Situé à 35 km d'Istanbul, au bord de la mer Noire, le nouvel aéroport deviendra le plus grand du monde © Turkish Airlines
J’avoue. J’ai eu un vague sourire, vite teinté de grande tristesse, en découvrant, par voie de presse interposée, le président turc Erdogan, sillonner ces grands couloirs rutilants lors de l’inauguration du nouvel aéroport d’Istanbul.
Faut dire que parcourir ces étendues brillantes dans une voiture de golf, c’est assez cocasse… et que, visiblement, il n’avait pas l’air très à l’aise au volant de son bolide.
D’autant que cette plateforme, symbole d’une mégalomanie intarissable de la part de son dirigeant, est loin, très loin, d’être achevée.
J’en ai des frissons pour les entreprises qui œuvrent sur cette gigantesque construction, parce que les pénalités de retard, ça va faire un mal de chien…
J’ai, au passage, une pensée émue pour ADP, notre bon vieux ADP, qui aura perdu, du jour au lendemain, la gestion de l’ancien aéroport (ou quasi), au profit d’IGA qui devrait récupérer celle du nouveau…
Mais, au-delà de ces considérations mesquines, est-ce vraiment indispensable de vouloir, à tout prix (et quel prix), disposer d’une plateforme qui finalement ne pourra servir de « hub » qu’à la compagnie nationale, Turkish Airlines ?
Faut dire que parcourir ces étendues brillantes dans une voiture de golf, c’est assez cocasse… et que, visiblement, il n’avait pas l’air très à l’aise au volant de son bolide.
D’autant que cette plateforme, symbole d’une mégalomanie intarissable de la part de son dirigeant, est loin, très loin, d’être achevée.
J’en ai des frissons pour les entreprises qui œuvrent sur cette gigantesque construction, parce que les pénalités de retard, ça va faire un mal de chien…
J’ai, au passage, une pensée émue pour ADP, notre bon vieux ADP, qui aura perdu, du jour au lendemain, la gestion de l’ancien aéroport (ou quasi), au profit d’IGA qui devrait récupérer celle du nouveau…
Mais, au-delà de ces considérations mesquines, est-ce vraiment indispensable de vouloir, à tout prix (et quel prix), disposer d’une plateforme qui finalement ne pourra servir de « hub » qu’à la compagnie nationale, Turkish Airlines ?
Selon la volonté d’Erdogan, le nouvel aéroport d’Istanbul (une superbe ville au demeurant) est prévu pour accueillir quelque 90 millions de passagers par an… et un objectif de 200 millions d’ici 2028.
Deux terminaux, six pistes, répartis sur 76 km². Evidemment, chez Erdogan, les riverains n’auront rien à dire.
Faut dire aussi que, et je n’invente rien, les affiches apposées partout le disent, « c’est plus qu’un aéroport, c’est un monument de victoire ».
Ben, mes amis d’ADP, faut en prendre de la graine, vous qui serez, de par la volonté d’un Etat français de plus en plus imbécile, privatisés sous peu.
Mais au moins, contrairement à Istanbul, ne trônent pas en grand, ni à Orly, ni à Roissy, des portraits géants de notre bon président Macron.
Le même qui invite quand même assez régulièrement ce cher Erdogan à Paris, y compris lors des commémorations récentes de la première guerre mondiale…
Deux terminaux, six pistes, répartis sur 76 km². Evidemment, chez Erdogan, les riverains n’auront rien à dire.
Faut dire aussi que, et je n’invente rien, les affiches apposées partout le disent, « c’est plus qu’un aéroport, c’est un monument de victoire ».
Ben, mes amis d’ADP, faut en prendre de la graine, vous qui serez, de par la volonté d’un Etat français de plus en plus imbécile, privatisés sous peu.
Mais au moins, contrairement à Istanbul, ne trônent pas en grand, ni à Orly, ni à Roissy, des portraits géants de notre bon président Macron.
Le même qui invite quand même assez régulièrement ce cher Erdogan à Paris, y compris lors des commémorations récentes de la première guerre mondiale…
Autres articles
Loin de moi l'idée de vouloir pousser ainsi au bololo (pour la définition, voyez Edouard), mais quand même.
D’autant que, si j’en crois les bonnes informations diffusées par la presse internationale, ce chantier n’aura été qu’un « vaste cimetière ».
Officiellement, ce ne sont « seulement » que 27 ouvriers qui auraient péri durant les travaux, victimes d’accidents divers et variés… On ne le saura sans doute jamais !
En revanche, j’aimerais beaucoup que l’on m’explique, en pleine période de sensibilisation au changement climatique, pourquoi un tel pays veut absolument disposer du plus grand aéroport du monde ?
D’autant que le tourisme y a singulièrement baissé ces dernières années...
D’autant que, si j’en crois les bonnes informations diffusées par la presse internationale, ce chantier n’aura été qu’un « vaste cimetière ».
Officiellement, ce ne sont « seulement » que 27 ouvriers qui auraient péri durant les travaux, victimes d’accidents divers et variés… On ne le saura sans doute jamais !
En revanche, j’aimerais beaucoup que l’on m’explique, en pleine période de sensibilisation au changement climatique, pourquoi un tel pays veut absolument disposer du plus grand aéroport du monde ?
D’autant que le tourisme y a singulièrement baissé ces dernières années...