Une nouvelle ère s'annonce pour le groupe Barrière !
L'assemblée générale mixte convoquée, le 4 octobre 2023 à l'Hôtel Majestic de Cannes, par le conseil d'administration, devrait en effet valider les décisions annoncées en juillet dernier qui laissent Alexandre et Joy, les deux jeunes héritiers de la famille Barrière, seuls à la tête du groupe.
Aux termes des accords conclus, Alexandre et Joy deviendront les seuls propriétaires, via leur holding familiale - la Société de Participation Deauvillaise - du premier groupe de casinos français, également acteur de l'hôtellerie de luxe, alors que la famille cohabitait depuis plusieurs décennies avec un actionnaire minoritaire, Accor depuis 1989 et Fimalac depuis 2011.
Fimalac avait en effet pris 40% du Groupe d'hôtels et casinos Lucien Barrière pour 186 millions d'euros en 2011, reprenant l'essentiel de la participation du groupe hôtelier Accor, qui, lui-même, était monté au capital en 1989.
LIRE AUSSI : Groupe Barrière, la nouvelle génération bientôt aux commandes
L'assemblée générale mixte convoquée, le 4 octobre 2023 à l'Hôtel Majestic de Cannes, par le conseil d'administration, devrait en effet valider les décisions annoncées en juillet dernier qui laissent Alexandre et Joy, les deux jeunes héritiers de la famille Barrière, seuls à la tête du groupe.
Aux termes des accords conclus, Alexandre et Joy deviendront les seuls propriétaires, via leur holding familiale - la Société de Participation Deauvillaise - du premier groupe de casinos français, également acteur de l'hôtellerie de luxe, alors que la famille cohabitait depuis plusieurs décennies avec un actionnaire minoritaire, Accor depuis 1989 et Fimalac depuis 2011.
Fimalac avait en effet pris 40% du Groupe d'hôtels et casinos Lucien Barrière pour 186 millions d'euros en 2011, reprenant l'essentiel de la participation du groupe hôtelier Accor, qui, lui-même, était monté au capital en 1989.
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Nouvelles ambitions
En juillet de cette année, Fimalac, la holding de l'homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière, a accepté de céder les 40% qu'elle détient dans le groupe à Alexandre et Joy, les deux enfants de Diane Barrière et Dominique Desseigne.
Cette cession se ferait pour environ 325 millions d'euros, selon le quotidien économique Les Echos.
Par ailleurs, Marc Ladreit de Lacharrière a également accepté de vendre les 10% qu'il détient dans la Société fermière du casino municipal de Cannes (SFCMC), l'autre entité de la galaxie Barrière.
A l'issue de cette opération, la famille Desseigne-Barrière possédera une part accrue du capital de cette dernière entité dont le fonds Qatari Diar détient 23%.
Ces sont ces deux opérations qui permettront à Alexandre et Joy Desseigne-Barrière, les deux héritiers de la famille Barrière, de reprendre la main sur la marque qui porte le nom de leur mère, et donc sur les deux entités dont elle est composée : le groupe Lucien Barrière, non coté en Bourse ; et la SFCMC, cotée sur Euronext Paris.
Soit un empire dédié aux loisirs et au luxe qui a réalisé 1,3 milliard d'euros de chiffres d'affaires en 2022 et emploie près de 7 000 collaborateurs.
Aujourd'hui, ce groupe totalise 33 casinos, notamment celui, très prestigieux, d'Enghien-les-Bains (il est leader en France).
Il compte également 19 hôtels totalisant 2 300 chambres - en majorité des 5 étoiles ainsi qu'un palace à Courchevel - auxquels s’ajoutent 17 ryads à Marrakech, 16 spas, un centre de thalassothérapie, une balnéothérapie et plus de 150 bars et restaurants dont le célèbre Fouquet's des Champs Elysées, à Paris.
Cette cession se ferait pour environ 325 millions d'euros, selon le quotidien économique Les Echos.
Par ailleurs, Marc Ladreit de Lacharrière a également accepté de vendre les 10% qu'il détient dans la Société fermière du casino municipal de Cannes (SFCMC), l'autre entité de la galaxie Barrière.
A l'issue de cette opération, la famille Desseigne-Barrière possédera une part accrue du capital de cette dernière entité dont le fonds Qatari Diar détient 23%.
Ces sont ces deux opérations qui permettront à Alexandre et Joy Desseigne-Barrière, les deux héritiers de la famille Barrière, de reprendre la main sur la marque qui porte le nom de leur mère, et donc sur les deux entités dont elle est composée : le groupe Lucien Barrière, non coté en Bourse ; et la SFCMC, cotée sur Euronext Paris.
Soit un empire dédié aux loisirs et au luxe qui a réalisé 1,3 milliard d'euros de chiffres d'affaires en 2022 et emploie près de 7 000 collaborateurs.
Aujourd'hui, ce groupe totalise 33 casinos, notamment celui, très prestigieux, d'Enghien-les-Bains (il est leader en France).
Il compte également 19 hôtels totalisant 2 300 chambres - en majorité des 5 étoiles ainsi qu'un palace à Courchevel - auxquels s’ajoutent 17 ryads à Marrakech, 16 spas, un centre de thalassothérapie, une balnéothérapie et plus de 150 bars et restaurants dont le célèbre Fouquet's des Champs Elysées, à Paris.
Un Groupe centenaire
L'origine du groupe remonte à 1912. Cette année-là , un certain François André débute son activité dans le domaine des casinos à Ostende, en Belgique. Il embauchera son neveu Lucien Barrière en 1951, avant d’en faire son légataire universel.
