Trop de manifs tue les manifs...
Autres articles
-
L’aviation cruciale pour l’Union européenne... sauf pour la France ?
-
Grève contrôleurs aériens : quid du jeudi 19 janvier 2023 ?
-
Bagages manquants : les égarements de la gestion en ligne 🔑
-
Farnborough Airshow 2022 : B737Max, décarbonation, commandes... quel bilan post-covid ? 🔑
-
Tourisme franco-français : nouvelle vague ou lame de fond ? 🔑
En mars, les transports ont été perturbés dans le cadre de “la journée d'action interprofessionnelle”, organisée à l'appel de cinq organisations syndicales, pour la défense des emplois, du pouvoir d'achat et des retraites.
Noter que - contrairement aux précédentes mobilisations - la CFE-CGC, FO et la CFTC ne se sont pas mobilisées . "Discutons d'abord avec le gouvernement. Si cela ne donne pas satisfaction, nous n'hésiterons pas une seconde à descendre dans la rue. Mais trop de manifs tue les manifs".
Ici, ce sont des centaines de milliers d’utilisateurs se rendant sur leur lieu de travail qui sont pénalisés, ainsi que toutes les entreprises et administrations qui les emploient.
En conclusion, il apparaît donc que la plupart des revendications ont pour origine une réaction des personnels face à la dégradation des conditions de travail, résultant des réductions drastiques des coûts engagées par les entreprises concernées et à la limitation, voire la suppression des avantages acquis.
Le système d’oligopole restreint - qui est celui des compagnies aériennes - conduit celles-ci à réduire au maximum leurs coûts, ce que j’ai longuement expliqué dans différents écrits.
Dès lors qu’il existe une acerbe concurrence, cette réduction devient une impérieuse nécessité pour assurer la pérennité de l’entreprise.
C’est ainsi que l’adaptation de l’offre à la demande conduit mécaniquement à des abandons de lignes, à des suppressions de postes, donc à des licenciements.
Noter que - contrairement aux précédentes mobilisations - la CFE-CGC, FO et la CFTC ne se sont pas mobilisées . "Discutons d'abord avec le gouvernement. Si cela ne donne pas satisfaction, nous n'hésiterons pas une seconde à descendre dans la rue. Mais trop de manifs tue les manifs".
Ici, ce sont des centaines de milliers d’utilisateurs se rendant sur leur lieu de travail qui sont pénalisés, ainsi que toutes les entreprises et administrations qui les emploient.
En conclusion, il apparaît donc que la plupart des revendications ont pour origine une réaction des personnels face à la dégradation des conditions de travail, résultant des réductions drastiques des coûts engagées par les entreprises concernées et à la limitation, voire la suppression des avantages acquis.
Le système d’oligopole restreint - qui est celui des compagnies aériennes - conduit celles-ci à réduire au maximum leurs coûts, ce que j’ai longuement expliqué dans différents écrits.
Dès lors qu’il existe une acerbe concurrence, cette réduction devient une impérieuse nécessité pour assurer la pérennité de l’entreprise.
C’est ainsi que l’adaptation de l’offre à la demande conduit mécaniquement à des abandons de lignes, à des suppressions de postes, donc à des licenciements.