A l'occasion des Jeux olympiques (26 juillet-11 août 2024) et des épreuves paralympiques (28 août-8 septembre 2024), Paris va accueillir le monde. Et aussi... un monde fou, en quête d'hébergements en tous genres.
Comme l'on pouvait s'y attendre, cette perspective a, depuis un an, suscité l'euphorie sur le marché des locations saisonnières -au point de voir arriver des particuliers néophytes tentés de profiter de l'aubaine-, à Paris, mais aussi en banlieue.
Avec à la clé, une envolée des prix.
Même constat sur le marché de l'hôtellerie, avec, évidemment, le même résultat. Et ceci, quelle que soit, la catégorie d'hôtels concernée, y compris les cinq étoiles et les palaces.
Comme l'on pouvait s'y attendre, cette perspective a, depuis un an, suscité l'euphorie sur le marché des locations saisonnières -au point de voir arriver des particuliers néophytes tentés de profiter de l'aubaine-, à Paris, mais aussi en banlieue.
Avec à la clé, une envolée des prix.
Même constat sur le marché de l'hôtellerie, avec, évidemment, le même résultat. Et ceci, quelle que soit, la catégorie d'hôtels concernée, y compris les cinq étoiles et les palaces.
Hôtels de luxe : Complet ? Pas complet ?
Il n'est pas si simple, cependant, de savoir exactement ce qu'il en est pour les hôtels de luxe parisiens.
Leurs chiffres de la fréquentation relèvent parfois d'une forme de Secret Défense qui conduit à refuser de répondre aux questions de TourMaG.
Néanmoins, Vincent Pimont, le directeur général de The Peninsula Paris confiait, dès octobre dernier, à TourMaG, afficher "déjà complet" pour juillet 2024, au moment des JO... Une information confirmée, sans autre précision, il y a quelques jours, par ce prestigieux établissement qui figure sur la liste des douze palaces parisiens.
Lire aussi : JO 2024 : un jeu vidéo pour former les accueillants à l'hospitalité
De son côté, Gerald Krischek, directeur général du Prince de Galles, a Luxury Collection Hotel, Paris, disait, mi-février, à TourMaG, "avoir déjà un très bon taux d'occupation" pour la période des JO mais "avoir encore de la disponibilité".
"Cela dépend des dates demandées, mais en règle générale, nous constatons un bon intérêt de tous les marchés pour cette période.
Nous avons un grand nombre de réservations faites par l’organisation de Paris 2024. Et, nous sommes désormais très confiants que le Prince de Galles affichera complet en raison de l'attrait des JO", ajoutait-il.
Prudemment, le directeur général du Prince de Galles précisait toutefois : il est possible que la popularité continue de Paris en tant que destination touristique joue un rôle important dans les réservations, indépendamment des JO".
Leurs chiffres de la fréquentation relèvent parfois d'une forme de Secret Défense qui conduit à refuser de répondre aux questions de TourMaG.
Néanmoins, Vincent Pimont, le directeur général de The Peninsula Paris confiait, dès octobre dernier, à TourMaG, afficher "déjà complet" pour juillet 2024, au moment des JO... Une information confirmée, sans autre précision, il y a quelques jours, par ce prestigieux établissement qui figure sur la liste des douze palaces parisiens.
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De son côté, Gerald Krischek, directeur général du Prince de Galles, a Luxury Collection Hotel, Paris, disait, mi-février, à TourMaG, "avoir déjà un très bon taux d'occupation" pour la période des JO mais "avoir encore de la disponibilité".
"Cela dépend des dates demandées, mais en règle générale, nous constatons un bon intérêt de tous les marchés pour cette période.
Nous avons un grand nombre de réservations faites par l’organisation de Paris 2024. Et, nous sommes désormais très confiants que le Prince de Galles affichera complet en raison de l'attrait des JO", ajoutait-il.
Prudemment, le directeur général du Prince de Galles précisait toutefois : il est possible que la popularité continue de Paris en tant que destination touristique joue un rôle important dans les réservations, indépendamment des JO".