À sa mort, en 1962, c'est donc ce neveu, Lucien Barrière, qui prendra les rênes de l’entreprise et lui donnera son nom, Lucien Barrière Hôtels et Casinos.
Lire aussi : Alexandre Barrière prend la tête du Groupe Barrière
Après le décès de Lucien Barrière d’une crise cardiaque, en septembre 1990, sa fille adoptive Diane, lui a succédé à la tête du groupe, initiant des projets de rénovation. Las, en 1995, Diane Barrière-Desseigne sera victime d’un grave accident d’avion qui la laissera tétraplégique.
Son mari, Dominique Desseigne, jusque-là notaire, la secondera alors avant de lui succéder, après sa mort en 2001, désormais seul patron, à la tête du groupe.
Dominique Desseigne n'avait manifestement pas l'intention de passer la main tout de suite. La prise de commandes du groupe par la nouvelle génération a quand même fini par s'imposer après plusieurs années de tensions.
Au printemps dernier, Alexandre Desseigne-Barrière, 35 ans, a été nommé président de la Société de Participation Deauvillaise, la holding du groupe.
Cet été, parallèlement à l'annonce des accords passés avec Fimalac, la sœur d'Alexandre, Joy Desseigne-Barrière, a été nommée présidente du conseil d’administration du groupe SFCMC, qui comprend un casino, trois hôtels avec plage et sept restaurants, mais aussi de la Société immobilière et d’exploitation de l’hôtel Barrière-Le Majestic (un hôtel et deux restaurants de prestige), en remplacement de son père.
Désormais, Dominique Desseigne ne détient plus de mandat social. Il a toutefois obtenu, selon un processus validé en avril dernier, le titre de président d'honneur.
À sa mort, en 1962, c'est donc ce neveu, Lucien Barrière, qui prendra les rênes de l’entreprise et lui donnera son nom, Lucien Barrière Hôtels et Casinos.
Lire aussi : Alexandre Barrière prend la tête du Groupe Barrière
Après le décès de Lucien Barrière d’une crise cardiaque, en septembre 1990, sa fille adoptive Diane, lui a succédé à la tête du groupe, initiant des projets de rénovation. Las, en 1995, Diane Barrière-Desseigne sera victime d’un grave accident d’avion qui la laissera tétraplégique.
Son mari, Dominique Desseigne, jusque-là notaire, la secondera alors avant de lui succéder, après sa mort en 2001, désormais seul patron, à la tête du groupe.
Dominique Desseigne n'avait manifestement pas l'intention de passer la main tout de suite. La prise de commandes du groupe par la nouvelle génération a quand même fini par s'imposer après plusieurs années de tensions.
Au printemps dernier, Alexandre Desseigne-Barrière, 35 ans, a été nommé président de la Société de Participation Deauvillaise, la holding du groupe.
Cet été, parallèlement à l'annonce des accords passés avec Fimalac, la sœur d'Alexandre, Joy Desseigne-Barrière, a été nommée présidente du conseil d’administration du groupe SFCMC, qui comprend un casino, trois hôtels avec plage et sept restaurants, mais aussi de la Société immobilière et d’exploitation de l’hôtel Barrière-Le Majestic (un hôtel et deux restaurants de prestige), en remplacement de son père.
Désormais, Dominique Desseigne ne détient plus de mandat social. Il a toutefois obtenu, selon un processus validé en avril dernier, le titre de président d'honneur.
Des évolutions stratégiques voulues par Alexandre Barrière
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Cette nouvelle organisation s'accompagne d'un autre changement notable : désormais, la direction opérationnelle du groupe n'est plus issue du giron familial.
Depuis le 1er août 2023, Grégory Rabuel, ex-PDG d'Altice France et de SFR Grégory Rabuel, est officiellement directeur général. Il était déjà en mission à la tête du groupe, depuis avril, dans un contexte de passation de pouvoir un peu tendue.
Tous ces changements devraient conforter les évolutions stratégiques voulues par Alexandre Barrière. Le groupe entend se renforcer à l'international.
En témoignent la récente ouverture d'un Hôtel Barrière Le Fouquet’s à New York - première adresse du Groupe aux Etats-Unis - et celle d'un restaurant Paradiso à Abu Dhabi (après la brasserie Fouquet’s au Musée du Louvre Abu Dhabi, en 2020).
Le groupe Barrière voudrait également segmenter son parc hôtelier en créant des collections d'établissements pour mieux les positionner et mettre davantage l'accent sur le divertissement et le numérique.
Depuis le 1er août 2023, Grégory Rabuel, ex-PDG d'Altice France et de SFR Grégory Rabuel, est officiellement directeur général. Il était déjà en mission à la tête du groupe, depuis avril, dans un contexte de passation de pouvoir un peu tendue.
Tous ces changements devraient conforter les évolutions stratégiques voulues par Alexandre Barrière. Le groupe entend se renforcer à l'international.
En témoignent la récente ouverture d'un Hôtel Barrière Le Fouquet’s à New York - première adresse du Groupe aux Etats-Unis - et celle d'un restaurant Paradiso à Abu Dhabi (après la brasserie Fouquet’s au Musée du Louvre Abu Dhabi, en 2020).
Le groupe Barrière voudrait également segmenter son parc hôtelier en créant des collections d'établissements pour mieux les positionner et mettre davantage l'accent sur le divertissement et le numérique.
Publié par Paula Boyer
Responsable rubrique LuxuryTravelMaG - TourMaG.com
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