dans les liaisons entre les capitales régionales , qui ouvrira sa 7e base en France en mai 2022, à Lille Lesquin.
Pour sa saison d’été 2022, le transporteur annonce exploiter au maximum 59 liaisons domestiques en France (auxquelles s’ajoutent 113 liaisons vers l’international). « En termes de places en France, c’est une croissance de 47% par rapport à 2019 tant si l’on compte la période juin-septembre (2,6 millions de places) que le plein été (plus de 4,2 millions de places) », fait savoir la direction de la compagnie à TourMaG.
Là où le train n’est pas pertinent
Même son de cloche chez la première compagnie low cost opérant dans l’Hexagone : la britannique easyJet.
Depuis ses 7 bases et 23 aéroports français, le dernier en date étant Limoges à partir de mai, la compagnie orange proposera cette année 43 lignes domestiques, soit près de la moitié de son offre en France.
« Avec un focus sur les lignes transversales reliant les régions entre elles, hors Paris, là où le train est moins pertinent », glisse la direction française d’easyJet. Ceci aussi car « les Français restent les premiers touristes dans leur pays, il y a donc une demande spontanée et à l’année ».
« La pandémie a permis aux Français de redécouvrir la France, et cette tendance devrait continuer même si les vacances à l’étranger repartiront », poursuit un porte-parole de la compagnie anglaise, parlant d’un phénomène de report de la demande sur les lignes domestiques, Corse en tête.
Les fréquences annoncées par easyJet pour l’été 2022 ne trompent pas : jusqu’à 10 vols par jour sur Paris-Toulouse, 11 sur Paris-Nice, 4 sur Lyon-Nantes, 2 sur Bordeaux-Nice et Toulouse-Nantes… Des lignes autant alimentées par le trafic loisirs que par les voyageurs d’affaires, dont la part, selon les horaires de la journée, peut désormais atteindre les 50%.
Depuis ses 7 bases et 23 aéroports français, le dernier en date étant Limoges à partir de mai, la compagnie orange proposera cette année 43 lignes domestiques, soit près de la moitié de son offre en France.
« Avec un focus sur les lignes transversales reliant les régions entre elles, hors Paris, là où le train est moins pertinent », glisse la direction française d’easyJet. Ceci aussi car « les Français restent les premiers touristes dans leur pays, il y a donc une demande spontanée et à l’année ».
« La pandémie a permis aux Français de redécouvrir la France, et cette tendance devrait continuer même si les vacances à l’étranger repartiront », poursuit un porte-parole de la compagnie anglaise, parlant d’un phénomène de report de la demande sur les lignes domestiques, Corse en tête.
Les fréquences annoncées par easyJet pour l’été 2022 ne trompent pas : jusqu’à 10 vols par jour sur Paris-Toulouse, 11 sur Paris-Nice, 4 sur Lyon-Nantes, 2 sur Bordeaux-Nice et Toulouse-Nantes… Des lignes autant alimentées par le trafic loisirs que par les voyageurs d’affaires, dont la part, selon les horaires de la journée, peut désormais atteindre les 50%.
Air France : Transavia plutôt que Hop
Le phénomène est en même temps suivi par notre compagnie nationale depuis 2020. Alors que l’avenir de sa filiale domestique Hop est plutôt à la rationalisation et la réduction de taille, Air France mise désormais pour le domestique sur sa filiale à bas coûts et en pleine expansion : Transavia.
Pour l’été 2022, cette dernière se félicite déjà du lancement de 6 nouvelles lignes domestiques : Orly-Perpignan, Orly-Pau, Marseille-Lille, Marseille-Rennes, Toulouse- Rennes et Nantes-Figari.
Au total ce sont pas moins de 29 liaisons domestiques France que l’on compte au programme de la low cost du groupe Air France sur l’été 2022. Ceci au départ d’Orly, Nantes, Montpellier, Brest, Lille, Marseille et Toulouse.
Enfin du côté de Ryanair, la compagnie ultra low cost qui compte s’emparer du quart du ciel européen d’ici 3 ans, on opérait cet hiver 7 lignes domestiques au départ des nouvelles bases françaises. Et d’autres nouvelles routes, à l’instar d’un inédit Marseille-La Rochelle, sont déjà annoncées pour l’été prochain.
Pour l’été 2022, cette dernière se félicite déjà du lancement de 6 nouvelles lignes domestiques : Orly-Perpignan, Orly-Pau, Marseille-Lille, Marseille-Rennes, Toulouse- Rennes et Nantes-Figari.
Au total ce sont pas moins de 29 liaisons domestiques France que l’on compte au programme de la low cost du groupe Air France sur l’été 2022. Ceci au départ d’Orly, Nantes, Montpellier, Brest, Lille, Marseille et Toulouse.
Enfin du côté de Ryanair, la compagnie ultra low cost qui compte s’emparer du quart du ciel européen d’ici 3 ans, on opérait cet hiver 7 lignes domestiques au départ des nouvelles bases françaises. Et d’autres nouvelles routes, à l’instar d’un inédit Marseille-La Rochelle, sont déjà annoncées pour l’été prochain.
Moins de 2h30
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Rappelons que la loi Climat et Résilience, votée en 2021, prévoit de supprimer les lignes intérieures dès lors qu’il existe une alternative ferroviaire en moins de 2h30.
Une loi qui ne devrait avoir que peu d’impact sur les programmes de vols des compagnies : seules quatre lignes, déjà abandonnées par Air France, étaient concernées : Paris Orly-Bordeaux, Paris Orly-Lyon, Paris Orly-Nantes et Lyon-Marseille.
« Nous n’opérons pas de lignes domestiques là où il existe des connexions directes de 2h30 en train. A ce titre, nous ne sommes pas impactés par la nouvelle réglementation française », ajoute en ce sens la direction d’easyJet.
D’autant plus qu’en toute fin d’année 2021, la Commission européenne a lancé une procédure d’examen contre cette mesure des 2h30, jugée « inefficace », voire « démagogique et cosmétique » par plusieurs observateurs du secteur.
Une enquête qui faisait suite à une plainte déposée par plusieurs associations, dont le Syndicat des compagnies aériennes autonomes (Scara, l’Union des aéroports français (UAF) et l'Association des aéroports européens (ACI).
Une loi qui ne devrait avoir que peu d’impact sur les programmes de vols des compagnies : seules quatre lignes, déjà abandonnées par Air France, étaient concernées : Paris Orly-Bordeaux, Paris Orly-Lyon, Paris Orly-Nantes et Lyon-Marseille.
« Nous n’opérons pas de lignes domestiques là où il existe des connexions directes de 2h30 en train. A ce titre, nous ne sommes pas impactés par la nouvelle réglementation française », ajoute en ce sens la direction d’easyJet.
D’autant plus qu’en toute fin d’année 2021, la Commission européenne a lancé une procédure d’examen contre cette mesure des 2h30, jugée « inefficace », voire « démagogique et cosmétique » par plusieurs observateurs du secteur.
Une enquête qui faisait suite à une plainte déposée par plusieurs associations, dont le Syndicat des compagnies aériennes autonomes (Scara, l’Union des aéroports français (UAF) et l'Association des aéroports européens (ACI).