Un taux d'occupation moyen de 70%
Selon Vanguelis Panayotis, le PDG de MKG Consulting & Hospitality ON, "beaucoup d'hôtels et de palaces vont bien tirer leur épingle du jeu". (© Linkedin)
Christophe Laure, directeur général de l'Intercontinental Paris Le Grand Hôtel, annonce, lui aussi, avoir déjà un bon taux de réservation. Il s'attend à afficher complet pendant les JO.
Cette déclaration est complètement en ligne avec les dires de Eric Vialle, vice-président pour l'Europe du sud du groupe hôtelier Intercontinental (IHG) selon lequel, toutes marques confondues, les hôtels parisiens du groupe affichent déjà un taux d'occupation moyen d'environ 70%.
"Il fallait garder de la place pour la clientèle habituelle qui vient l'été. A l'arrivée, on va être plein", assure-t-il.
Est-ce à dire que les hôtels de luxe parisiens vont gagner des fortunes grâce aux JO ? "En 2012, se souvient Vanguelis Panayotis, PDG de MKG Consulting & Hospitality ON, les hôtels de Londres avaient été moins remplis que d'habitude.
Mais comme ils avaient pratiqué un niveau de prix bien plus élevé, ils avaient, au final, enregistré une belle progression de leur chiffre d'affaires".
"Persuadé que Paris fera encore mieux", le PDG de MKG Consulting & Hospitality ON assure que "beaucoup d'hôtels et de palaces vont bien tirer leur épingle du jeu".
Cette déclaration est complètement en ligne avec les dires de Eric Vialle, vice-président pour l'Europe du sud du groupe hôtelier Intercontinental (IHG) selon lequel, toutes marques confondues, les hôtels parisiens du groupe affichent déjà un taux d'occupation moyen d'environ 70%.
"Il fallait garder de la place pour la clientèle habituelle qui vient l'été. A l'arrivée, on va être plein", assure-t-il.
Est-ce à dire que les hôtels de luxe parisiens vont gagner des fortunes grâce aux JO ? "En 2012, se souvient Vanguelis Panayotis, PDG de MKG Consulting & Hospitality ON, les hôtels de Londres avaient été moins remplis que d'habitude.
Mais comme ils avaient pratiqué un niveau de prix bien plus élevé, ils avaient, au final, enregistré une belle progression de leur chiffre d'affaires".
"Persuadé que Paris fera encore mieux", le PDG de MKG Consulting & Hospitality ON assure que "beaucoup d'hôtels et de palaces vont bien tirer leur épingle du jeu".
Des prix qui ont pris l'ascenseur...
Loin de ces perspectives euphorisantes, l'Office de tourisme de Paris table, lui, sur un taux d'occupation - tous types d’hébergement confondus - estimé entre 56,3% et 75,9% pendant les JO, soit un taux assez proche d'un été classique.
En revanche, selon "l'Observatoire économique de l'industrie du tourisme" réalisé par l'Alliance France Tourisme (AFT) avec MKG Consulting, à Paris, le taux de réservation approche les 70% sur la période des JO.
Lire aussi : Le tourisme parisien, en route vers les JO
"Après les annulations auxquelles a procédé, en décembre, le Comité d’Organisation des JO à Châteauroux et à Lille, les réservations sont reparties à la hausse, sauf dans ces deux villes", observe Vanguelis Panayotis. Lui fait encore le pari que les hôtels, grands comme petits, "seront remplis au moment des JO".
"Il ne faut pas s'étonner que Airbnb et les locations privées fassent fureur, que des propriétaires attendent le dernier moment pour louer dans l'espoir de pouvoir pratiquer n'importe quel prix, face à une demande insatisfaite ! Ni que le prix de certaines chambres d'hôtels atteignent des niveaux stratosphériques", confiait mi-février à TourMaG, le directeur d'une agence de voyages de luxe, déplorant, par exemple, qu'un trois étoiles du quartier Bastille à Paris "soit passé de 150€ la nuit d'ordinaire à 900€ pour l'ouverture des JO".
Et dans les hôtel de luxe ? Avec franchise, Gerald Krischek, directeur général du Prince de Galles, répond : "Notre stratégie de tarification des chambres est basée sur la demande, et les prix sont alignés sur ceux des autres événements à forte demande et sur les autres hôtels parisiens".
Il poursuit : "Lorsque de grands événements sont annoncés, le secteur de l'hôtellerie connaît une forte augmentation des réservations. Il est possible que de nombreuses chambres à bas prix soient alors réservées, ne laissant plus que des hébergements haut de gamme disponibles pour ceux qui réservent à la dernière minute".
