A toutes les époques, il y a eu des femmes intrépides et curieuses, des exploratrices, des commerçantes, des religieuses, des soldates, des princesses servant de médiatrices entre les familles nobles européennes… sauf que l’histoire étant écrite par les vainqueurs, elles ont été le plus souvent oubliées - Depositphotos.com, 4masik
Les stéréotypes ont la vie dure. La figure de Pénélope, femme docile et patiente attendant de longues années le retour de son infatigable Ulysse, contribue à perpétuer, dans les imaginaires occidentaux, une représentation féminine certes dominante mais loin de refléter la réalité.
D’autant que la littérature de l’Antiquité grecque a connu des voyageuses qui ont accompli des voyages de plusieurs milliers de kilomètres autour de la Méditerranée, comme le signale l’universitaire Sophie Lalanne dans un excellent ouvrage sur le sujet* et que l’on connait même les pérégrinations de ces femmes assyriennes.
Autre exemple : les « sagas islandaises » qui évoquent cette indomptable voyageuse que fut Gudrid Thorbjarnardottir qui autour de l’an 1000 voyagea en solitaire jusqu’à Rome en enfantant plusieurs fois durant sa route.
Et que dire de la culture des Européens qui devrait avoir en mémoire l’intrépide Aliénor d’Aquitaine qui écuma les routes d’Europe écartelée entre ses deux époux, roi d’Angleterre et roi de France, puis plus tard partie sauver son fils Richard Cœur de Lion !
A toutes les époques, il y eut des femmes intrépides et curieuses, des exploratrices, des commerçantes, des religieuses, des soldates, des princesses servant de médiatrices entre les familles nobles européennes… sauf que l’histoire étant écrite par les vainqueurs, elles ont été le plus souvent oubliées.
A moins, comme le dit l’anthropologue Jean Didier Urbain, qu’il s’agisse d’un « conditionnement anthropologique tenace » : les femmes à la maison, les hommes à la chasse !
D’autant que la littérature de l’Antiquité grecque a connu des voyageuses qui ont accompli des voyages de plusieurs milliers de kilomètres autour de la Méditerranée, comme le signale l’universitaire Sophie Lalanne dans un excellent ouvrage sur le sujet* et que l’on connait même les pérégrinations de ces femmes assyriennes.
Autre exemple : les « sagas islandaises » qui évoquent cette indomptable voyageuse que fut Gudrid Thorbjarnardottir qui autour de l’an 1000 voyagea en solitaire jusqu’à Rome en enfantant plusieurs fois durant sa route.
Et que dire de la culture des Européens qui devrait avoir en mémoire l’intrépide Aliénor d’Aquitaine qui écuma les routes d’Europe écartelée entre ses deux époux, roi d’Angleterre et roi de France, puis plus tard partie sauver son fils Richard Cœur de Lion !
A toutes les époques, il y eut des femmes intrépides et curieuses, des exploratrices, des commerçantes, des religieuses, des soldates, des princesses servant de médiatrices entre les familles nobles européennes… sauf que l’histoire étant écrite par les vainqueurs, elles ont été le plus souvent oubliées.
A moins, comme le dit l’anthropologue Jean Didier Urbain, qu’il s’agisse d’un « conditionnement anthropologique tenace » : les femmes à la maison, les hommes à la chasse !
Elles brisent « Le cercle de l’enfermement »
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Si les femmes ne sont donc pas toutes des épouses immobiles assignées à résidence, attendant le retour de leurs hommes prodiges, elles ne sont pas non plus, pour les plus privilégiées, condamnées à ne faire qu’un voyage dans leur vie, « le voyage de noces ».
Une pratique qui a officiellement été instaurée pour leur faire découvrir le monde alors qu’il s’agissait plutôt de leur faire découvrir leur nouvel époux, leur nouvelle famille et la vie en couple…
Non, quelques femmes notamment dans la société anglo-saxonne et surtout depuis le dix-huitième siècle, ont couru le monde et en ont laissé des écrits qui méritent d’être inclus dans la grande littérature.
Pourquoi les Anglo-saxonnes ? En premier lieu, parce qu’elles étaient issues d’une culture douée pour le voyage et le tourisme.
Ensuite, parce que « La volonté de prendre le large est une affaire d’éducation », écrit une spécialiste du sujet Marie Dronsart. « Le goût inné des Anglaises, leurs pratiques de la marche et de l’équitation, tout cela réuni les prédispose à courir volontairement le monde », insiste-t-elle.
