Si je me réfère aux différentes déclarations et présentations de bon nombre de producteurs en ce début de saison, il reste évident que ces derniers ont compris que distributeurs et producteurs sont liés et fonctionneront difficilement les uns sans les autres - Auteur : dimasobko Fotolia
On se souvient encore de cette crise qui a agité le landerneau du tourisme il n’y a pas si longtemps.
On se souvient de ces producteurs, lesquels ne voyaient pas tellement plus loin que le bout de leur nez, fustigeant ces distributeurs qui osaient réclamer une commission afin de vendre leurs produits…
On se souvient aussi de ces mêmes distributeurs, la plupart d’ailleurs manipulés par des réseaux tellement imbus de leur arrogance, qui tentaient le coup de force (pour ne pas dire le coup de farce), tentant d’imposer un diktat intolérable.
Résultat : perte de temps, perte d’énergie et retour à la case départ.
Seuls, quelques irréductibles, dont Kuoni France, (enfin Travel Lab maintenant), ont claqué la porte une bonne fois pour toutes, décidant d’assurer leur propre distribution.
Enfin, quand je dis propre, c’est une litote. Ils ont préféré se tourner vers d’autres officines de distribution, genre Univairmer, lequel fournit à ces producteurs des « agences all inclusive », si je puis me permettre.
Si j’en crois les récentes déclarations de Jean Dionnet, patron d’Univairmer, ce dernier espère bien former un nouveau réseau d’agences de voyages indépendantes, qui pourrait sans aucun doute empiéter un peu sur les terres des réseaux plus « traditionnels ».
On se souvient de ces producteurs, lesquels ne voyaient pas tellement plus loin que le bout de leur nez, fustigeant ces distributeurs qui osaient réclamer une commission afin de vendre leurs produits…
On se souvient aussi de ces mêmes distributeurs, la plupart d’ailleurs manipulés par des réseaux tellement imbus de leur arrogance, qui tentaient le coup de force (pour ne pas dire le coup de farce), tentant d’imposer un diktat intolérable.
Résultat : perte de temps, perte d’énergie et retour à la case départ.
Seuls, quelques irréductibles, dont Kuoni France, (enfin Travel Lab maintenant), ont claqué la porte une bonne fois pour toutes, décidant d’assurer leur propre distribution.
Enfin, quand je dis propre, c’est une litote. Ils ont préféré se tourner vers d’autres officines de distribution, genre Univairmer, lequel fournit à ces producteurs des « agences all inclusive », si je puis me permettre.
Si j’en crois les récentes déclarations de Jean Dionnet, patron d’Univairmer, ce dernier espère bien former un nouveau réseau d’agences de voyages indépendantes, qui pourrait sans aucun doute empiéter un peu sur les terres des réseaux plus « traditionnels ».
Dominique Gobert - DR
Cependant, tout ceci va dans l’air du temps. Si je me réfère aux différentes déclarations et présentations de bon nombre de producteurs en ce début de saison, il reste évident que ces derniers ont compris que distributeurs et producteurs sont liés et fonctionneront difficilement les uns sans les autres.
Bon, y’a bien TourCom, lequel reste toujours aussi droit et rigide dans ses bottes, espérant sans doute un jour, avec son petit réseau de réceptifs, arriver à fabriquer en agences des produits « différents ».
Sans doute, mais à petite échelle et sans réelle garantie pour le consommateur.
En revanche, les producteurs, manifestement conscient de la nécessité de vendre leurs produits, reviennent vers ces distributeurs qui, eux, ont aussi compris qu’ils ne pouvaient pas tout faire.
Et que, à chacun son métier, il y aura du bénef' pour tout le monde.
TUI par exemple, le géant allemand, malgré son désir d’hégémonie quasi mondiale et la simplicité de son produit, continue à s’appuyer sur les réseaux de distribution classiques.
On verra d’ailleurs dans peu de temps que le « suspense » autour du renouvellement de son contrat avec Selectour n’aura été qu’une vague agitation dans le bouillon de cette industrie.
Bon, y’a bien TourCom, lequel reste toujours aussi droit et rigide dans ses bottes, espérant sans doute un jour, avec son petit réseau de réceptifs, arriver à fabriquer en agences des produits « différents ».
Sans doute, mais à petite échelle et sans réelle garantie pour le consommateur.
En revanche, les producteurs, manifestement conscient de la nécessité de vendre leurs produits, reviennent vers ces distributeurs qui, eux, ont aussi compris qu’ils ne pouvaient pas tout faire.
Et que, à chacun son métier, il y aura du bénef' pour tout le monde.
TUI par exemple, le géant allemand, malgré son désir d’hégémonie quasi mondiale et la simplicité de son produit, continue à s’appuyer sur les réseaux de distribution classiques.
On verra d’ailleurs dans peu de temps que le « suspense » autour du renouvellement de son contrat avec Selectour n’aura été qu’une vague agitation dans le bouillon de cette industrie.
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Selectour : Laurent Abitbol réélu président du Directoire
Parce que, faut-il le souligner, l’arrivée d’un président de terrain à la tête du plus gros réseau de France devrait changer singulièrement la donne.
Abitbol, puisqu’il faut le citer, est avant tout un entrepreneur, un chef d’entreprise et qu’il a compris depuis fort longtemps que ce secteur d’activité devait être rénové, modernisé.
En clair, nous sommes au 21e siècle, l’économie a changé, le monde a évolué et on ne peut plus travailler comme il y a des décennies !
D’ailleurs, prenez les plus importants TO. Tous, sans exception, reconnaissent que la distribution est un vecteur incontournable de leur réussite.
NG Travel, par exemple, lequel distribue des produits de qualité, Asia, Salaün et que sais-je encore ne veulent en aucun cas faire l’impasse sur les distributeurs.
Même Transat d’ailleurs, lequel après avoir manifesté sa grande irritation envers une imbécillité profonde venue de Selectour, reviendra… Peut-être un peu contraint, j’en conviens, par sa nouvelle appartenance à TUI !
Quant aux réseaux, il leur reste encore à franchir le pas d’une certaine modernisation. Abitbol, pour Selectour, est en train de mener la réforme à grands pas… Faudra que les autres s’adaptent, ce qui semble être le cas. Et les brebis galeuses n’auront plus qu’à se soumettre… ou se démettre !
En tout cas, l’avenir me parait plutôt réjouissant !
Abitbol, puisqu’il faut le citer, est avant tout un entrepreneur, un chef d’entreprise et qu’il a compris depuis fort longtemps que ce secteur d’activité devait être rénové, modernisé.
En clair, nous sommes au 21e siècle, l’économie a changé, le monde a évolué et on ne peut plus travailler comme il y a des décennies !
D’ailleurs, prenez les plus importants TO. Tous, sans exception, reconnaissent que la distribution est un vecteur incontournable de leur réussite.
NG Travel, par exemple, lequel distribue des produits de qualité, Asia, Salaün et que sais-je encore ne veulent en aucun cas faire l’impasse sur les distributeurs.
Même Transat d’ailleurs, lequel après avoir manifesté sa grande irritation envers une imbécillité profonde venue de Selectour, reviendra… Peut-être un peu contraint, j’en conviens, par sa nouvelle appartenance à TUI !
Quant aux réseaux, il leur reste encore à franchir le pas d’une certaine modernisation. Abitbol, pour Selectour, est en train de mener la réforme à grands pas… Faudra que les autres s’adaptent, ce qui semble être le cas. Et les brebis galeuses n’auront plus qu’à se soumettre… ou se démettre !
En tout cas, l’avenir me parait plutôt réjouissant !