En revanche, selon "l'Observatoire économique de l'industrie du tourisme" réalisé par l'Alliance France Tourisme (AFT) avec MKG Consulting, à Paris, le taux de réservation approche les 70% sur la période des JO.
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"Après les annulations auxquelles a procédé, en décembre, le Comité d’Organisation des JO à Châteauroux et à Lille, les réservations sont reparties à la hausse, sauf dans ces deux villes", observe Vanguelis Panayotis. Lui fait encore le pari que les hôtels, grands comme petits, "seront remplis au moment des JO".
"Il ne faut pas s'étonner que Airbnb et les locations privées fassent fureur, que des propriétaires attendent le dernier moment pour louer dans l'espoir de pouvoir pratiquer n'importe quel prix, face à une demande insatisfaite ! Ni que le prix de certaines chambres d'hôtels atteignent des niveaux stratosphériques", confiait mi-février à TourMaG, le directeur d'une agence de voyages de luxe, déplorant, par exemple, qu'un trois étoiles du quartier Bastille à Paris "soit passé de 150€ la nuit d'ordinaire à 900€ pour l'ouverture des JO".
Et dans les hôtel de luxe ? Avec franchise, Gerald Krischek, directeur général du Prince de Galles, répond : "Notre stratégie de tarification des chambres est basée sur la demande, et les prix sont alignés sur ceux des autres événements à forte demande et sur les autres hôtels parisiens".
Il poursuit : "Lorsque de grands événements sont annoncés, le secteur de l'hôtellerie connaît une forte augmentation des réservations. Il est possible que de nombreuses chambres à bas prix soient alors réservées, ne laissant plus que des hébergements haut de gamme disponibles pour ceux qui réservent à la dernière minute".
... mais pas plus qu'il n'est de règle ?
L'emballement des tarifs hôteliers, l'Association de consommateurs UFC-Que choisir s'en est émue.
Observant que les prix moyens avaient augmenté de 12,8% à Paris entre 2022 et 2023 (à comparer à une inflation de 4,8%), l'UFC a dénoncé les tarifs exorbitants pratiqués par certains établissements qui n'ont pas hésité à tripler ou à quadrupler leurs prix, passant parfois de 300€ à plus 1 500€ la nuit. Et contraignant parfois, en outre, la clientèle à des réservations sur plusieurs jours.
Corinne Menegaux, directrice Générale de l'Office de tourisme de Paris, nuance ces constats. "A date, dit-elle, le prix moyen des logements observé dans le Grand Paris, tout type d’hébergement confondu, est en moyenne à 481 euros la nuit pendant la durée des JO, contre 202€ en juillet 2023".
Vanguelis Panayotis, lui aussi, tempère : "Bien sûr, il peut y avoir des épiphénomènes, des envolées extraordinaires de leurs prix par quelques établissements, mais ce n'est pas la règle".
"Bien sûr, convient-il, dès qu'il y a un événement majeur - c'est le cas à Cannes, au moment du Festival de cinéma - les prix des chambres d'hôtels augmentent. Mais, la règle, c'est une hausse de 200 à 300 %".
En outre, selon plusieurs bons connaisseurs du marché parisien, "après l'euphorie de ces derniers mois, des hôtels commencent à redescendre sur terre. Et à modérer leurs ambitions tarifaires".
Observant que les prix moyens avaient augmenté de 12,8% à Paris entre 2022 et 2023 (à comparer à une inflation de 4,8%), l'UFC a dénoncé les tarifs exorbitants pratiqués par certains établissements qui n'ont pas hésité à tripler ou à quadrupler leurs prix, passant parfois de 300€ à plus 1 500€ la nuit. Et contraignant parfois, en outre, la clientèle à des réservations sur plusieurs jours.
Corinne Menegaux, directrice Générale de l'Office de tourisme de Paris, nuance ces constats. "A date, dit-elle, le prix moyen des logements observé dans le Grand Paris, tout type d’hébergement confondu, est en moyenne à 481 euros la nuit pendant la durée des JO, contre 202€ en juillet 2023".
