Comment je suis devenue agent de voyages
Autres articles
-
Voyages : l'assurance annulation « sans motif/sans justif », un produit miracle ? 🔑
-
Léa : "Partenaires, vous avez dit... partenaires ?"
-
Léa : "On nous a qualifié de warriors... désormais, nous sommes des héros !" 🔑
-
Léa : "si t’as pas eu un semblant de début de reprise alors... pose-toi les bonnes questions !"
-
Léa : "Chez Big-Boss Voyage, on a frôlé notre record historique de ventes en un mois"
A 8 ou 9 ans, j’avouais ma passion et ce but ultime de ma vie de professionnelle : mon bonheur passerait par l’odeur d’encaustique, la transparence absolue des vitres, la lutte jusqu’au-boutiste contre la poussière. Comme Poutine qui voulait traquer les terroristes tchétchènes « jusque dans les chiottes », je serai la garante de la pureté des sols.
Lasse, ma pauvre mère se désolait. J’étais une très bonne élève. Assez brillante même. Et puis j’avais un comportement de leader. J’ai été élue déléguée de classe haut la main toutes mes années collège. Pour elle, je ne pouvais pas être femme de ménage. Ça allait me passer…
Elle avait malheureusement raison : en 4ème, coup de théâtre. J’ai défini la nouvelle orientation que je voulais donner à ma carrière : je ne serai pas la femme de « Monsieur Propre ». (C’est peut-être ce jour là que j’ai enfin compris que le trio marcel blanc-crâne rasé-boucles d’oreille n’était pas compatible avec une vie de couple harmonieuse).
J’avais trouvé mieux : je serai « Lady Bigoudis ». La révélation a eu lieu au carrefour des métiers du collège. Nos parents étaient venus en nombre parler de leur job. Maman était mère au foyer (elle n’est pas venue parler de ses activités de desperate housewife), Papa banquier (il l’est toujours le pauvre…) : ce jour là, mes parents n’ont pas brillé…
En revanche, j’ai été fascinée par la mère de ma copine Sabrina. J’ai eu une véritable révélation : Elle était beeeelle ! blonde, outrageusement maquillée, précurseur de la French manucure (à l’époque, on n’en entendait pas parler…) et elle avait des bottes et une ceinture avec des strass incrustés. Clair qu’à Saumur (oui… j’ai grandi à Saumur…), elle en jetait la mère de Sabrina ! En plus, elle était divorcée. Donc libre. Et très très femme… (if you see what I mean…)
La mère de Sabrina gérait un salon de coiffure et d’esthétique. Un rêve de dinde. Beaucoup de rose… des brillants partout. Une boutique à son image, quoi… au carrefour des métiers du collège, la mère de Sabrina était venue avec une espèce de valisette. Dedans, mon rêve : un fer à friser, du vernis à ongles, et des crèmes de toutes les couleurs dans des tubes assortis.
Lasse, ma pauvre mère se désolait. J’étais une très bonne élève. Assez brillante même. Et puis j’avais un comportement de leader. J’ai été élue déléguée de classe haut la main toutes mes années collège. Pour elle, je ne pouvais pas être femme de ménage. Ça allait me passer…
Elle avait malheureusement raison : en 4ème, coup de théâtre. J’ai défini la nouvelle orientation que je voulais donner à ma carrière : je ne serai pas la femme de « Monsieur Propre ». (C’est peut-être ce jour là que j’ai enfin compris que le trio marcel blanc-crâne rasé-boucles d’oreille n’était pas compatible avec une vie de couple harmonieuse).
J’avais trouvé mieux : je serai « Lady Bigoudis ». La révélation a eu lieu au carrefour des métiers du collège. Nos parents étaient venus en nombre parler de leur job. Maman était mère au foyer (elle n’est pas venue parler de ses activités de desperate housewife), Papa banquier (il l’est toujours le pauvre…) : ce jour là, mes parents n’ont pas brillé…
En revanche, j’ai été fascinée par la mère de ma copine Sabrina. J’ai eu une véritable révélation : Elle était beeeelle ! blonde, outrageusement maquillée, précurseur de la French manucure (à l’époque, on n’en entendait pas parler…) et elle avait des bottes et une ceinture avec des strass incrustés. Clair qu’à Saumur (oui… j’ai grandi à Saumur…), elle en jetait la mère de Sabrina ! En plus, elle était divorcée. Donc libre. Et très très femme… (if you see what I mean…)
La mère de Sabrina gérait un salon de coiffure et d’esthétique. Un rêve de dinde. Beaucoup de rose… des brillants partout. Une boutique à son image, quoi… au carrefour des métiers du collège, la mère de Sabrina était venue avec une espèce de valisette. Dedans, mon rêve : un fer à friser, du vernis à ongles, et des crèmes de toutes les couleurs dans des tubes assortis.