Laurent Fabius s'est bien entouré. Tant à Bercy, avec Martine Pinville, qu'avec Matthias Fekl (sur la photo) au Quai d'Orsay qui s'intéresse aussi à ces petites entreprises que sont les agences de voyages qui envoient les clients vers l'étranger… - Photo : Bruno Chapiron/MAEDI
On m'a souvent reproché de hurler, de piquer des coups de sang qui n'en valaient pas la peine. C'est souvent vrai.
En revanche, quand c'est plutôt réussi, il faut le dire et je crois que cette fois, nous avons enfin réussi à faire comprendre à nos bons et glorieux dirigeants que le tourisme, c'est pas que de la rigolade.
L'année dernière, à la clôture de ces Assises du Tourisme, j'avoue avoir eu de gros doutes.
Beaucoup de parlottes, de grandes déclarations, des projets fabuleux (et fabiuseux), un Montebourg qui déclamait des "vive le tourisme, vive la France" à s'en faire péter la houppette…
Comme je vous dis tout, je n'en attendais vraiment rien. Faut dire que le Tourisme, parmi les portefeuilles gouvernementaux, c'est pas vraiment la tasse de thé de nos futurs grands chefs.
Et puis, faut dire aussi que jusqu'ici, on n'avait pas été particulièrement gâtés.
En revanche, quand c'est plutôt réussi, il faut le dire et je crois que cette fois, nous avons enfin réussi à faire comprendre à nos bons et glorieux dirigeants que le tourisme, c'est pas que de la rigolade.
L'année dernière, à la clôture de ces Assises du Tourisme, j'avoue avoir eu de gros doutes.
Beaucoup de parlottes, de grandes déclarations, des projets fabuleux (et fabiuseux), un Montebourg qui déclamait des "vive le tourisme, vive la France" à s'en faire péter la houppette…
Comme je vous dis tout, je n'en attendais vraiment rien. Faut dire que le Tourisme, parmi les portefeuilles gouvernementaux, c'est pas vraiment la tasse de thé de nos futurs grands chefs.
Et puis, faut dire aussi que jusqu'ici, on n'avait pas été particulièrement gâtés.
On avait bien eu Hervé Novelli, qui, à défaut de faire grand-chose, comprenait au moins les préoccupations économiques du pays en matière de tourisme.
C'est même l'un des rares qui se soit penché aussi sur le cas des professionnels agents et producteurs de voyages.
Hormis cette fameuse loi Novelli, qui devrait, Bruxelles oblige, tomber en désuétude sous peu, pas de grandes innovations.
Je vous passe sur le talentueux Fred Zadig, dont on rigole encore dans les chaumières et pour qui les congrès du Snav s'apparentaient à une vidéo illisible !
Bon, pour couronner le tout, on a eu aussi le fin du fin, la virtuose de la grande incompréhension, l'adepte des discours ânonnés telle une élève de CP, bref, j'ai nommé cette Mademoiselle… qui aura quand même réussi à baptiser une loi dans le domaine du bâtiment.
C'est vrai que, lorsque le bâtiment va, tout va et Mademoiselle aussi.
Apparemment, le temps de la grande rigolade touristique est terminé.
C'est même l'un des rares qui se soit penché aussi sur le cas des professionnels agents et producteurs de voyages.
Hormis cette fameuse loi Novelli, qui devrait, Bruxelles oblige, tomber en désuétude sous peu, pas de grandes innovations.
Je vous passe sur le talentueux Fred Zadig, dont on rigole encore dans les chaumières et pour qui les congrès du Snav s'apparentaient à une vidéo illisible !
Bon, pour couronner le tout, on a eu aussi le fin du fin, la virtuose de la grande incompréhension, l'adepte des discours ânonnés telle une élève de CP, bref, j'ai nommé cette Mademoiselle… qui aura quand même réussi à baptiser une loi dans le domaine du bâtiment.
C'est vrai que, lorsque le bâtiment va, tout va et Mademoiselle aussi.
Apparemment, le temps de la grande rigolade touristique est terminé.
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Laurent Fabius, contrairement à beaucoup de ces politiciens qui gravissent autour du pouvoir, a compris que le tourisme, économiquement parlant, c'était pas de la daube.