Vanguelis Panayotis, lui aussi, tempère : "Bien sûr, il peut y avoir des épiphénomènes, des envolées extraordinaires de leurs prix par quelques établissements, mais ce n'est pas la règle".
"Bien sûr, convient-il, dès qu'il y a un événement majeur - c'est le cas à Cannes, au moment du Festival de cinéma - les prix des chambres d'hôtels augmentent. Mais, la règle, c'est une hausse de 200 à 300 %".
En outre, selon plusieurs bons connaisseurs du marché parisien, "après l'euphorie de ces derniers mois, des hôtels commencent à redescendre sur terre. Et à modérer leurs ambitions tarifaires".
Des clients étrangers découragés ?
Alors, au final, face à une demande élevée, les prix grimpent certes, mais pas plus qu'il ne serait d'usage pour ce genre d'événements ?
Faudrait-il en conclure que tout va presque comme dans le meilleur des mondes ? Pas si simple.
En effet, si les JO vont attirer les foules, ils sont aussi susceptibles de décourager des visiteurs, tout particulièrement ceux que les experts appellent "la clientèle ordinaire". Et notamment la clientèle étrangère.
D'habitude, cette clientèle étrangère représente 20 à 25% de la fréquentation touristique estivale à Paris. Pendant les JO, elle pourrait être de seulement 10 à 15% du total.
Peur de la foule, peur de problèmes de transport, peur de difficultés d'accessibilité, peur de l'insécurité enfin... Les agressions et les graves débordements qui avaient marqué le match Liverpool-Real de Madrid, au stade de France, à Saint-Denis, en 2022, lors de la finale de Ligue des Champions, ont été un scandale planétaire que personne n'a oublié.
Faudrait-il en conclure que tout va presque comme dans le meilleur des mondes ? Pas si simple.
En effet, si les JO vont attirer les foules, ils sont aussi susceptibles de décourager des visiteurs, tout particulièrement ceux que les experts appellent "la clientèle ordinaire". Et notamment la clientèle étrangère.
D'habitude, cette clientèle étrangère représente 20 à 25% de la fréquentation touristique estivale à Paris. Pendant les JO, elle pourrait être de seulement 10 à 15% du total.
Peur de la foule, peur de problèmes de transport, peur de difficultés d'accessibilité, peur de l'insécurité enfin... Les agressions et les graves débordements qui avaient marqué le match Liverpool-Real de Madrid, au stade de France, à Saint-Denis, en 2022, lors de la finale de Ligue des Champions, ont été un scandale planétaire que personne n'a oublié.
Plus de Français, moins d'étrangers ?
Une partie de la clientèle étrangère habituelle de Paris l'été pourrait être découragée par l'afflux provoqué par les JO (© Deposit Photos)
Si, comme nous l'a assuré le directeur d'un grand hôtel parisien, "l'été 2024 reste malgré tout une période très attractive pour nos clients", le responsable d'une agence de voyages de luxe qui opère aussi comme agence réceptive en France pour des clients étrangers fortunés, analyse : "Les JO attirent et en même temps, ils font peur.
Nous qui accueillons d'habitude, l'été, une clientèle étrangère très haut de gamme à Paris, avons peu de demandes pour cette période. Lorsque nous en avons eu, elle émanait de clients européens", ajoutait-il.
Une autre responsable d'agence de luxe nous répond carrément : "pour moi, les JO, c'est un non- événement. Nous n'avons pratiquement pas de demandes". Et de préciser, aussi : "Et, lorsque nous en avons eu, elles émanaient de clients européens".
Lire aussi : Les JO, bonne ou mauvaise affaire pour les réceptifs français ?
"La clientèle traditionnelle va attendre, elle viendra soit avant les JO, soit après", confirme Vanguelis Panayotis, de MKG Consulting. Il ajoute : "ce sera la même chose pour les entreprises qui veulent organiser des rendez-vous d'affaires à Paris. Si elles le peuvent, elles choisiront une autre période pour venir dans la capitale française".
Ce serait donc un été atypique qui se prépare à Paris.
Avec la foule certes, mais avec, dans cette foule plus de Français que d'habitude. Ce qui aurait un inconvénient : les Français ayant un pouvoir d'achat moins élevé que les étrangers, il en résulterait de moindres recettes liées au shopping, aux restaurants, aux musées et aux grands sites patrimoniaux.
