Hervé Gastinel à gauche et Malo Bessec Commandant du Champlain lors du séminaire organisé du 28 au 30 août entre Oslo et Edinbourg - Photo CE
TourMaG - Vous avez dévoilé les premières images de ce que pourrait être le 14e navire Ponant, début juillet : un navire carbone neutre. Aujourd’hui où en êtes-vous du calendrier ?
Hervé Gastinel : Notre 14e navire sera un navire de passagers pleinement décarboné. Il s’agit de pouvoir traverser des océans et d’avoir une autonomie d’un mois sans utilisation d’énergie carbonée.
C’est un navire qui utilisera des énergies renouvelables. Sa propulsion sera vélique à plus de 50%. Nous avons étudié deux systèmes de propulsion pour les voiles : AYRO et Solid Sail.
Aux énergies renouvelables fournies par le vent mais aussi par le soleil, seront combinées des énergies décarbonées et non fossiles associées à des piles à combustibles.
Nous avons aussi travaillé sur de nouvelles générations de pile à combustibles d’une part à base d’hydrogène liquide et d’autre part à base de méthane de synthèse (eGNL), fabriqué à partir de la captation de carbone et d’hydrogène vert. Enfin en complément, nous misons aussi sur les biocarburants.
Nous avons lancé un appel d’offres auprès de 3 chantiers européens qui doivent nous établir des cotations en termes de calendrier et de budget.
Le navire devrait voir le jour à l’horizon 2027-2028, après une phase de construction d’environ 3 ans et une phase de validation technique notamment par les affaires maritimes. Nous serions ainsi les premiers à sortir un projet de ce type.
Hervé Gastinel : Notre 14e navire sera un navire de passagers pleinement décarboné. Il s’agit de pouvoir traverser des océans et d’avoir une autonomie d’un mois sans utilisation d’énergie carbonée.
C’est un navire qui utilisera des énergies renouvelables. Sa propulsion sera vélique à plus de 50%. Nous avons étudié deux systèmes de propulsion pour les voiles : AYRO et Solid Sail.
Aux énergies renouvelables fournies par le vent mais aussi par le soleil, seront combinées des énergies décarbonées et non fossiles associées à des piles à combustibles.
Nous avons aussi travaillé sur de nouvelles générations de pile à combustibles d’une part à base d’hydrogène liquide et d’autre part à base de méthane de synthèse (eGNL), fabriqué à partir de la captation de carbone et d’hydrogène vert. Enfin en complément, nous misons aussi sur les biocarburants.
Nous avons lancé un appel d’offres auprès de 3 chantiers européens qui doivent nous établir des cotations en termes de calendrier et de budget.
Le navire devrait voir le jour à l’horizon 2027-2028, après une phase de construction d’environ 3 ans et une phase de validation technique notamment par les affaires maritimes. Nous serions ainsi les premiers à sortir un projet de ce type.
Des croisières aux Galápagos en 2024 ?
"Nous avons la volonté de mettre en place des "green corridors" pour proposer avant ou après la croisière, des séjours avec des partenaires engagés dans une démarche RSE et limitant leur impact sur l'environnement". - Photo CE
TourMaG - Ponant c’est 13 navires, 430 croisières et 110 itinéraires. Vous avez l’ambition de couvrir l’ensemble des zones du globe et pourtant il vous manquait dans votre offre, les Galapagos…
Hervé Gastinel : Oui, mais pour opérer dans cette zone il faut posséder des permis et des autorisations spécifiques et naviguer sous pavillon équatorien.
Ce que je peux vous dire c’est que nous avons une piste très sérieuse pour proposer, dès 2024, des croisières aux Galapagos.
TourMaG - Dans le cadre de votre plan d’action Explore to Inspire Ponant mise, pour se développer, sur l’internationalisation de sa clientèle tout en renforçant son marché historique EMEA. Comment conjuguer les deux ?
