Faut dire qu'à force de tirer sur les amarres, la SNCM aura fini par les larguer… pour sombrer, lentement mais surement.
Des années de monopole, des années d'insouciance fonctionariales de la part des syndicats ultra-puissants, un laisser-aller constant de la part de l'Etat, longtemps seul actionnaire… et voilà le résultat.
Au fil des ans, concurrence et Europe aidant, la SNCM n'a pas voulu (pas pu ?) s'adapter aux nouvelles donnes de l'économie.
Ce n'est un secret pour personne : les syndicats de marins, ultra-puissants au sein de la compagnie (et à Marseille en particulier), ont toujours voulu assumer la direction de la compagnie.
Et surtout profiter d'un fromage particulièrement savoureux, au mépris total des évolutions économiques.
L'Etat, toujours aussi courageux, n'a jamais eu les c... de s'imposer, d'abord en tant qu'actionnaire principal, puis en tant que responsable de la continuité du service public.
Pensez-donc : au fur et à mesure du délitement de la compagnie, il n'a eu de cesse de tenter de se débarrasser de la patate chaude… brûlante même.
Il a fini d'ailleurs par en refiler une partie à un actionnaire "ami"… Ami, certes, mais pas forcément dingue. Et surtout, pas idiot au point de perdre tout son pognon.
L'amende infligée par Bruxelles (eh oui, l'Europe, c'est aussi ça) à la SNCM de quelque 440 millions pour des aides publiques "illicites" n'aura fait que plomber un peu plus la SNCM.
Des années de monopole, des années d'insouciance fonctionariales de la part des syndicats ultra-puissants, un laisser-aller constant de la part de l'Etat, longtemps seul actionnaire… et voilà le résultat.
Au fil des ans, concurrence et Europe aidant, la SNCM n'a pas voulu (pas pu ?) s'adapter aux nouvelles donnes de l'économie.
Ce n'est un secret pour personne : les syndicats de marins, ultra-puissants au sein de la compagnie (et à Marseille en particulier), ont toujours voulu assumer la direction de la compagnie.
Et surtout profiter d'un fromage particulièrement savoureux, au mépris total des évolutions économiques.
L'Etat, toujours aussi courageux, n'a jamais eu les c... de s'imposer, d'abord en tant qu'actionnaire principal, puis en tant que responsable de la continuité du service public.
Pensez-donc : au fur et à mesure du délitement de la compagnie, il n'a eu de cesse de tenter de se débarrasser de la patate chaude… brûlante même.
Il a fini d'ailleurs par en refiler une partie à un actionnaire "ami"… Ami, certes, mais pas forcément dingue. Et surtout, pas idiot au point de perdre tout son pognon.
L'amende infligée par Bruxelles (eh oui, l'Europe, c'est aussi ça) à la SNCM de quelque 440 millions pour des aides publiques "illicites" n'aura fait que plomber un peu plus la SNCM.
Pourtant, le plan un peu dingue concocté par Marc Dufour, aurait peut-être permis de sauver la compagnie.
D'accord, il fallait quand même remettre un paquet de fric au pot, ce que, finalement, les actionnaires n'auront pas voulu risquer.
Comme l'Etat, Transdev et Veolia préfèrent s'éloigner de ce bourbier… en essayant de sauver quelques ronds.
Et pour l'Etat, un sale coup. Car, hélas, il ne reste plus rien à faire, sauf à trouver un repreneur éventuel, un fou furieux qui aurait l'envie d'investir des millions quasi à perte.
Ou alors, capable de remettre à plat cette compagnie, instaurer enfin de la productivité, réduire les coûts énormes.
Empêtré dans ses tergiversations, l'Etat n'aura pas eu le courage de décider.
Un coup, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier approuve le plan de redressement, un coup il s'en éloigne. Faut dire qu'avoir le cul entre deux chaises, c'est pas un exercice facile…
Et finalement, ce pauvre Cuvillier, pourtant un expert dans le transport maritime, aura tranché. Ce week-end, il déclarait que la "mise en redressement judiciaire de la Compagnie" était la seule solution…
"Menteur" ont répondu les syndicats, qui voient surtout la perspective, inéluctable, de licenciements, sans pour autant que les restes de la SNCM puissent être sauvés…
Pour la Corse, c'est aussi une situation critique, tant sur le plan touristique que sur le plan purement économique.
Je ne parle pas non plus de ces distributeurs, agents de voyages, qui auront vendu la SNCM et pour qui la situation devient aussi dramatique.
Seule bénéficiaire de ce gigantesque gâchis : la concurrence, telle Corsica Ferries, qui, au fil du temps, a su s'imposer, tranquillement.
Faut dire que c'est une compagnie privée…
D'accord, il fallait quand même remettre un paquet de fric au pot, ce que, finalement, les actionnaires n'auront pas voulu risquer.
Comme l'Etat, Transdev et Veolia préfèrent s'éloigner de ce bourbier… en essayant de sauver quelques ronds.
Et pour l'Etat, un sale coup. Car, hélas, il ne reste plus rien à faire, sauf à trouver un repreneur éventuel, un fou furieux qui aurait l'envie d'investir des millions quasi à perte.
Ou alors, capable de remettre à plat cette compagnie, instaurer enfin de la productivité, réduire les coûts énormes.
Empêtré dans ses tergiversations, l'Etat n'aura pas eu le courage de décider.
Un coup, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier approuve le plan de redressement, un coup il s'en éloigne. Faut dire qu'avoir le cul entre deux chaises, c'est pas un exercice facile…
Et finalement, ce pauvre Cuvillier, pourtant un expert dans le transport maritime, aura tranché. Ce week-end, il déclarait que la "mise en redressement judiciaire de la Compagnie" était la seule solution…
"Menteur" ont répondu les syndicats, qui voient surtout la perspective, inéluctable, de licenciements, sans pour autant que les restes de la SNCM puissent être sauvés…
Pour la Corse, c'est aussi une situation critique, tant sur le plan touristique que sur le plan purement économique.
Je ne parle pas non plus de ces distributeurs, agents de voyages, qui auront vendu la SNCM et pour qui la situation devient aussi dramatique.
Seule bénéficiaire de ce gigantesque gâchis : la concurrence, telle Corsica Ferries, qui, au fil du temps, a su s'imposer, tranquillement.
Faut dire que c'est une compagnie privée…
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