- Photo : Twitter @Sindhleak
Frappant, si je puis m'exprimer ainsi, sans aucun jeu de mot et avec une grande tristesse pour nos compatriotes (le terme est voulu) belges, qui se sont trouvés subitement sous le feu d'abrutis sanglants…
Un cri de colère en même temps.
Sans vouloir en rajouter, juste vous raconter une anecdote recueillie durant cette réunion des Dirigeants de Manor.
Un ami à moi, grand professionnel du tourisme, à la suite du décès d'un de ses proches, procède, ainsi qu'il se doit, à l'inventaire de ses biens.
Le proche en question, grand résistant, homme de terrain, possédait, enfoui dans son grenier quelques fusils de chasse, ainsi qu'un pistolet de gros calibre.
Mon ami, pacifiste et respectueux des lois, entend rapporter cette arme au commissariat du coin, en l'occurrence celui du 5ème arrondissement de Paris.
Benoitement, il prend le flingue, le met dans sa poche et rentre dans l'établissement, gardé par deux policiers armés, se rend au comptoir d'accueil et pose l'arme sur le-dit meuble en déclarant qu'il vient rendre cette arme pour laquelle il n'a aucun permis de porc (pardon, de port).
"Halte là, monsieur, lui répond la préposée de garde, nous sommes samedi, revenez lundi".
Un cri de colère en même temps.
Sans vouloir en rajouter, juste vous raconter une anecdote recueillie durant cette réunion des Dirigeants de Manor.
Un ami à moi, grand professionnel du tourisme, à la suite du décès d'un de ses proches, procède, ainsi qu'il se doit, à l'inventaire de ses biens.
Le proche en question, grand résistant, homme de terrain, possédait, enfoui dans son grenier quelques fusils de chasse, ainsi qu'un pistolet de gros calibre.
Mon ami, pacifiste et respectueux des lois, entend rapporter cette arme au commissariat du coin, en l'occurrence celui du 5ème arrondissement de Paris.
Benoitement, il prend le flingue, le met dans sa poche et rentre dans l'établissement, gardé par deux policiers armés, se rend au comptoir d'accueil et pose l'arme sur le-dit meuble en déclarant qu'il vient rendre cette arme pour laquelle il n'a aucun permis de porc (pardon, de port).
"Halte là, monsieur, lui répond la préposée de garde, nous sommes samedi, revenez lundi".
Homme de grande tolérance, mon ami "rengaine" son pistolet, dans sa poche, sort tranquille du commissariat et attend le lundi.
Il aura "fait" trois commissariats avant que l'on veuille enfin récupérer son arme… et encore, un officier, passant par-là, aura donné au planton de service son accord.
Sûrement un collectionneur, mon ami n'ayant reçu aucun… reçu !
Cette histoire est authentique et permet peut-être de mieux comprendre pourquoi il est si facile de se trouver face à des cinglés fous, chargés de fusils improbables ou des bombes qui vous déchiquètent en trois coups les gros…
Mais ça n'arrive qu'aux autres…
Longue digression, qui n'en est pas franchement une, mais qui reflète aussi un peu notre incapacité à appréhender l'incompréhensible… du moins pour nos esprits prétendus rationnels.
Chez Manor, alors que ces évènements étaient encore sous le feu de l'action, la journée annuelle des Dirigeants, la 10ème, était marquée par un discours clair et net de Jean Korcia, Président de ce réseau.
Il aura "fait" trois commissariats avant que l'on veuille enfin récupérer son arme… et encore, un officier, passant par-là, aura donné au planton de service son accord.
Sûrement un collectionneur, mon ami n'ayant reçu aucun… reçu !
Cette histoire est authentique et permet peut-être de mieux comprendre pourquoi il est si facile de se trouver face à des cinglés fous, chargés de fusils improbables ou des bombes qui vous déchiquètent en trois coups les gros…
Mais ça n'arrive qu'aux autres…
Longue digression, qui n'en est pas franchement une, mais qui reflète aussi un peu notre incapacité à appréhender l'incompréhensible… du moins pour nos esprits prétendus rationnels.
Chez Manor, alors que ces évènements étaient encore sous le feu de l'action, la journée annuelle des Dirigeants, la 10ème, était marquée par un discours clair et net de Jean Korcia, Président de ce réseau.
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C'est un véritable coup de chapeau que je tiens publiquement à lui décerner, à cet homme qui n'a plus rien à attendre si ce n'est la sérénité du job bien accompli.
Malgré son âge, que certains qualifieront de canonique, il est quasi en avance sur l'évolution du monde, particulièrement de celui du tourisme.
"Peut-être, korciatilise-t-il (mot nouveau, merci de conserver), devons-nous réfléchir à un nouveau modèle économique, aussi bien dans le tourisme que dans le voyage d'affaires (…).
Cette réflexion doit avoir lieu ensemble et pas les uns contre les autres, comme nous avons pu le voir ailleurs ces derniers mois".
Référence probable aux relations producteurs-distributeurs et le fiasco concocté par le "grand" réseau juste en face.
Et accessoirement, peut-être un appel à de nouvelles normes, style "tarifs nets" envers les ditributeurs de la part des TO ?
"Nous avons besoin d'être meilleurs ensemble, plus efficaces ensemble. Ce n'est ni dans la division, ni dans l'initiative solitaire que nous trouverons la solution".
Et, accessoirement, de lancer un appel à la cohésion et au regroupement de toutes ces instances professionnelles, Snav, Seto, Apst qui devraient, fédérés, "retrouver l'ambition collective".
Et le temps presse.
Le temps presse effectivement, surtout dans la lutte contre la connerie, la barbarie, l'intolérance et la folie !
Malgré son âge, que certains qualifieront de canonique, il est quasi en avance sur l'évolution du monde, particulièrement de celui du tourisme.
"Peut-être, korciatilise-t-il (mot nouveau, merci de conserver), devons-nous réfléchir à un nouveau modèle économique, aussi bien dans le tourisme que dans le voyage d'affaires (…).
Cette réflexion doit avoir lieu ensemble et pas les uns contre les autres, comme nous avons pu le voir ailleurs ces derniers mois".
Référence probable aux relations producteurs-distributeurs et le fiasco concocté par le "grand" réseau juste en face.
Et accessoirement, peut-être un appel à de nouvelles normes, style "tarifs nets" envers les ditributeurs de la part des TO ?
"Nous avons besoin d'être meilleurs ensemble, plus efficaces ensemble. Ce n'est ni dans la division, ni dans l'initiative solitaire que nous trouverons la solution".
Et, accessoirement, de lancer un appel à la cohésion et au regroupement de toutes ces instances professionnelles, Snav, Seto, Apst qui devraient, fédérés, "retrouver l'ambition collective".
Et le temps presse.
Le temps presse effectivement, surtout dans la lutte contre la connerie, la barbarie, l'intolérance et la folie !