![Selon les organisations professionnelles, l’interdiction pourrait engendrer une perte de 10 millions d’euros de revenus localement, et jusqu’à 600 millions d’euros à l’échelle régionale @Deposit Photos Selon les organisations professionnelles, l’interdiction pourrait engendrer une perte de 10 millions d’euros de revenus localement, et jusqu’à 600 millions d’euros à l’échelle régionale @Deposit Photos](https://www.tourmag.com/photo/art/default/86387924-61459094.jpg?v=1739261543)
Selon les organisations professionnelles, l’interdiction pourrait engendrer une perte de 10 millions d’euros de revenus localement, et jusqu’à 600 millions d’euros à l’échelle régionale @Deposit Photos
Un arrêté d’interdiction des plus gros de bateau de croisières à Nice et Villefranche sur Mer qui ne passe pas. Si le président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Christian Estrosi, a tenté de calmer la contestation en proposant une indemnisation des commerçants impactés, les professionnels du secteur rejettent fermement cette solution et réclament la suspension de la mesure.
Dans un communiqué, les fédérations et associations socio-professionnelles ainsi que les unions maritimes dénoncent une décision prise sans concertation, aux conséquences désastreuses pour l’économie locale, régionale et nationale.
Ils estiment que cette interdiction met en péril des milliers d’emplois, fragilise une filière en pleine transition écologique et crée un dangereux précédent pour l’industrie touristique et maritime française.
« Cette interdiction remet en cause des années de travail concerté entre l’État, les collectivités, les compagnies de croisière et les associations », dénoncent-ils.
Dans un communiqué, les fédérations et associations socio-professionnelles ainsi que les unions maritimes dénoncent une décision prise sans concertation, aux conséquences désastreuses pour l’économie locale, régionale et nationale.
Ils estiment que cette interdiction met en péril des milliers d’emplois, fragilise une filière en pleine transition écologique et crée un dangereux précédent pour l’industrie touristique et maritime française.
« Cette interdiction remet en cause des années de travail concerté entre l’État, les collectivités, les compagnies de croisière et les associations », dénoncent-ils.
Une interdiction des croisières à Nice aux lourdes conséquences économiques
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Alors que la Métropole Nice Côte d’Azur (MNCA) est signataire de la Charte Croisière Durable, qui garantit que tous les navires de croisière accueillis en Méditerranée respectent des normes environnementales strictes, les professionnels dénoncent un coup porté à un équilibre fragile et une rupture avec les engagements environnementaux négociés avec l’État.
Selon les organisations professionnelles, cette interdiction pourrait engendrer une perte de 10 millions d’euros de revenus localement, et jusqu’à 600 millions d’euros à l’échelle régionale, mettant en péril des centaines d’entreprises et des milliers d’emplois directs et indirects.
« Cette décision brutale crée un climat de défiance envers les armateurs français et européens, qui investissent des sommes considérables pour construire des navires plus respectueux de l’environnement. Malgré leur engagement dans la Charte Croisière Durable, ces bateaux ne pourront plus accoster sur une partie du littoral méditerranéen, ce qui remet en cause une dynamique industrielle et commerciale stratégique pour la France », alertent-ils.
L’interdiction impacte également les Chantiers de l’Atlantique, où sont construits ces nouveaux navires à faibles émissions.
Empêcher leur accès, selon les signataires du communiqué à certaines zones du littoral français risque d’entraver une transition écologique en cours, déjà soutenue par des milliards d’euros d’investissements.
Selon les organisations professionnelles, cette interdiction pourrait engendrer une perte de 10 millions d’euros de revenus localement, et jusqu’à 600 millions d’euros à l’échelle régionale, mettant en péril des centaines d’entreprises et des milliers d’emplois directs et indirects.
« Cette décision brutale crée un climat de défiance envers les armateurs français et européens, qui investissent des sommes considérables pour construire des navires plus respectueux de l’environnement. Malgré leur engagement dans la Charte Croisière Durable, ces bateaux ne pourront plus accoster sur une partie du littoral méditerranéen, ce qui remet en cause une dynamique industrielle et commerciale stratégique pour la France », alertent-ils.
L’interdiction impacte également les Chantiers de l’Atlantique, où sont construits ces nouveaux navires à faibles émissions.
Empêcher leur accès, selon les signataires du communiqué à certaines zones du littoral français risque d’entraver une transition écologique en cours, déjà soutenue par des milliards d’euros d’investissements.
Le maire de Villefrance va contester l'arrêté en justice
« Indemniser des commerçants après leur avoir interdit de travailler, c’est kafkaïen », a dénoncé le 6 février sur France 3 Christophe Trojani, maire de Villefranche-sur-Mer, qui conteste lui aussi l’arrêté et va l’attaquer en justice.
Plutôt que des indemnisations, les organisations professionnelles réclament la suspension immédiate de l’interdiction et l’ouverture d’un dialogue sous l’égide de l’État, garant de la Charte Croisière Durable. Elles demandent également une évaluation rigoureuse des retombées économiques avant toute décision définitive.
« Il ne s’agit pas seulement des entreprises du secteur maritime, mais de toute une économie locale qui dépend de cette activité : hôtellerie, restauration, transports, commerces… Cette interdiction va bien au-delà des seuls armateurs et croisiéristes », soulignent-elles.
Elles plaident enfin pour une collaboration approfondie avec l’organisme Atmosud, afin de garantir une transparence totale sur la qualité de l’air sur le littoral méditerranéen et d’objectiver les bénéfices réels d’une telle mesure.
Plutôt que des indemnisations, les organisations professionnelles réclament la suspension immédiate de l’interdiction et l’ouverture d’un dialogue sous l’égide de l’État, garant de la Charte Croisière Durable. Elles demandent également une évaluation rigoureuse des retombées économiques avant toute décision définitive.
« Il ne s’agit pas seulement des entreprises du secteur maritime, mais de toute une économie locale qui dépend de cette activité : hôtellerie, restauration, transports, commerces… Cette interdiction va bien au-delà des seuls armateurs et croisiéristes », soulignent-elles.
Elles plaident enfin pour une collaboration approfondie avec l’organisme Atmosud, afin de garantir une transparence totale sur la qualité de l’air sur le littoral méditerranéen et d’objectiver les bénéfices réels d’une telle mesure.