Nous qui accueillons d'habitude, l'été, une clientèle étrangère très haut de gamme à Paris, avons peu de demandes pour cette période. Lorsque nous en avons eu, elle émanait de clients européens", ajoutait-il.
Une autre responsable d'agence de luxe nous répond carrément : "pour moi, les JO, c'est un non- événement. Nous n'avons pratiquement pas de demandes". Et de préciser, aussi : "Et, lorsque nous en avons eu, elles émanaient de clients européens".
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"La clientèle traditionnelle va attendre, elle viendra soit avant les JO, soit après", confirme Vanguelis Panayotis, de MKG Consulting. Il ajoute : "ce sera la même chose pour les entreprises qui veulent organiser des rendez-vous d'affaires à Paris. Si elles le peuvent, elles choisiront une autre période pour venir dans la capitale française".
Ce serait donc un été atypique qui se prépare à Paris.
Avec la foule certes, mais avec, dans cette foule plus de Français que d'habitude. Ce qui aurait un inconvénient : les Français ayant un pouvoir d'achat moins élevé que les étrangers, il en résulterait de moindres recettes liées au shopping, aux restaurants, aux musées et aux grands sites patrimoniaux.
Un effet post-JO incertain
Autres articles
L'autre question est de savoir si, après les JO, les prix reviendront à leur niveau antérieur ?
Et aussi si, auréolée par la gloire d'avoir accueilli les JO (dans l'hypothèse où tout se passera bien), Paris bénéficiera, par la suite, d'une fréquentation touristique décuplée ?
Selon Corinne Menegaux, directrice Générale de l'Office de tourisme de Paris, "en dehors de la période des JO, il reste de nombreuses disponibilités dans les hôtels parisiens, avec des taux de réservation qui sont même en léger retrait par rapport à 2023, notamment à partir du mois de mai".
Rassurante, elle rappelle aussi que "la hausse - logique - des prix observée pendant les JO n’est pas répercutée sur le reste du printemps, de l’été ou de l’automne à Paris".
A l'en croire, cette hausse "ne s’observe pas non plus pendant les Jeux Paralympiques". Au final, les prix hôteliers qui, en janvier 2024, ont baissé de -0,1% dans Paris intra-muros par rapport à 2023, "seraient stables".
Egalement très prudent, Vanguelis Panayotis insiste : "concernant la période avant et après JO, les prix comme la fréquentation restent, pour l’instant, incertains".
Tout au plus Gerald Krischek, directeur général du Prince de Galles, fait-il l'hypothèse suivante : "l'intérêt accru pour la destination Paris suscité par les Jeux Olympiques se traduira potentiellement par une augmentation des réservations non seulement en 2024, mais surtout dans les années qui suivent".
Et aussi si, auréolée par la gloire d'avoir accueilli les JO (dans l'hypothèse où tout se passera bien), Paris bénéficiera, par la suite, d'une fréquentation touristique décuplée ?
Selon Corinne Menegaux, directrice Générale de l'Office de tourisme de Paris, "en dehors de la période des JO, il reste de nombreuses disponibilités dans les hôtels parisiens, avec des taux de réservation qui sont même en léger retrait par rapport à 2023, notamment à partir du mois de mai".
Rassurante, elle rappelle aussi que "la hausse - logique - des prix observée pendant les JO n’est pas répercutée sur le reste du printemps, de l’été ou de l’automne à Paris".
A l'en croire, cette hausse "ne s’observe pas non plus pendant les Jeux Paralympiques". Au final, les prix hôteliers qui, en janvier 2024, ont baissé de -0,1% dans Paris intra-muros par rapport à 2023, "seraient stables".
Egalement très prudent, Vanguelis Panayotis insiste : "concernant la période avant et après JO, les prix comme la fréquentation restent, pour l’instant, incertains".
Tout au plus Gerald Krischek, directeur général du Prince de Galles, fait-il l'hypothèse suivante : "l'intérêt accru pour la destination Paris suscité par les Jeux Olympiques se traduira potentiellement par une augmentation des réservations non seulement en 2024, mais surtout dans les années qui suivent".
Publié par Paula Boyer Responsable rubrique LuxuryTravelMaG - TourMaG.com
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