Une pratique qui a officiellement été instaurée pour leur faire découvrir le monde alors qu’il s’agissait plutôt de leur faire découvrir leur nouvel époux, leur nouvelle famille et la vie en couple…
Non, quelques femmes notamment dans la société anglo-saxonne et surtout depuis le dix-huitième siècle, ont couru le monde et en ont laissé des écrits qui méritent d’être inclus dans la grande littérature.
Pourquoi les Anglo-saxonnes ? En premier lieu, parce qu’elles étaient issues d’une culture douée pour le voyage et le tourisme.
Ensuite, parce que « La volonté de prendre le large est une affaire d’éducation », écrit une spécialiste du sujet Marie Dronsart. « Le goût inné des Anglaises, leurs pratiques de la marche et de l’équitation, tout cela réuni les prédispose à courir volontairement le monde », insiste-t-elle.
Édith Wharton et son ode à « l’automobilisme »
Illustrant en grande partie ces remarques, prenons pour exemple l’une des principales écrivaines voyageuses : Édith Wharton.
Née en 1862 dans une famille très aisée de la bourgeoisie américaine, elle fut tout de même la première femme à obtenir le Prix Pulitzer du roman en 1921 pour son ouvrage « The age of innocence », un ouvrage parmi une centaine d’autres dont quelques-uns ont été consacrés à ses voyages en Europe et même au Maroc…
Car, très jeune, la riche américaine s’embarqua pour notre continent et succomba aux charmes de la France où elle a passé une grande partie de sa vie, séjournant même dans le Midi, à Hyères, tout près de ses amis Paul Bourget ou la comtesse et le comte de Noailles.
Fascinée par notre continent et notre pays, elle a notamment consacré un ouvrage entier à un tour de France, effectué dans l’une de ces premières automobiles cahotantes sur nos routes.
Certes, elle était accompagnée par serviteurs, mari et des amis chers comme le grand écrivain Henry James qu’elle fréquenta jusqu’à la fin de ses jours. Il n’empêche que c’était elle qui décidait des itinéraires et c’était surtout elle qui écrivait ce qu’elle vivait, ce qu’elle découvrait, ce qu’elle visitait, souvent sur les conseils de l’un des premiers guides Michelin, le « rouge » bien sûr, né en 1900.
Passionnée à la fois par la France et ce nouveau moyen de transport qu’est l’automobile, elle se fit l’apôtre de l’« automobilisme » et de ce « nouveau romantisme du voyage » que le chemin de fer et ses trains brinquebalants avaient effacé.
« L’automobile nous permet de prendre une ville à l’improviste et d’y surprendre quelques aspects intimes du passé », insiste-t-elle.
Ainsi, de Boulogne à Amiens, de Rouen à Fontainebleau ou des Pyrénées vers la Provence… l’écrivaine prend le temps de décrypter, voire d’interpréter les paysages habités ou non, avec un sens extrême de l’esthétique. Son esthétique.
Elle s’en prend donc à Albi et à sa cathédrale qu’elle n’apprécie guère mais rend hommage à Carcassonne et à l’architecte Viollet-le-Duc ! Aix-en-Provence se présente pour elle comme une escale « charmante, ancienne et fanée » mais elle s’extasie sur la basilique de Saint Maximin et surtout sur Hyères où « devant les sortilèges de tels paysages, on est tenté de s’abandonner à une infinie oisiveté »…
Mais aussi précise, raffinée, élégante soit l’écriture d’Édith Wharton, elle reste une écriture descriptive, et celle d’un monde dépeuplé.
« La France en automobile » propose une rédaction proche des guides de voyages (qu’elle critiquera d’ailleurs par la suite) dans lesquels l’émotion cède la place à l’éclairage scrupuleux du monde mais le prive de sa composante essentielle : ses habitants, ceux qui en font la vie et l’histoire.
Œuvre froide, évitant en plus toutes les anecdotes mécaniques ayant probablement émaillé le voyage, la voyageuse dissimule sa condition de femme et se présente comme une plume asexuée tentant de compenser par son érudition la supposée fragilité et sans doute l’ignorance de ses congénères…
Née en 1862 dans une famille très aisée de la bourgeoisie américaine, elle fut tout de même la première femme à obtenir le Prix Pulitzer du roman en 1921 pour son ouvrage « The age of innocence », un ouvrage parmi une centaine d’autres dont quelques-uns ont été consacrés à ses voyages en Europe et même au Maroc…
Car, très jeune, la riche américaine s’embarqua pour notre continent et succomba aux charmes de la France où elle a passé une grande partie de sa vie, séjournant même dans le Midi, à Hyères, tout près de ses amis Paul Bourget ou la comtesse et le comte de Noailles.
Fascinée par notre continent et notre pays, elle a notamment consacré un ouvrage entier à un tour de France, effectué dans l’une de ces premières automobiles cahotantes sur nos routes.
