Certes, c'est la première fois qu’un président de la république interviendra devant des agents de voyages, c’est aussi le seul président sous le coup d’une mise en examen - Copyright World Economic Forum swiss-image.ch / Photo : Moritz Hager
Laurent Abitbol, président de Selectour, veut donner à cette manifestation un certain éclat, assorti de joyeuseté et de convivialité.
Passée l’émotion qui secoue le pays, endeuillé à la fois par la disparition de Jean d’Ormesson, cet homme sublime qui aimait dans l’ordre, la mer, les femmes… et les livres mais aussi celle de Johnny, hélas prévisible depuis quelques mois, ce congrès risque quand même de susciter certaines questions.
Chacun est bien sûr dans l’expectative de ce que va pouvoir raconter, devant une salle probablement pleine à craquer, Nicolas Sarkozy, l’ancien président qui aura tellement bien réussi son coup qu’il n’aura effectué qu’un seul mandat.
Certes, c'est la première fois qu’un président de la république interviendra devant des agents de voyages, c’est aussi le seul président sous le coup d’une mise en examen.
Mais, bon, en tant que membre du conseil d’administration du groupe Accor, je suis sûr qu’il a peaufiné son intervention et va nous délivrer le message subliminal !
Reste maintenant à déterminer, de la part de la présidence de Selectour et de son conseil d’administration, la voie que devra prendre dans les prochains mois le premier réseau de France.
Au fil des rumeurs qui circulent, ce réseau, monté en coopérative, est selon certains en train de perdre ce profil. Les plus mauvaises langues parlent même d’une certaine présidence musclée. Il est vrai que Laurent Abitbol lui-même ironisait sur le fait que les membres le surnommaient (et le surnomment encore ?) le Duce.
Passée l’émotion qui secoue le pays, endeuillé à la fois par la disparition de Jean d’Ormesson, cet homme sublime qui aimait dans l’ordre, la mer, les femmes… et les livres mais aussi celle de Johnny, hélas prévisible depuis quelques mois, ce congrès risque quand même de susciter certaines questions.
Chacun est bien sûr dans l’expectative de ce que va pouvoir raconter, devant une salle probablement pleine à craquer, Nicolas Sarkozy, l’ancien président qui aura tellement bien réussi son coup qu’il n’aura effectué qu’un seul mandat.
Certes, c'est la première fois qu’un président de la république interviendra devant des agents de voyages, c’est aussi le seul président sous le coup d’une mise en examen.
Mais, bon, en tant que membre du conseil d’administration du groupe Accor, je suis sûr qu’il a peaufiné son intervention et va nous délivrer le message subliminal !
Reste maintenant à déterminer, de la part de la présidence de Selectour et de son conseil d’administration, la voie que devra prendre dans les prochains mois le premier réseau de France.
Au fil des rumeurs qui circulent, ce réseau, monté en coopérative, est selon certains en train de perdre ce profil. Les plus mauvaises langues parlent même d’une certaine présidence musclée. Il est vrai que Laurent Abitbol lui-même ironisait sur le fait que les membres le surnommaient (et le surnomment encore ?) le Duce.
Dominique Gobert
Les plus méchants iront jusqu’à parler de gestion un peu opaque. Ce à quoi Laurent Bitbol répond en indiquant que « jamais Selectour n’a été aussi riche » et que les chèques qui seront distribués en fin d’exercice vont en surprendre plus d’un.
Beaucoup s’inquiètent de l’importance que prend Bitbol,tant par la présence d’Havas que de son propre groupe, Marietton, qui pèse quand même un sacré poids : environ 300 agences sur un réseau qui en compte 1300, c’est loin d’être négligeable.
Malgré ça, Bitbol a toujours considéré que le réseau avait atteint son point d’obsolescence et que, pour que chaque adhérent puisse gagner « plus », il fallait faire évoluer les choses et les pratiques.
Beaucoup s’inquiètent de l’importance que prend Bitbol,tant par la présence d’Havas que de son propre groupe, Marietton, qui pèse quand même un sacré poids : environ 300 agences sur un réseau qui en compte 1300, c’est loin d’être négligeable.
Malgré ça, Bitbol a toujours considéré que le réseau avait atteint son point d’obsolescence et que, pour que chaque adhérent puisse gagner « plus », il fallait faire évoluer les choses et les pratiques.
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C’était le projet New Coop qui à terme et sur un plan purement économique aurait très certainement valorisé l’ensemble du réseau… En lui offrant, c’est vrai, une ouverture vers un libéralisme économique qui n’a semble-t-il pas séduit.
D’un autre côté, il va aussi falloir rassurer les fournisseurs, ces voyagistes pour qui la distribution est encore un moyen incontournable de vendre leurs produits.
A moins que Jean-François Rial, grand ami des agents de voyages, nous apporte une autre vision des relations entre voyagistes et distributeurs.
En tout cas, son intervention devrait aussi attirer les foules.
D’une manière ou d’une autre, les fournisseurs devront négocier âprement, mais dans un esprit de coopération certaine. Bitbol n’est pas fou, loin de là, et ce qui sera bon pour son réseau, le sera aussi pour ses fournisseurs.
Car l’homme a bien compris que la force et la violence ne mène souvent à rien. Il a promis que chacun, durant ces prochaines années, devrait y trouver son compte.
L’avenir le dira sûrement, à condition qu’il puisse effectuer un nouveau mandat.
La place a toujours été très convoitée, souvent d’ailleurs par des personnages pour qui le costume était trop large...
D’un autre côté, il va aussi falloir rassurer les fournisseurs, ces voyagistes pour qui la distribution est encore un moyen incontournable de vendre leurs produits.
A moins que Jean-François Rial, grand ami des agents de voyages, nous apporte une autre vision des relations entre voyagistes et distributeurs.
En tout cas, son intervention devrait aussi attirer les foules.
D’une manière ou d’une autre, les fournisseurs devront négocier âprement, mais dans un esprit de coopération certaine. Bitbol n’est pas fou, loin de là, et ce qui sera bon pour son réseau, le sera aussi pour ses fournisseurs.
Car l’homme a bien compris que la force et la violence ne mène souvent à rien. Il a promis que chacun, durant ces prochaines années, devrait y trouver son compte.
L’avenir le dira sûrement, à condition qu’il puisse effectuer un nouveau mandat.
La place a toujours été très convoitée, souvent d’ailleurs par des personnages pour qui le costume était trop large...