Et que ça pouvait rapporter gros, à condition de savoir s'en servir et surtout, vouloir s'en donner les moyens.
Et que, en plus, pour l'image de la France, ce secteur pesait lourd… à condition de ne pas faire n'importe quoi.
Fabius s'est bien entouré. Tant à Bercy, avec Martine Pinville, laquelle découvre encore les joies de la garantie financière, qu'avec Matthias Fekl au Quai d'Orsay qui, non seulement, s'occupe de la promo française mais s'intéresse aussi à ces petites entreprises que sont les agences de voyages qui envoient les clients à l'étranger….
Et que, enfin tout ceci donne lieu à des décisions et des actions concrètes.
Il aura fallu quasi se battre avec les services du 1er ministre pour que le tourisme récupère enfin le site (et le nom) de France.fr.
Et que ce site, jusqu'à présent rempli d'informations sans intérêt, devienne la véritable vitrine de la France touristique à l'étranger. Si j'en crois mes infos, ça n'a pas été simple…
Et qu'Atout France se voit enfin doté d'un pouvoir (et de quelques sous) supplémentaire, c'est un vrai renouveau.
Et que les étrangers puissent disposer de visas rapidos, c'est aussi un plus.
Et que l'on dégage un petit milliard afin de rénover et d'harmoniser l'hébergement en France, c'est pas rien !
Bon, va falloir encore bosser, notamment sur les connexions aériennes. Pour le cas d'Air France, fin renard, Fabius nous confiait "ne pas vouloir se mêler d'un dossier qui concerne son collègue ministre"… Tout en déplorant les événements "scandaleux et inadmissibles de ces derniers jours !"
Il semblerait que l'on tienne le bon bout. A condition, bien entendu, que le bon président normal ne vienne encore jouer au "chamboule tout" dans son équipe.
Ah, j'oubliais : peut-être que, au chapitre des décisions, on pourrait aussi se pencher sur le problème de cette TVA qui affecte nos réceptifs français et les pénalise vis-à-vis de leurs concurrents européens.
Ça permettrait de finir en beauté…
Et que ça pouvait rapporter gros, à condition de savoir s'en servir et surtout, vouloir s'en donner les moyens.
Et que, en plus, pour l'image de la France, ce secteur pesait lourd… à condition de ne pas faire n'importe quoi.
Fabius s'est bien entouré. Tant à Bercy, avec Martine Pinville, laquelle découvre encore les joies de la garantie financière, qu'avec Matthias Fekl au Quai d'Orsay qui, non seulement, s'occupe de la promo française mais s'intéresse aussi à ces petites entreprises que sont les agences de voyages qui envoient les clients à l'étranger….
Et que, enfin tout ceci donne lieu à des décisions et des actions concrètes.
Il aura fallu quasi se battre avec les services du 1er ministre pour que le tourisme récupère enfin le site (et le nom) de France.fr.
Et que ce site, jusqu'à présent rempli d'informations sans intérêt, devienne la véritable vitrine de la France touristique à l'étranger. Si j'en crois mes infos, ça n'a pas été simple…
Et qu'Atout France se voit enfin doté d'un pouvoir (et de quelques sous) supplémentaire, c'est un vrai renouveau.
Et que les étrangers puissent disposer de visas rapidos, c'est aussi un plus.
Et que l'on dégage un petit milliard afin de rénover et d'harmoniser l'hébergement en France, c'est pas rien !
Bon, va falloir encore bosser, notamment sur les connexions aériennes. Pour le cas d'Air France, fin renard, Fabius nous confiait "ne pas vouloir se mêler d'un dossier qui concerne son collègue ministre"… Tout en déplorant les événements "scandaleux et inadmissibles de ces derniers jours !"
Il semblerait que l'on tienne le bon bout. A condition, bien entendu, que le bon président normal ne vienne encore jouer au "chamboule tout" dans son équipe.
Ah, j'oubliais : peut-être que, au chapitre des décisions, on pourrait aussi se pencher sur le problème de cette TVA qui affecte nos réceptifs français et les pénalise vis-à-vis de leurs concurrents européens.
Ça permettrait de finir en beauté…