Quant à la situation financière, malgré une promesse de retour à l’équilibre qui aurait dû intervenir fin 2018 si j’ai bonne mémoire, nous en sommes encore à une grande enjambée… - DR
Si j’en crois nos confrères de La Tribune, alors que la reprise du voyagiste avait été définitivement entérinée en novembre 2015 par le Tribunal de Commerce de Toulouse, la reprise en faveur de Karavel/Promovacances, sous la tutelle du fond d’investissement LBO France, quelques zones de « conflit » et de flou artistique subsistent encore.
Conflit qui porte sur un « différend » acté dans le jugement du Tribunal de Commerce de Toulouse qui indique que « Le repreneur supportera prorata temporis l'ensemble des charges, taxes, impôts, salaires et charges sociales des salariés repris et toutes les contributions liées à l'exploitation à compter de l'entrée en jouissance (26 novembre 2015 minuit).
L'ensemble des charges, taxes, impôts, salaires ou autres dont le fait générateur est antérieur à la date d'entrée en jouissance restera à la charge du cédant ».
Mais là dessus on n'est plus d'accord. Pour LBO, la notion est obsolète, et « non prévue dans son business plan » ! Du coup, si j’en crois les différentes approches de ce dossier extrêmement complexe, il serait réclamé, depuis 2016, « aux organes de procédure », la somme de 11,9 millions d’euros.
Damned et c’est loin d’être fini, mais pour le moment, tout ce grand déballage n’est pas vraiment favorable à la sérénité de l’entreprise.
D’autant que socialement, rien n’est totalement clair non plus de ce côté-là.
Si j’en crois l’enquête menée par La Tribune, que je cite « en trois ans, le voyagiste toulousain a été confronté à plus de 150 départs, compensés seulement par près de 70 embauches sur les trois dernières années. Actuellement, l'entreprise compte 250 CDI, ce qui est loin des engagements initiaux ».
Conflit qui porte sur un « différend » acté dans le jugement du Tribunal de Commerce de Toulouse qui indique que « Le repreneur supportera prorata temporis l'ensemble des charges, taxes, impôts, salaires et charges sociales des salariés repris et toutes les contributions liées à l'exploitation à compter de l'entrée en jouissance (26 novembre 2015 minuit).
L'ensemble des charges, taxes, impôts, salaires ou autres dont le fait générateur est antérieur à la date d'entrée en jouissance restera à la charge du cédant ».
Mais là dessus on n'est plus d'accord. Pour LBO, la notion est obsolète, et « non prévue dans son business plan » ! Du coup, si j’en crois les différentes approches de ce dossier extrêmement complexe, il serait réclamé, depuis 2016, « aux organes de procédure », la somme de 11,9 millions d’euros.
Damned et c’est loin d’être fini, mais pour le moment, tout ce grand déballage n’est pas vraiment favorable à la sérénité de l’entreprise.
D’autant que socialement, rien n’est totalement clair non plus de ce côté-là.
Si j’en crois l’enquête menée par La Tribune, que je cite « en trois ans, le voyagiste toulousain a été confronté à plus de 150 départs, compensés seulement par près de 70 embauches sur les trois dernières années. Actuellement, l'entreprise compte 250 CDI, ce qui est loin des engagements initiaux ».
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Quant à la situation financière, malgré une promesse de retour à l’équilibre qui aurait dû intervenir fin 2018 si j’ai bonne mémoire, nous en sommes encore à une grande enjambée…
Malgré des envies et des efforts certains de la part des collaborateurs rescapésde Fram…
Du côté de la direction du groupe, on ne nie pas les difficultés, mais il n’empêche que le silence reste le meilleur moyen de résistance. Et pourtant, avec l’arrivée de la saison d’été, la situation reste cruciale.
D’autant que la distribution, restée pourtant extrêmement solidaire et fidèle envers le voyagiste quasi-historique du paysage touristique français, semble de plus en plus « prudente » …
Malgré des envies et des efforts certains de la part des collaborateurs rescapésde Fram…
Du côté de la direction du groupe, on ne nie pas les difficultés, mais il n’empêche que le silence reste le meilleur moyen de résistance. Et pourtant, avec l’arrivée de la saison d’été, la situation reste cruciale.
D’autant que la distribution, restée pourtant extrêmement solidaire et fidèle envers le voyagiste quasi-historique du paysage touristique français, semble de plus en plus « prudente » …
Et que la clientèle historique du tour-opérateur a aussi évolué et que la place, la nature et le marché ayant horreur du vide ou de la « zizanie », a été rapidement remplie par des opérateurs concurrents et, c’est normal, à l’affût de la moindre opportunité.
Pour Karavel/Promovacances, il est indispensable de réussir le pari de la « relève » du voyagiste, du moins lui faire parvenir à un retour à l’équilibre rapide et à très court terme, ne serait-ce que pour le vendre en évitant d’y laisser trop de plumes.
Ce qui est faisable mais pour combien de temps encore ?
D’autant que, et c’est à mon avis une erreur, la filiale « low cot » de Fram, Plein Vent, semble avoir étrangement intégrée un placard… prudent ?
On peut également s’étonner, après plusieurs tentatives sans grand succès, de ce management extrêmement discret… A tel point que, hormis Alain de Mendonca qui ne peut pas tout faire, on se demande qui dirige vraiment le tour-opérateur ?
Et, autre question, qui va, finalement récupérer les quelques millions de la vente des filiales marocaines au Maroc ?
Apparemment, l’affaire reste toujours en suspens.
Pour Karavel/Promovacances, il est indispensable de réussir le pari de la « relève » du voyagiste, du moins lui faire parvenir à un retour à l’équilibre rapide et à très court terme, ne serait-ce que pour le vendre en évitant d’y laisser trop de plumes.
Ce qui est faisable mais pour combien de temps encore ?
D’autant que, et c’est à mon avis une erreur, la filiale « low cot » de Fram, Plein Vent, semble avoir étrangement intégrée un placard… prudent ?
On peut également s’étonner, après plusieurs tentatives sans grand succès, de ce management extrêmement discret… A tel point que, hormis Alain de Mendonca qui ne peut pas tout faire, on se demande qui dirige vraiment le tour-opérateur ?
Et, autre question, qui va, finalement récupérer les quelques millions de la vente des filiales marocaines au Maroc ?
Apparemment, l’affaire reste toujours en suspens.