Hervé Gastinel : Ponant doit rester fidèle à sa clientèle francophone historique qui apprécie l’environnement que la compagnie a créé.
L’univers de la croisière est quand même dominé par un modèle très anglo-saxon. Dans ce paysage, Ponant fait figure d’exception.
Notre clientèle anglo-saxonne, c’est aussi cette ambiance et cet environnement qu’ils viennent chercher à bord de nos navires. Ils sont sensibles à cette french touch, et à l'élégance française.
Il faut donc rester fidèle à ces valeurs qui font partie intégrante de notre modèle et de notre différenciation.
A bord, nous avons appris à nous adapter aux exigences des différentes clientèles. Par exemple la clientèle américaine qui dîne plus tôt, et il faut ainsi prolonger le service.
Aujourd’hui la clientèle francophone et la clientèle anglo-saxonne sont représentées à parts égales. Nous disposons d’un savoir-faire pour répondre aux besoins de ces deux marchés. Ce modèle binaire fonctionne bien.
Hervé Gastinel : Oui, mais pour opérer dans cette zone il faut posséder des permis et des autorisations spécifiques et naviguer sous pavillon équatorien.
Ce que je peux vous dire c’est que nous avons une piste très sérieuse pour proposer, dès 2024, des croisières aux Galapagos.
TourMaG - Dans le cadre de votre plan d’action Explore to Inspire Ponant mise, pour se développer, sur l’internationalisation de sa clientèle tout en renforçant son marché historique EMEA. Comment conjuguer les deux ?
Hervé Gastinel : Ponant doit rester fidèle à sa clientèle francophone historique qui apprécie l’environnement que la compagnie a créé.
L’univers de la croisière est quand même dominé par un modèle très anglo-saxon. Dans ce paysage, Ponant fait figure d’exception.
Notre clientèle anglo-saxonne, c’est aussi cette ambiance et cet environnement qu’ils viennent chercher à bord de nos navires. Ils sont sensibles à cette french touch, et à l'élégance française.
Il faut donc rester fidèle à ces valeurs qui font partie intégrante de notre modèle et de notre différenciation.
A bord, nous avons appris à nous adapter aux exigences des différentes clientèles. Par exemple la clientèle américaine qui dîne plus tôt, et il faut ainsi prolonger le service.
Aujourd’hui la clientèle francophone et la clientèle anglo-saxonne sont représentées à parts égales. Nous disposons d’un savoir-faire pour répondre aux besoins de ces deux marchés. Ce modèle binaire fonctionne bien.
TourMaG - Avez-vous déjà pensé à spécialiser les navires par marché ?
Hervé Gastinel : Nous y avons réfléchi. Nous le faisons déjà un peu avec nos croisières Smithsonian Journeys.
Smithsonian est le premier groupement de musées aux Etats-Unis. Il propose à ses clients des expériences culturelles à travers le monde. Nous sommes leurs partenaires croisières et celles-ci se déroulent intégralement en anglais.
Nous avons aussi dans un cadre un peu différent le Paul Gauguin, qui est de culture américaine et dans lequel nos clients sont majoritairement américains. Nous y avons toutefois introduit un certain nombre de codes Ponant, notamment sur le volet gastronomie et décoration.
TourMaG - Le marché asiatique est aussi dans le viseur de Ponant. Pour cette clientèle, l’adaptation et la cohabitation ne sont-elles pas plus complexes ?
Hervé Gastinel :Effectivement ce marché a des attentes encore différentes sur le plan culinaire et linguistique.
Pour les groupes importants, nous travaillons sur des affrètements. Lorsque le groupe est plus réduit, un traducteur et un chef viennent en accompagnement.
Hervé Gastinel : Nous y avons réfléchi. Nous le faisons déjà un peu avec nos croisières Smithsonian Journeys.
Smithsonian est le premier groupement de musées aux Etats-Unis. Il propose à ses clients des expériences culturelles à travers le monde. Nous sommes leurs partenaires croisières et celles-ci se déroulent intégralement en anglais.
