Elle commence à comprendre qu’être agent de voyages est un Vrai métier
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Aujourd’hui, on a eu un moment de répit à l’agence… Pour la première fois depuis le début de la semaine, elle a arrêté de parler d’elle, de ses voyages et de ses parents (elle met son père sur un piédestal et méprise sa mère… grâce à ce genre de famille, les psy’ ne seront pas tout de suite au chômage…) et m’a posé des questions.
En fait, je crois qu’elle commence à comprendre qu’être agent de voyages, c’est un vrai métier compliqué… De là à dire que je suis son idole, il ne faut pas exagérer…
Je n’ai pas réussi à répondre à sa question « pourquoi as-tu voulu être agent de voyages ? ».
Petite, je voulais être femme de ménage. J’étais fascinée par la propreté. A la maison, sans rien dire à personne (et en cachette), je frottais les carreaux de la salle de bains ou je nettoyais les vitres. Les vitres, c’était ma passion.
J’étais comme une folle et tirais une véritable satisfaction à voir accomplie la tâche « il faut que ça soit impec’ ». Un challenge quotidiennement renouvelé. Le fait que personne n’était au courant de ce défi était encore plus fort : je ne me battais que contre mes propres limites.
En fait, je crois qu’elle commence à comprendre qu’être agent de voyages, c’est un vrai métier compliqué… De là à dire que je suis son idole, il ne faut pas exagérer…
Je n’ai pas réussi à répondre à sa question « pourquoi as-tu voulu être agent de voyages ? ».
Petite, je voulais être femme de ménage. J’étais fascinée par la propreté. A la maison, sans rien dire à personne (et en cachette), je frottais les carreaux de la salle de bains ou je nettoyais les vitres. Les vitres, c’était ma passion.
J’étais comme une folle et tirais une véritable satisfaction à voir accomplie la tâche « il faut que ça soit impec’ ». Un challenge quotidiennement renouvelé. Le fait que personne n’était au courant de ce défi était encore plus fort : je ne me battais que contre mes propres limites.