Pour les grèves qui payent ? Les voyagistes ! Crédit photo : Pixabay
A l’invitation de National Tours je devais joyeusement emprunter (mais je l’aurais rendu, promis, juré) une vol Air France à destination de Saïgon, devenue maintenant Hô Chi Minh-Ville. C’était mardi, le vol était prévu OK, chouette me murmure-je en regagnant la capitale…
Trop beau. Vol annulé au dernier moment et tant pis faudra prendre le suivant (en espérant que tous les passagers pourront embarquer) !
En soi, pour mon cas, c’est pas très grave. Après tout, je ne suis qu’un « invité ». Et tant pis si nous perdons une journée de visite dans la capitale du Sud Vietnam. Pour les SNPL, ça va, ça vient…
En revanche, pour l’organisateur, en l’occurrence National Tours (mais ça peut être n’importe qui) le préjudice est fort. Pour ne pas dire intolérable. Je n’ose penser à ce qui se serait produit, si, à la place de journaleux privilégiés, ce bon voyagiste s’était retrouvé avec un groupe de voyageurs sur les bras.
Certes, il aurait déjà eu à subir les récriminations (et de la part de clients qui partent en vacances, c’est pas de la tarte) mais au moins la compagnie aurait, en principe, pris en charge l’hébergement et la sustentation des voyageurs… A condition que ces derniers aient été dûment enregistrés…
Trop beau. Vol annulé au dernier moment et tant pis faudra prendre le suivant (en espérant que tous les passagers pourront embarquer) !
En soi, pour mon cas, c’est pas très grave. Après tout, je ne suis qu’un « invité ». Et tant pis si nous perdons une journée de visite dans la capitale du Sud Vietnam. Pour les SNPL, ça va, ça vient…
En revanche, pour l’organisateur, en l’occurrence National Tours (mais ça peut être n’importe qui) le préjudice est fort. Pour ne pas dire intolérable. Je n’ose penser à ce qui se serait produit, si, à la place de journaleux privilégiés, ce bon voyagiste s’était retrouvé avec un groupe de voyageurs sur les bras.
Certes, il aurait déjà eu à subir les récriminations (et de la part de clients qui partent en vacances, c’est pas de la tarte) mais au moins la compagnie aurait, en principe, pris en charge l’hébergement et la sustentation des voyageurs… A condition que ces derniers aient été dûment enregistrés…
Dominique Gobert - DR
Le problème étant que, pour un voyage organisé, sans aucun moyen d’allonger le séjour, ces mêmes clients vont perdre une journée complète de prestations.
Ce n’est pas à vous que je vais apprendre les réactions de ces clients, lesquels vont réclamer, à juste titre, une « compensation » pour leur voyage gâché. Ou du moins amputé d’une journée, d’une nuit d’hôtel et de la déception…
Qui va payer ? Ben, c’est le voyagiste, forcément, sans aucun espoir de recevoir une quelconque aide de la part de la compagnie.
Une grève c’est pas un cas de force majeure et circulez, y’a rien à voir. D’ailleurs, pour avoir interrogé quelques voyagistes qui auront porté ce genre d’affaire en justice, c’est macache Bonnot : tous ceux qui l’ont fait se sont fait renvoyer dans leurs buts et basta !
Marrant, j’avais d’ailleurs posé, lors du Ditex de Marseille la question à nos joyeux assureurs, de savoir s’il existait une « assurance antigrèves » ! La galéjade, m’ont-ils tous répondu, « vous voulez que l’on fasse faillite » ! j’aime cet humour) ! Quant aux voyagistes, même réponse : « vous imaginez la somme énorme que représenterait la prime pour une assurance pareille » ?
Ce n’est pas à vous que je vais apprendre les réactions de ces clients, lesquels vont réclamer, à juste titre, une « compensation » pour leur voyage gâché. Ou du moins amputé d’une journée, d’une nuit d’hôtel et de la déception…
Qui va payer ? Ben, c’est le voyagiste, forcément, sans aucun espoir de recevoir une quelconque aide de la part de la compagnie.
Une grève c’est pas un cas de force majeure et circulez, y’a rien à voir. D’ailleurs, pour avoir interrogé quelques voyagistes qui auront porté ce genre d’affaire en justice, c’est macache Bonnot : tous ceux qui l’ont fait se sont fait renvoyer dans leurs buts et basta !
Marrant, j’avais d’ailleurs posé, lors du Ditex de Marseille la question à nos joyeux assureurs, de savoir s’il existait une « assurance antigrèves » ! La galéjade, m’ont-ils tous répondu, « vous voulez que l’on fasse faillite » ! j’aime cet humour) ! Quant aux voyagistes, même réponse : « vous imaginez la somme énorme que représenterait la prime pour une assurance pareille » ?
Autres articles
-
Air Antilles met la pression sur Air France et Corsair !
-
Air France et KLM suspendent (temporairement) Zanzibar en 2025
-
eSIM : un service pour les clients et une source de revenu pour les agences ? [ABO]
-
Censure : les compagnies doivent rembourser la taxe de solidarité !
-
ITA Airways : un mariage qui fait les affaires... d'Air France et easyjet !
Quant aux compagnies aériennes, qui refusent toujours obstinément de fonder une sorte de « caisse de garantie », en cas de faillite ou de défaillance grave, c’est toujours le même refrain : c’est pas notre faute, le client (voyageur ou prestataire, ndDG) est là pour payer et c’est tout !
Le droit de grève est un droit imprescriptible et normal. De la part du SNPL, vous savez ce que j’en pense, pour cela il suffit de consulter la grille de leurs salaires, c’est assez éloquent !
Ce qui m’inquiète en sus de tout ce fatras, c’est le fait qu’au 1er juillet prochain, la nouvelle directive sur les voyages à forfait va s’appliquer.
Et que là, les amis, vous allez sacrément devoir faire attention. Le client devra être « bordé » de partout ! Je n’ai pas tout lu, mais faudra même sûrement le mettre en garde contre la possibilité d’une grève…
Mais, de toutes les manières, c’est vous qui paierez en cas du moindre litige !
Allez, courage, je vais essayer de reprendre l’aéroplane… Et c’est pas gagné !
Le droit de grève est un droit imprescriptible et normal. De la part du SNPL, vous savez ce que j’en pense, pour cela il suffit de consulter la grille de leurs salaires, c’est assez éloquent !
Ce qui m’inquiète en sus de tout ce fatras, c’est le fait qu’au 1er juillet prochain, la nouvelle directive sur les voyages à forfait va s’appliquer.
Et que là, les amis, vous allez sacrément devoir faire attention. Le client devra être « bordé » de partout ! Je n’ai pas tout lu, mais faudra même sûrement le mettre en garde contre la possibilité d’une grève…
Mais, de toutes les manières, c’est vous qui paierez en cas du moindre litige !
Allez, courage, je vais essayer de reprendre l’aéroplane… Et c’est pas gagné !