Nous avons aussi dans un cadre un peu différent le Paul Gauguin, qui est de culture américaine et dans lequel nos clients sont majoritairement américains. Nous y avons toutefois introduit un certain nombre de codes Ponant, notamment sur le volet gastronomie et décoration.
TourMaG - Le marché asiatique est aussi dans le viseur de Ponant. Pour cette clientèle, l’adaptation et la cohabitation ne sont-elles pas plus complexes ?
Hervé Gastinel :Effectivement ce marché a des attentes encore différentes sur le plan culinaire et linguistique.
Pour les groupes importants, nous travaillons sur des affrètements. Lorsque le groupe est plus réduit, un traducteur et un chef viennent en accompagnement.
"Les compagnies aériennes doivent s'engager plus fortement"
TourMaG - Dans une précédente interview vous aviez évoqué l’importance de l’aérien dans l’expérience client. Selon vous, les compagnies aériennes sont-elles à la hauteur ?
Hervé Gastinel :A mon sens, les compagnies aériennes ont besoin d’être plus présentes auprès de leurs partenaires et de s’engager plus fortement.
Nous avons la volonté de mettre en place des « Green Corridor » à la fois avec les compagnies aériennes et les hôteliers pour proposer avant ou après la croisière, des séjours avec des partenaires engagés dans une démarche RSE et limitant leur impact sur l'environnement.
Nous avons la volonté d’embarquer les compagnies aériennes sur ce programme en les incitant à utiliser des carburants durables, puisque sur certains voyages le trajet en avion représente en moyenne 2/3 des émissions CO2 de la croisière.
Je trouve les transporteurs aériens passifs par rapport à ces sujets. Les chaînes hôtelières répondent de manière plus spontanée. Le point faible reste l’aérien.
En termes d’accompagnement et de services, le secteur doit progresser. Nous voyons bien qu'un voyage raté en avion, avant ou après la croisière, va nous impacter très durement. Les clients retiennent ce point parfois au détriment de tout le reste.
Je déplore l’absence de ces partenaires à un séminaire comme celui-ci et je trouve qu’ils ne répondent pas suffisamment présent.
Et je ne parle pas des tarifs qui ont augmenté sensiblement et auxquels s’ajoute la hausse des taxes aéroportuaires... Et d'autres taxes sont encore envisagées par le gouvernement...
Par rapport au coût du transport aérien, nous aimerions un peu plus d’engagement et de répondant pour mieux nous accompagner.
Hervé Gastinel :A mon sens, les compagnies aériennes ont besoin d’être plus présentes auprès de leurs partenaires et de s’engager plus fortement.
Nous avons la volonté de mettre en place des « Green Corridor » à la fois avec les compagnies aériennes et les hôteliers pour proposer avant ou après la croisière, des séjours avec des partenaires engagés dans une démarche RSE et limitant leur impact sur l'environnement.
Nous avons la volonté d’embarquer les compagnies aériennes sur ce programme en les incitant à utiliser des carburants durables, puisque sur certains voyages le trajet en avion représente en moyenne 2/3 des émissions CO2 de la croisière.
Je trouve les transporteurs aériens passifs par rapport à ces sujets. Les chaînes hôtelières répondent de manière plus spontanée. Le point faible reste l’aérien.
En termes d’accompagnement et de services, le secteur doit progresser. Nous voyons bien qu'un voyage raté en avion, avant ou après la croisière, va nous impacter très durement. Les clients retiennent ce point parfois au détriment de tout le reste.
Je déplore l’absence de ces partenaires à un séminaire comme celui-ci et je trouve qu’ils ne répondent pas suffisamment présent.
Et je ne parle pas des tarifs qui ont augmenté sensiblement et auxquels s’ajoute la hausse des taxes aéroportuaires... Et d'autres taxes sont encore envisagées par le gouvernement...
Par rapport au coût du transport aérien, nous aimerions un peu plus d’engagement et de répondant pour mieux nous accompagner.
