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La case de l’Oncle Dom : Aérien, et vogue la galère !

L’édito de Dominique Gobert


Ouverture, ce jour d’hui, à Madère, du congrès annuel des Entreprises du Voyage, sous la présidence de Paul Mumtaz Teker et de son organisation scrupuleuse. L’occasion pour Jean-Pierre Mas, le président du syndicat, de renforcer la position des professionnels du tourisme face à un environnement délicat…


le Jeudi 31 Janvier 2019

Cette année, le BAR (Board of Airlines Representatives), que préside Jean-Pierre Sauvage, fête ses 70 ans. Son AG annuelle, est aussi l'occasion pour les transporteurs, comme pour les distributeurs, de « s’expliquer » à cœur ouvert - DR : P.G.
Cette année, le BAR (Board of Airlines Representatives), que préside Jean-Pierre Sauvage, fête ses 70 ans. Son AG annuelle, est aussi l'occasion pour les transporteurs, comme pour les distributeurs, de « s’expliquer » à cœur ouvert - DR : P.G.
Parce que oui, les professionnels du tourisme, lesquels représentent une part non négligeable de notre économie, sont encore et toujours les parents pauvres de cette industrie, confrontés à des pouvoirs publics pour le moins indolents et des transporteurs aériens… peu solidaires !

LIRE : Jean-Pierre Mas (EDV) : « Les relations avec IATA sont inéquitables et déséquilibrées... »

D'ailleurs, j’aime assez le rendez-vous annuel organisé par le BAR (Board of Airlines Representatives), cette association que préside d’une main de maître Jean-Pierre Sauvage, et qui regroupe la plupart des représentants des compagnies aériennes opérant en France.

Au passage, je tiens à saluer la longévité de cette association qui fête, malgré des moyens limités, sa 70e année.

L’occasion aussi, pour ces deux grandes industries que sont les voyagistes et les transporteurs de « s’expliquer » à cœur ouvert, sans oublier qu’eux-mêmes sont confrontés à leurs commensaux, aéroports et Direction Générale de l’Aviation Civile.

Dominique Gobert - DR
Dominique Gobert - DR
Les débats ne manquent pas de caractère, pour faire dans le politiquement correct, même si parfois, l’on sent une certaine ironie entre les affirmations des uns et des autres.

Ainsi, Jean-Pierre Mas, qui a eu la chance de s’exprimer le premier, n’a pas manqué de remettre sur le tapis la grande incompréhension qui traîne depuis des décennies entre IATA et les distributeurs que sont les voyagistes…

« Sans nous, distributeurs, vous ne pourriez pas vivre », laisse-t-il entendre (mais c’est moi qui traduis) à l’attention de IATA, « nous vendons à travers nos agences le ticket bien plus cher que vous n’y arrivez en vendant directement » !

Et d’ajouter, malicieusement, que IATA ne s’améliore pas, « nos relations sont injustes et déséquilibrées. » Tout en perfidiant à la conclusion que les distributeurs auraient des moyens de pression !

Bon, ça reste encore à voir, mais chaque combat mérite au moins que l’on y croie !

Jean-Pierre Sauvage, chef élu des représentants des compagnies ne pouvait pas, c’est tout à son honneur, laisser passer de tels propos… Encore que je ne sois pas tout à fait sûr de la croyance qu’il mette dans sa réponse. Mais c’est un diplomate !

« Si IATA n’existait pas, il faudrait l’inventer » en réponse à Jean-Pierre Mas.

Pas faux non plus quand il argumente que grâce à IATA, les agences distributrices sont reconnues dans le monde entier. Certes, mais à quel prix…

Augustin de Romanet, président d’ADP, lui, s’en est assez bien tiré, face à ces compagnies qui jugent (à juste titre, c’est mon avis) que les taxes, double caisse et autres amuseries de mauvais aloi commencent à devenir insupportables.

Il bottera allègrement en touche, arguant qu’ADP avait fait de gros efforts dans la fluidité du trafic passager (malgré les Parafe défaillants) mais que l’on allait continuer à travailler… Il est vrai que de gros efforts ont été faits, c’est indéniable, mais que… faut du temps !

Allez, un petit mot sur ces « sacrés pollueurs que sont les transporteurs » ? Ben non, comparés au transport routier, au transport maritime, l’avion pollue nettement moins qu’eux.

Quant à taxer le kérosène sur les vols intérieurs français, c’est du grand n’importe quoi, de même que, pour certains grands penseurs, « il suffirait de restreindre le transport aérien, lequel ne serait réservé qu’à une élite privilégiée ».

Tiens, une dernière pour la route, venue de Patrick Gandil, chef de la DGAC : « Les Assises du Tourisme, les résultats, c’est pour très bientôt » !

Ben, on est content !

Dominique Gobert Publié par Dominique Gobert Editorialiste - TourMaG.com
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