Certes, elle était accompagnée par serviteurs, mari et des amis chers comme le grand écrivain Henry James qu’elle fréquenta jusqu’à la fin de ses jours. Il n’empêche que c’était elle qui décidait des itinéraires et c’était surtout elle qui écrivait ce qu’elle vivait, ce qu’elle découvrait, ce qu’elle visitait, souvent sur les conseils de l’un des premiers guides Michelin, le « rouge » bien sûr, né en 1900.
Passionnée à la fois par la France et ce nouveau moyen de transport qu’est l’automobile, elle se fit l’apôtre de l’« automobilisme » et de ce « nouveau romantisme du voyage » que le chemin de fer et ses trains brinquebalants avaient effacé.
« L’automobile nous permet de prendre une ville à l’improviste et d’y surprendre quelques aspects intimes du passé », insiste-t-elle.
Ainsi, de Boulogne à Amiens, de Rouen à Fontainebleau ou des Pyrénées vers la Provence… l’écrivaine prend le temps de décrypter, voire d’interpréter les paysages habités ou non, avec un sens extrême de l’esthétique. Son esthétique.
Elle s’en prend donc à Albi et à sa cathédrale qu’elle n’apprécie guère mais rend hommage à Carcassonne et à l’architecte Viollet-le-Duc ! Aix-en-Provence se présente pour elle comme une escale « charmante, ancienne et fanée » mais elle s’extasie sur la basilique de Saint Maximin et surtout sur Hyères où « devant les sortilèges de tels paysages, on est tenté de s’abandonner à une infinie oisiveté »…
Mais aussi précise, raffinée, élégante soit l’écriture d’Édith Wharton, elle reste une écriture descriptive, et celle d’un monde dépeuplé.
« La France en automobile » propose une rédaction proche des guides de voyages (qu’elle critiquera d’ailleurs par la suite) dans lesquels l’émotion cède la place à l’éclairage scrupuleux du monde mais le prive de sa composante essentielle : ses habitants, ceux qui en font la vie et l’histoire.
Œuvre froide, évitant en plus toutes les anecdotes mécaniques ayant probablement émaillé le voyage, la voyageuse dissimule sa condition de femme et se présente comme une plume asexuée tentant de compenser par son érudition la supposée fragilité et sans doute l’ignorance de ses congénères…
L’Iran d’hier par Vita Sackville-West
Avec cette auteure britannique, très proche de Virginia Woolf dans une Angleterre encore très victorienne, le voyage n’est plus un spectacle et seulement un spectacle.
Le voyage est mouvement, il est donc déplacement, aventure, péripéties et surtout rencontres.
Quand l’une regarde, l’autre se met en scène et fait part non seulement part de ses observations mais de l’ensemble de ses émotions.
Partie en Iran en combinant plusieurs moyens de transport collectifs puis de fragiles montures individuelles, accompagnée d’hommes dont son mari, elle a un discours à la fois humain mais aussi et surtout social et politique.
Dans son ouvrage « Une aristocrate en Asie », elle n’hésite pas à criminaliser les méfaits de l’exploitation du pétrole dans les somptueux paysages perses : « nous entrions droit dans l’enfer » déclare-t-elle avant de se livrer à un exercice prémonitoire selon lequel bientôt « les fleurs sauvages soulèveront le pavé de Londres, Paris, New York… Alors que les champs de blé oscilleront sous la brise pour fournir le pain de lointaines capitales dont nous ne savons pas encore le nom ».
On est alors en 1920 et l’on croit encore dans les vertus du progrès. Mais, pas Vita Sackville West !
Le voyage est mouvement, il est donc déplacement, aventure, péripéties et surtout rencontres.
Quand l’une regarde, l’autre se met en scène et fait part non seulement part de ses observations mais de l’ensemble de ses émotions.
Partie en Iran en combinant plusieurs moyens de transport collectifs puis de fragiles montures individuelles, accompagnée d’hommes dont son mari, elle a un discours à la fois humain mais aussi et surtout social et politique.
Dans son ouvrage « Une aristocrate en Asie », elle n’hésite pas à criminaliser les méfaits de l’exploitation du pétrole dans les somptueux paysages perses : « nous entrions droit dans l’enfer » déclare-t-elle avant de se livrer à un exercice prémonitoire selon lequel bientôt « les fleurs sauvages soulèveront le pavé de Londres, Paris, New York… Alors que les champs de blé oscilleront sous la brise pour fournir le pain de lointaines capitales dont nous ne savons pas encore le nom ».
On est alors en 1920 et l’on croit encore dans les vertus du progrès. Mais, pas Vita Sackville West !