"Nous avons la volonté d’aller vers une nouvelle forme de tourisme"
TourMaG - Le carburant durable pour les compagnies aériennes est un sujet récurrent dans les médias, il l'est moins dans le secteur de la croisière. Avez-vous des initiatives sur ce sujet ?
Hervé Gastinel : Nous allons « souter » le Champlain avec 100% de BioDiesel en partenariat avec Altens au Havre, le 21 septembre prochain. Ce sera une première.
Ce bio carburant est issu d’huile de cuisine usagée et recyclée. Cela va nous permettre de valider les opérations de soutage, de stockage et de fonctionnement des moteurs.
Nous allons nouer des accords avec les fabricants pour sécuriser les volumes car nous savons que la demande va croitre.
C’est le type d’engagement que nous pourrions prendre sur les fameux corridors verts que j’évoquais précédemment. Ces carburants coûtent deux à trois fois le prix d’un carburant plus classique mais leur utilisation nous permettrait de remplir nos engagements pour décarboner notre activité.
Avec le BioDiesel, c’est 90% d’émissions en moins.
TourMaG - Ponant est engagée sur de nombreux sujets environnementaux, comment vous positionnez-vous ?
Hervé Gastinel : Il y a des sujets plus larges que les émissions CO2. Nous pouvons parler des impacts sur le traitement des déchets, les bruits émis par les navires, de l'impact sur les populations locales...
Nous le constatons dans de grandes villes comme à Marseille, ou à Barcelone des voix s’élèvent contre le surtourisme. Nous souhaitons être sur tous les fronts.
Je rappelle nos engagements pris en février 2022 : l’élimination de tous les plastiques à usage unique à bord et à terre à partir de 2022 ; considérer le monde entier comme une zone d’émission contrôlée de soufre et d’oxyde d’azote pour tous les navires de la flotte avant 2025 ; réduire nos émissions de CO2 de 15% en 2026 et de 30% en 2030 par rapport à 2019 ; assurer la recyclabilité et la traçabilité de tous les déchets d’ici 2025 ; transformer notre flotte en une plateforme internationale pour les scientifiques d’ici 2025 et soutenir le projet Blue Nature Alliance qui vise à protéger 18 millions de km² d’espaces marins d’ici 2025.
Le sujet du carbone est sans doute le plus central au sein de la société, mais notre réflexion chez Ponant est plus large. Nous souhaitons traiter l’ensemble des impacts au-delà de ceux qui sont déjà dans la loi et les directives.
Nous avons la volonté d’aller vers une nouvelle forme de tourisme. Nous n’avons pas le choix.
Hervé Gastinel : Nous allons « souter » le Champlain avec 100% de BioDiesel en partenariat avec Altens au Havre, le 21 septembre prochain. Ce sera une première.
Ce bio carburant est issu d’huile de cuisine usagée et recyclée. Cela va nous permettre de valider les opérations de soutage, de stockage et de fonctionnement des moteurs.
Nous allons nouer des accords avec les fabricants pour sécuriser les volumes car nous savons que la demande va croitre.
C’est le type d’engagement que nous pourrions prendre sur les fameux corridors verts que j’évoquais précédemment. Ces carburants coûtent deux à trois fois le prix d’un carburant plus classique mais leur utilisation nous permettrait de remplir nos engagements pour décarboner notre activité.
Avec le BioDiesel, c’est 90% d’émissions en moins.
TourMaG - Ponant est engagée sur de nombreux sujets environnementaux, comment vous positionnez-vous ?
Hervé Gastinel : Il y a des sujets plus larges que les émissions CO2. Nous pouvons parler des impacts sur le traitement des déchets, les bruits émis par les navires, de l'impact sur les populations locales...
Nous le constatons dans de grandes villes comme à Marseille, ou à Barcelone des voix s’élèvent contre le surtourisme. Nous souhaitons être sur tous les fronts.
