La compagnie dirigée par O'Leary, Ryanair, qui se veut proche du peuple en proposant toujours les tarifs les plus bas, n'hésite pas à faire un grand bras d'honneur à la législation sociale française. - Photo Ryanair DR
Et c'est à Marseille que ça se passe.
La compagnie dirigée par O'Leary, Ryanair, qui se veut proche du peuple en proposant toujours les tarifs les plus bas, n'hésite pas à faire un grand bras d'honneur à la législation sociale française.
Et c'est un peu navrant que ces compagnies, auto-nommées low cost, avides de subventions déguisées pour pallier leurs coûts, puissent avoir un tel comportement.
Ryanair, puisque c'est de cette compagnie dont il s'agit, irlandaise mais européenne, avait déjà été condamnée par le Tribunal d'Aix en Provence, pour, et je cite mon confrère, "ne pas avoir déclaré en France des salariés de sa base de Marseille, pourtant soumis au droit et aux cotisations sociales françaises".
Normal. On sait pertinemment que les grands bretons, les irlandais encore plus, ont bien consenti à participer à la construction (encore bien fragile) de cette Europe, en profitant allègrement de ses avantages mais sans vouloir en assumer les contraintes communautaires.
Ryanair est championne de cet exercice, qui consiste à employer des collaborateurs au moindre prix sans pour autant leur accorder les assurances sociales qui leurs sont dues...
La compagnie dirigée par O'Leary, Ryanair, qui se veut proche du peuple en proposant toujours les tarifs les plus bas, n'hésite pas à faire un grand bras d'honneur à la législation sociale française.
Et c'est un peu navrant que ces compagnies, auto-nommées low cost, avides de subventions déguisées pour pallier leurs coûts, puissent avoir un tel comportement.
Ryanair, puisque c'est de cette compagnie dont il s'agit, irlandaise mais européenne, avait déjà été condamnée par le Tribunal d'Aix en Provence, pour, et je cite mon confrère, "ne pas avoir déclaré en France des salariés de sa base de Marseille, pourtant soumis au droit et aux cotisations sociales françaises".
Normal. On sait pertinemment que les grands bretons, les irlandais encore plus, ont bien consenti à participer à la construction (encore bien fragile) de cette Europe, en profitant allègrement de ses avantages mais sans vouloir en assumer les contraintes communautaires.
Ryanair est championne de cet exercice, qui consiste à employer des collaborateurs au moindre prix sans pour autant leur accorder les assurances sociales qui leurs sont dues...
Ainsi, en France, comme la loi l'exige, la compagnie pilotée par le O'Leary qui s'enrhume dès qu'on évoque le terme de social semble avoir trouvé la parade.
Fallait y penser, ce qui ne doit pas déplaire aux amateurs de camping.
Les employés soumis au droit français, donc résidents en France, ben c'est pas bon.
Pilotes et PNC sont logés dans des camping, des mobil-homes, aux abords de Marseille. Et les équipages tournent...
Donc, les services sociaux français, allez vous faire voir ailleurs... Et pour Ryanair, aucun motif de payer ses salariés en France sous un régimes social français.
Sans pour autant se priver d'empocher les subventions, pardon, les "participations promotionnelles" que délivrent allègrement à ces compagnies les gestionnaires, la plupart du temps les Chambres de Commerces, des aéroports concernés par le trafic de Ryanair !
On comprend aisément qu'avec ce type de gestion, low cost certes, ces transporteurs de nouvelle génération puissent au moins proposer à leur client-bétail, quelques sièges à prix défiant toute concurrence.
Fallait y penser, ce qui ne doit pas déplaire aux amateurs de camping.
Les employés soumis au droit français, donc résidents en France, ben c'est pas bon.
Pilotes et PNC sont logés dans des camping, des mobil-homes, aux abords de Marseille. Et les équipages tournent...
Donc, les services sociaux français, allez vous faire voir ailleurs... Et pour Ryanair, aucun motif de payer ses salariés en France sous un régimes social français.
Sans pour autant se priver d'empocher les subventions, pardon, les "participations promotionnelles" que délivrent allègrement à ces compagnies les gestionnaires, la plupart du temps les Chambres de Commerces, des aéroports concernés par le trafic de Ryanair !
On comprend aisément qu'avec ce type de gestion, low cost certes, ces transporteurs de nouvelle génération puissent au moins proposer à leur client-bétail, quelques sièges à prix défiant toute concurrence.
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A condition de voyager en chemise, avec juste un petit sac et une brosse à dent. Le reste, c'est payant et ça fait, grosso-modo, le salaire d'une hôtesse.
Pour un pilote, comptez trois sièges, bagages, règlement par carte, choix du siège en sus...
Tiens, c'est d'ailleurs le même coup qui s'est produit récemment, toujours pour cette compagnie qui avait décidé d'ouvrir une ligne vers Thessalonique, en Grèce donc.
Là, c'est chez l'habitant que les équipages sont logés. Déjà, pas très cool, mais bon... Quant au salaire, le bon O'Leary a décidé que ce ne serait plus le même que sur le reste de l'Europe...
Pourquoi ? Je vais vous le dire ! En Grèce, le coût de la vie est bien moindre qu'en Irlande ou en France. Donc, faut s'adapter !
Authentique... Mais n'oublions pas que ces compagnies non seulement profitent de subventions qui ne proviennent que de nos impôts et qu'en plus, elles exploitent à la fois les clients et leurs propres collaborateurs.
Pas beau me glissait à l'oreille Chien Charly, qui, lui est un pur produit de cette Irlande fabuleuse... mais qui déteste le camping !
Pour un pilote, comptez trois sièges, bagages, règlement par carte, choix du siège en sus...
Tiens, c'est d'ailleurs le même coup qui s'est produit récemment, toujours pour cette compagnie qui avait décidé d'ouvrir une ligne vers Thessalonique, en Grèce donc.
Là, c'est chez l'habitant que les équipages sont logés. Déjà, pas très cool, mais bon... Quant au salaire, le bon O'Leary a décidé que ce ne serait plus le même que sur le reste de l'Europe...
Pourquoi ? Je vais vous le dire ! En Grèce, le coût de la vie est bien moindre qu'en Irlande ou en France. Donc, faut s'adapter !
Authentique... Mais n'oublions pas que ces compagnies non seulement profitent de subventions qui ne proviennent que de nos impôts et qu'en plus, elles exploitent à la fois les clients et leurs propres collaborateurs.
Pas beau me glissait à l'oreille Chien Charly, qui, lui est un pur produit de cette Irlande fabuleuse... mais qui déteste le camping !