Samedi soir, 13 juillet dernier. Le vol Air Transat TS 688 au départ de Montréal, Canada, se prépare à entamer son périple vers Paris CDG. Il est 21h30 local, l'avion décolle à l'heure et doit atterrir le lendemain, 14 juillet à 10h20 locales sur CDG. (photo illustration Wikipedia)
Bien sûr, y'a pas de quoi en faire un plat (même pas chez Léon...)
N'empêche qu'il y a quand même quelques trucs un peu bizarres dans la navigation aérienne... non ?
Samedi soir, 13 juillet dernier. Le vol Air Transat TS 688 au départ de Montréal, Canada, se prépare à entamer son périple vers Paris CDG.
Il est 21h30 local, l'avion décolle à l'heure et doit atterrir le lendemain, 14 juillet à 10h20 locales sur CDG.
A bord, tout va bien et le vol se déroule très normalement, comme la plupart des vols opérés par la compagnie canadienne.
Et tout aurait pu continuer ainsi, ce qui m'aurait évité d'écrire aujourd'hui.
Mais non. En France, le 14 juillet, c'est le défilé, terrestre et aérien, devant une foule épanouie et un Président normal qui, pour une fois, n'avait pas besoin de parapluie.
Las, peu avant d'arriver au-dessus du Luxembourg, le Commandant de bord, à l'accent canadien chantant et prononcé, annonce à ses passagers qui ont eu du mal à ne pas avaler de travers leur breakfast, que "en raison des festivités (sic) du 14 juillet en France, les aéroports parisiens étaient fermés entre 10h20 et 10:50.
Et que, n'ayant pas assez de carburant (et la surcharge alors?), il allait poser son aéroplane sur le bel aéroport de Bruxelles… en attendant mieux !
Pour faire bref, l'avion a pu redécoller deux heures après et s'est finalement posé sur un CDG rouvert avec quatre heures de retard.
N'empêche qu'il y a quand même quelques trucs un peu bizarres dans la navigation aérienne... non ?
Samedi soir, 13 juillet dernier. Le vol Air Transat TS 688 au départ de Montréal, Canada, se prépare à entamer son périple vers Paris CDG.
Il est 21h30 local, l'avion décolle à l'heure et doit atterrir le lendemain, 14 juillet à 10h20 locales sur CDG.
A bord, tout va bien et le vol se déroule très normalement, comme la plupart des vols opérés par la compagnie canadienne.
Et tout aurait pu continuer ainsi, ce qui m'aurait évité d'écrire aujourd'hui.
Mais non. En France, le 14 juillet, c'est le défilé, terrestre et aérien, devant une foule épanouie et un Président normal qui, pour une fois, n'avait pas besoin de parapluie.
Las, peu avant d'arriver au-dessus du Luxembourg, le Commandant de bord, à l'accent canadien chantant et prononcé, annonce à ses passagers qui ont eu du mal à ne pas avaler de travers leur breakfast, que "en raison des festivités (sic) du 14 juillet en France, les aéroports parisiens étaient fermés entre 10h20 et 10:50.
Et que, n'ayant pas assez de carburant (et la surcharge alors?), il allait poser son aéroplane sur le bel aéroport de Bruxelles… en attendant mieux !
Pour faire bref, l'avion a pu redécoller deux heures après et s'est finalement posé sur un CDG rouvert avec quatre heures de retard.
Vous pouvez imaginer les réactions des passagers canadiens, vis-à-vis des français, tabernacle et par les roupettes du grand caribou.
Y'a même un trappeur qui comparait notre président normal à nous avec son altesse sérénissime et royale, ce bon M6, celui qui bloque tous les aéroports ou les ports lorsqu'il part en voyage !
Mais, toujours par les roupettes du grand caribou, à qui la faute ?
Quand on ferme un aéroport, même pour un temps limité, la navigation aérienne doit bien prévenir les compagnies, n'est-il pas?
Ces même compagnies déposent, je suppute, des plans de vols ? Quid ? Cusque ? Tandem, fluctuat nec mergitur et tabernacle ?
Interrogée, la DGAC, dans un premier temps, m'a indiqué que tout avait été dûment publié et consigné dans les registres adéquats. Dans un deuxième temps, après que j'ai eu fourni le numéro de vol, plus de réponse… Silence radio !
Du côté d'ADP, gentiment, on m'a répondu avoir été prévenu seulement "la veille", me renvoyant la patate toute chaude vers la DGAC et la compagnie aérienne.
Du côté de cette dernière, malgré mon message à Patrice Caradec, je n'ai pas eu de réponse. Mauvaise réception, sans doute.
Mais franchement, à l'heure des économies drastiques dans le Groupe Transat, je vois mal la compagnie chercher à dépenser du pétrole inutilement...
En revanche, chez ADP, sur les panneaux d'affichages, le vol TS 688 était bien indiqué "on time" pour une arrivée à 10h20.
Cherchez l'erreur ! En fait, c'est ce qui s'appelle aller se faire voir chez les Belges (les Grecs c'est plus loin et ils sont en crise...) , si je peux me permettre cette boutade improbable !
Y'a même un trappeur qui comparait notre président normal à nous avec son altesse sérénissime et royale, ce bon M6, celui qui bloque tous les aéroports ou les ports lorsqu'il part en voyage !
Mais, toujours par les roupettes du grand caribou, à qui la faute ?
Quand on ferme un aéroport, même pour un temps limité, la navigation aérienne doit bien prévenir les compagnies, n'est-il pas?
Ces même compagnies déposent, je suppute, des plans de vols ? Quid ? Cusque ? Tandem, fluctuat nec mergitur et tabernacle ?
Interrogée, la DGAC, dans un premier temps, m'a indiqué que tout avait été dûment publié et consigné dans les registres adéquats. Dans un deuxième temps, après que j'ai eu fourni le numéro de vol, plus de réponse… Silence radio !
Du côté d'ADP, gentiment, on m'a répondu avoir été prévenu seulement "la veille", me renvoyant la patate toute chaude vers la DGAC et la compagnie aérienne.
Du côté de cette dernière, malgré mon message à Patrice Caradec, je n'ai pas eu de réponse. Mauvaise réception, sans doute.
Mais franchement, à l'heure des économies drastiques dans le Groupe Transat, je vois mal la compagnie chercher à dépenser du pétrole inutilement...
En revanche, chez ADP, sur les panneaux d'affichages, le vol TS 688 était bien indiqué "on time" pour une arrivée à 10h20.
Cherchez l'erreur ! En fait, c'est ce qui s'appelle aller se faire voir chez les Belges (les Grecs c'est plus loin et ils sont en crise...) , si je peux me permettre cette boutade improbable !
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