Je rappelle nos engagements pris en février 2022 : l’élimination de tous les plastiques à usage unique à bord et à terre à partir de 2022 ; considérer le monde entier comme une zone d’émission contrôlée de soufre et d’oxyde d’azote pour tous les navires de la flotte avant 2025 ; réduire nos émissions de CO2 de 15% en 2026 et de 30% en 2030 par rapport à 2019 ; assurer la recyclabilité et la traçabilité de tous les déchets d’ici 2025 ; transformer notre flotte en une plateforme internationale pour les scientifiques d’ici 2025 et soutenir le projet Blue Nature Alliance qui vise à protéger 18 millions de km² d’espaces marins d’ici 2025.
Le sujet du carbone est sans doute le plus central au sein de la société, mais notre réflexion chez Ponant est plus large. Nous souhaitons traiter l’ensemble des impacts au-delà de ceux qui sont déjà dans la loi et les directives.
Nous avons la volonté d’aller vers une nouvelle forme de tourisme. Nous n’avons pas le choix.
"Cet été, nous avons enregistré des taux d’occupation proches de 90%"
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TourMaG - Un mot sur les réservations, où en êtes-vous à date ?
Hervé Gastinel : En 2022, nous avions dépassé le volume d’affaires de 2019 mais pas en nombre de passagers. En 2023, nous aurons à la fois plus de volume d’affaires et plus de passagers qu’en 2019.
Cet été, nous avons enregistré des taux d’occupation proches de 90%. Sur le 1er semestre 2023, en prise de commandes, nous sommes à +80% par rapport à la même période de 2019.
TourMaG - Sentez-vous les effets de la concurrence qui s’accroit…
Hervé Gastinel :Cette concurrence va attirer davantage de monde vers le secteur de la croisière. Le secteur a de très beaux jours devant lui, et notamment la croisière d’exploration du type Ponant.
TourMaG - La poursuite de la montée en gamme fait aussi partie de votre plan d’action pour vous différencier ?
Hervé Gastinel : La qualité de service, le support apporté à la distribution et au contenu viennent enrichir le positionnement de Ponant par rapport à ses concurrents français. Je le rappelle, nous sommes la seule compagnie française à posséder plusieurs navires, 13 au total.
Nous travaillons sur la montée en gamme : nous souhaitons augmenter le ratio équipage / passagers. Nous avons mis en place un service de conciergerie pour les passagers du Commandant Charcot, du Ponant et des suites de l’armateur.
Nous souhaitons offrir une expérience toujours plus personnalisée à bord mais aussi avant et après la croisière.
Hervé Gastinel : En 2022, nous avions dépassé le volume d’affaires de 2019 mais pas en nombre de passagers. En 2023, nous aurons à la fois plus de volume d’affaires et plus de passagers qu’en 2019.
Cet été, nous avons enregistré des taux d’occupation proches de 90%. Sur le 1er semestre 2023, en prise de commandes, nous sommes à +80% par rapport à la même période de 2019.
TourMaG - Sentez-vous les effets de la concurrence qui s’accroit…
Hervé Gastinel :Cette concurrence va attirer davantage de monde vers le secteur de la croisière. Le secteur a de très beaux jours devant lui, et notamment la croisière d’exploration du type Ponant.
TourMaG - La poursuite de la montée en gamme fait aussi partie de votre plan d’action pour vous différencier ?
Hervé Gastinel : La qualité de service, le support apporté à la distribution et au contenu viennent enrichir le positionnement de Ponant par rapport à ses concurrents français. Je le rappelle, nous sommes la seule compagnie française à posséder plusieurs navires, 13 au total.
Nous travaillons sur la montée en gamme : nous souhaitons augmenter le ratio équipage / passagers. Nous avons mis en place un service de conciergerie pour les passagers du Commandant Charcot, du Ponant et des suites de l’armateur.
Nous souhaitons offrir une expérience toujours plus personnalisée à bord mais aussi avant et après la croisière.