TourMaG.com, le média spécialiste du tourisme francophone

logo TourMaG  




Léa : sa première fois... traumatisante avec un stagiaire

La life de Léa, l'agent de voyages pas si blonde...



Rédigé par La Rédaction le Vendredi 17 Décembre 2010

Comment je suis devenue agent de voyages

A 8 ou 9 ans, j’avouais ma passion et ce but ultime de ma vie de professionnelle : mon bonheur passerait par l’odeur d’encaustique, la transparence absolue des vitres, la lutte jusqu’au-boutiste contre la poussière. Comme Poutine qui voulait traquer les terroristes tchétchènes « jusque dans les chiottes », je serai la garante de la pureté des sols.

Lasse, ma pauvre mère se désolait. J’étais une très bonne élève. Assez brillante même. Et puis j’avais un comportement de leader. J’ai été élue déléguée de classe haut la main toutes mes années collège. Pour elle, je ne pouvais pas être femme de ménage. Ça allait me passer…

Elle avait malheureusement raison : en 4ème, coup de théâtre. J’ai défini la nouvelle orientation que je voulais donner à ma carrière : je ne serai pas la femme de « Monsieur Propre ». (C’est peut-être ce jour là que j’ai enfin compris que le trio marcel blanc-crâne rasé-boucles d’oreille n’était pas compatible avec une vie de couple harmonieuse).

J’avais trouvé mieux : je serai « Lady Bigoudis ». La révélation a eu lieu au carrefour des métiers du collège. Nos parents étaient venus en nombre parler de leur job. Maman était mère au foyer (elle n’est pas venue parler de ses activités de desperate housewife), Papa banquier (il l’est toujours le pauvre…) : ce jour là, mes parents n’ont pas brillé…

En revanche, j’ai été fascinée par la mère de ma copine Sabrina. J’ai eu une véritable révélation : Elle était beeeelle ! blonde, outrageusement maquillée, précurseur de la French manucure (à l’époque, on n’en entendait pas parler…) et elle avait des bottes et une ceinture avec des strass incrustés. Clair qu’à Saumur (oui… j’ai grandi à Saumur…), elle en jetait la mère de Sabrina ! En plus, elle était divorcée. Donc libre. Et très très femme… (if you see what I mean…)

La mère de Sabrina gérait un salon de coiffure et d’esthétique. Un rêve de dinde. Beaucoup de rose… des brillants partout. Une boutique à son image, quoi… au carrefour des métiers du collège, la mère de Sabrina était venue avec une espèce de valisette. Dedans, mon rêve : un fer à friser, du vernis à ongles, et des crèmes de toutes les couleurs dans des tubes assortis.

Lu 15003 fois

Tags : léa, stage
Notez

Commentaires

1.Posté par jjj le 17/12/2010 11:26 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
ça doit bien faire 15 ans que ces stages existent....
et la nôtre la semaine dernière était super ! juste une question d'éducation je pense !! courage Léa!!!

2.Posté par alain le 17/12/2010 19:07 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Léa, ma stagiaire de 3ème c'était la fille de big boss du E.L.,elle aussi (hélas) elle a voulu après être agent de voyages, alors papa l'a embauchée dans (son/mon) agence ; ensuite comme elle avait tout appris (sic) elle n'avait pas besoin de mes avis ...
et comme elle avait tout vu avec papa pourquoi écouter les conseils d'un ancien ?
ensuite, et bien grosse galère car impossible de lui faire la moindre remarque et les rapports sur le fonctionnement de l'agence se faisaient le soir à la maison ( à 24ans son salaire n'était que de l'argent de poche ! povr Tanguy).
Donc bon courage Léa et continue à nous faire sourire

Nouveau commentaire :

Tous les commentaires discourtois, injurieux ou diffamatoires seront aussitôt supprimés par le modérateur.
Signaler un abus

Dans la même rubrique :
< >

Mardi 27 Février 2024 - 22:55 Léa : si c'est gratuit... c'est toi le produit !





































TourMaG.com
  • Instagram
  • Twitter
  • Facebook
  • YouTube
  • LinkedIn
  • GooglePlay
  • appstore
  • Google News
  • Bing Actus
  • Actus sur WhatsApp
 
Site certifié ACPM, le tiers de confiance - la valeur des médias