Air France : réduction de près de la moitié des effectifs

Deux autres raisons ont justifié l’opposition du syndicat : d’une part, parce que, même avec des coupes sombres, la compagnie ne sera jamais en mesure de concurrencer les “low-cost” et d’autre part, parce que, depuis 2001, la compagnie a engagé plusieurs plans de restructuration ayant conduit à la réduction de près de la moitié des effectifs, tout en réalisant le même chiffre d'affaires.
Il convient de noter que les dispositions éventuelles à prendre afin de résister à la concurrence des “low cost” sont des décisions stratégiques qui - indépendamment de la consultation du Comité d’entreprise - sont du ressort unique de la compagnie et non pas du syndicat.
Indépendamment de ce plan de restructuration, deux stratégies sécuritaires ont été engagées :
- La fusion de BA avec Iberia. Elle devrait permettre de dégager 400 millions d'euros de synergies par an. Mais elle vient d’être reportée provisoirement, plusieurs obstacles ayant été rencontrés, dont le déficit du fonds de retraite de British Airways, qui s'est fortement accru en raison de la crise financière.
- Une alliance commerciale renforcée avec American Airlines sur l'axe transatlantique. Mais, Washington vient de demander des compensations, notamment des désinvestissements sur certains créneaux horaires.
Il convient de noter que les dispositions éventuelles à prendre afin de résister à la concurrence des “low cost” sont des décisions stratégiques qui - indépendamment de la consultation du Comité d’entreprise - sont du ressort unique de la compagnie et non pas du syndicat.
Indépendamment de ce plan de restructuration, deux stratégies sécuritaires ont été engagées :
- La fusion de BA avec Iberia. Elle devrait permettre de dégager 400 millions d'euros de synergies par an. Mais elle vient d’être reportée provisoirement, plusieurs obstacles ayant été rencontrés, dont le déficit du fonds de retraite de British Airways, qui s'est fortement accru en raison de la crise financière.
- Une alliance commerciale renforcée avec American Airlines sur l'axe transatlantique. Mais, Washington vient de demander des compensations, notamment des désinvestissements sur certains créneaux horaires.
Surcharge de travail pour l’équipage réduit
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En mars, grève déclenchée par la totalité des syndicats du PNC d'Air France. Ils sont hostiles au projet de la Direction de renégocier l'accord collectif 2008-2013, qui définit notamment les conditions de rémunération et de travail des PNC.
Ils s'opposent également au projet de réforme du produit moyen-courrier (Projet NEO : “New European Offer”) qui prévoit une réduction des coûts de 54 millions d’euros.
NEO est censé stopper les pertes enregistrées sur ce réseau, fortement touché par les “low-cost”.
Ils dénoncent, en particulier, le projet de la Direction de retirer un membre d'équipage sur les Airbus A319, à partir de 2011, mais aussi sur les vols vers Alger et la remise en service de la distribution des plats chauds sur les vols de plus de 2h30.
Argumentation : Ces deux points sont, d’une part, contraires au protocole de services défini en 2004, et, d’autre part, parce que cette nouvelle disposition est “incompatible avec la qualité de service”.
Effectuer le même service, avec un membre d’équipage en moins, conduit, de toute évidence, à une surcharge de travail pour l’équipage réduit, et il est compréhensible que cela puisse faire l’objet d’une revendication concernant les conditions de travail.
En revanche, même si l’on considère, à juste titre, que les personnels, dans leurs tâches courantes, contribuent à la concrétisation effective de la qualité de service, il n’en reste pas moins que le choix du niveau de la qualité de service est une option stratégique qui est du ressort unique de la compagnie.
Ils s'opposent également au projet de réforme du produit moyen-courrier (Projet NEO : “New European Offer”) qui prévoit une réduction des coûts de 54 millions d’euros.
NEO est censé stopper les pertes enregistrées sur ce réseau, fortement touché par les “low-cost”.
Ils dénoncent, en particulier, le projet de la Direction de retirer un membre d'équipage sur les Airbus A319, à partir de 2011, mais aussi sur les vols vers Alger et la remise en service de la distribution des plats chauds sur les vols de plus de 2h30.
Argumentation : Ces deux points sont, d’une part, contraires au protocole de services défini en 2004, et, d’autre part, parce que cette nouvelle disposition est “incompatible avec la qualité de service”.
Effectuer le même service, avec un membre d’équipage en moins, conduit, de toute évidence, à une surcharge de travail pour l’équipage réduit, et il est compréhensible que cela puisse faire l’objet d’une revendication concernant les conditions de travail.
En revanche, même si l’on considère, à juste titre, que les personnels, dans leurs tâches courantes, contribuent à la concrétisation effective de la qualité de service, il n’en reste pas moins que le choix du niveau de la qualité de service est une option stratégique qui est du ressort unique de la compagnie.