Les hauts faits nécessaires pour les éditeurs
Évidemment, nous reviendrons dans un prochain article sur l’œuvre exceptionnelle de la plus grande des voyageuses : Alexandra David-Néel qui consacra son œuvre et sa vie à des voyages particulièrement risqués en Asie.
Une autre grande bourgeoise. Ce qui nous amène à insister encore plus sur le fait que la démocratisation du voyage au féminin « moderne » s’est bel et bien faite dans des milieux culturellement et matériellement aisés. Et qu’il a fallu tout de même de longues années pour qu’il ait droit de cité dans un monde masculin.
D’ailleurs, certaines femmes n’ont-elles pas été obligées de se travestir pour voyager comme Alexandra David-Néel mais aussi Isabelle Eberhardt (1877-1904) qui traversa le désert algérien vêtue en cavalier arabe et la botaniste Jeanne Barret (1740-1807), qui a rejoint l’équipage de Bougainville dans son voyage autour du monde en se faisant passer pour un marin ?
Aujourd’hui encore, les femmes ont souvent besoin d’accomplir des exploits sportifs et physiques pour accéder aux vitrines des libraires : navigatrices, chamanes, pilotes… et tenter de rivaliser avec des écrivains comme Sylvain Tesson ou Nicolas Bouvier.
L’on observera aussi qu’aucune voyageuse ne s’est illustrée dans les vagabondages de la « Beat Generation » et de cette littérature de la route peuplée de rebelles comme Jack London ou Jack Kerouac...
Certes, dans les années cinquante, elles n’étaient pas nombreuses sur les routes et il a fallu attendre l’explosion du mouvement hippie pour que les routardes prennent les chemins de Katmandou.
On remarquera enfin que l’on préfère parfois représenter les voyageuses sous les traits comiques d’une jeune femme un peu godiche comme « Antoinette dans les Cévennes ». Un succès cinématographique certes mais une preuve de plus que la femme, malgré ses efforts, n’est pas encore faite pour sortir de son rôle de Pénélope !
Une autre grande bourgeoise. Ce qui nous amène à insister encore plus sur le fait que la démocratisation du voyage au féminin « moderne » s’est bel et bien faite dans des milieux culturellement et matériellement aisés. Et qu’il a fallu tout de même de longues années pour qu’il ait droit de cité dans un monde masculin.
D’ailleurs, certaines femmes n’ont-elles pas été obligées de se travestir pour voyager comme Alexandra David-Néel mais aussi Isabelle Eberhardt (1877-1904) qui traversa le désert algérien vêtue en cavalier arabe et la botaniste Jeanne Barret (1740-1807), qui a rejoint l’équipage de Bougainville dans son voyage autour du monde en se faisant passer pour un marin ?
Aujourd’hui encore, les femmes ont souvent besoin d’accomplir des exploits sportifs et physiques pour accéder aux vitrines des libraires : navigatrices, chamanes, pilotes… et tenter de rivaliser avec des écrivains comme Sylvain Tesson ou Nicolas Bouvier.
L’on observera aussi qu’aucune voyageuse ne s’est illustrée dans les vagabondages de la « Beat Generation » et de cette littérature de la route peuplée de rebelles comme Jack London ou Jack Kerouac...
Certes, dans les années cinquante, elles n’étaient pas nombreuses sur les routes et il a fallu attendre l’explosion du mouvement hippie pour que les routardes prennent les chemins de Katmandou.
On remarquera enfin que l’on préfère parfois représenter les voyageuses sous les traits comiques d’une jeune femme un peu godiche comme « Antoinette dans les Cévennes ». Un succès cinématographique certes mais une preuve de plus que la femme, malgré ses efforts, n’est pas encore faite pour sortir de son rôle de Pénélope !
A lire :
- Une aristocrate en Asie. Vita Sackville West. Editions Payot
- Paysages italiens. Edith Wharton. Editions Rivages.
- La France en automobile. Edith Wharton. Mercure de France
- Une histoire érotique du voyage. JD Urbain. Editions Decitre.
- CLIO. Voyageuses. Presse universitaires du Mirail.
A voir : Antoinette dans les Cévennes. Caroline Vignal. 2020
- Une aristocrate en Asie. Vita Sackville West. Editions Payot
- Paysages italiens. Edith Wharton. Editions Rivages.
- La France en automobile. Edith Wharton. Mercure de France
- Une histoire érotique du voyage. JD Urbain. Editions Decitre.
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A voir : Antoinette dans les Cévennes. Caroline Vignal. 2020
Retrouvez les autres articles de notre série "La contribution des écrivains voyageurs"
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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