Demain, les objets connectés vont faire partie de la panoplie du voyageur.
Fréderic Vanhoutte, dresse le décor : « 23% des Français possèdent déjà un objet connecté.
Mais en réalité, derrière chaque article peut se cacher un objet connecté : les IOT*(internet des objets) comme par exemple, les bracelets, les beacons, la raquette, les drones, etc en sont les illustrations les plus visibles.
Selon les prévisions de Gartnet, il devait y avoir près de 5 milliards d’objets connectés en 2015, soit 40% de plus qu’en 2014. Ce chiffre devrait atteindre 30 milliards en 2020.
Toutes les études le confirment et celles de Idate ou IDC sont encore plus optimistes. »
On peut raisonnablement croire que ces prévisions seront atteintes. La RFID pèse aujourd’hui 11 milliards d’euros.
Qui l’aurait imaginé il y a 3 ans ?
Fréderic Vanhoutte, dresse le décor : « 23% des Français possèdent déjà un objet connecté.
Mais en réalité, derrière chaque article peut se cacher un objet connecté : les IOT*(internet des objets) comme par exemple, les bracelets, les beacons, la raquette, les drones, etc en sont les illustrations les plus visibles.
Selon les prévisions de Gartnet, il devait y avoir près de 5 milliards d’objets connectés en 2015, soit 40% de plus qu’en 2014. Ce chiffre devrait atteindre 30 milliards en 2020.
Toutes les études le confirment et celles de Idate ou IDC sont encore plus optimistes. »
On peut raisonnablement croire que ces prévisions seront atteintes. La RFID pèse aujourd’hui 11 milliards d’euros.
Qui l’aurait imaginé il y a 3 ans ?
Les grandes tendances
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Quelles seront les innovations de demain dans le voyage d’affaires ?
Mais après avoir évoqué tous les objets connus, même parmi les plus originaux, en passant par les robots, les drones, les casques virtuels et autres articles divers aussi innovants soient-ils, les participants ont rapidement compris qu’on n’allait pas passer toute la journée à cet exercice descriptif.
De toutes les façons, telle n’était pas la finalité.
L’esprit de cette grande messe était surtout de faire ressortir les grandes tendances.
Il n’est pas nécessaire de se projeter sur les 10 ans à venir.
On est déjà dans l’opérationnel surtout avec le premier objet connecté, le roi, l’incontournable, celui autour duquel tout va converger, j’ai nommé le mobile !
De toutes les façons, telle n’était pas la finalité.
L’esprit de cette grande messe était surtout de faire ressortir les grandes tendances.
Il n’est pas nécessaire de se projeter sur les 10 ans à venir.
On est déjà dans l’opérationnel surtout avec le premier objet connecté, le roi, l’incontournable, celui autour duquel tout va converger, j’ai nommé le mobile !
Le mobile devient le compagnon du voyageur
Avec le mobile, on est face à la réalité d’aujourd’hui, comme le souligne Georges Rudas, le PDG d’Amadeus France. « Le mobile devient le compagnon du voyageur.
Nous avons lancé des technologies comme check my trip, M power et une plateforme mutualisée pour apporter une solution mobile pour les agences de voyages. »
Que d’opportunités pour les professionnels du tourisme !
Les agences vont pouvoir faire des push en direction de leurs clients pendant leur voyage, à partir de la même fenêtre de leur écran, unique ce qui n’était pas vraiment possible auparavant…
Une solution de plus pour les ventes additionnelles, les services de conciergerie, l’accompagnement durant le séjour…
Mais les défis sont encore immenses.
Nous avons lancé des technologies comme check my trip, M power et une plateforme mutualisée pour apporter une solution mobile pour les agences de voyages. »
Que d’opportunités pour les professionnels du tourisme !
Les agences vont pouvoir faire des push en direction de leurs clients pendant leur voyage, à partir de la même fenêtre de leur écran, unique ce qui n’était pas vraiment possible auparavant…
Une solution de plus pour les ventes additionnelles, les services de conciergerie, l’accompagnement durant le séjour…
Mais les défis sont encore immenses.
Un défi pour le secteur du tourisme
Aujourd’hui tous les sites ‘’sérieux‘’ sont en responsive design.
On trouve donc de plus en plus de contenus accessibles depuis le mobile. Parfait, c’est une chance pour les acteurs du tourisme.
Mais la situation n’est pas si simple. D’abord parce que sur un écran plus petit, faire rêver est un exercice aléatoire.
Ensuite c’est un devicequi transforme moins bien. C’est une problématique majeure pour tous les e-commerçants.
Pourtant, dans la nouvelle économie, les scores sont impressionnants comme nous informe le site Vente privée : « nous générons 70% de notre chiffre d’affaires sur le mobile ».
C’est facile pour un acteur totalement Google non-dépendant. Mais pour les autres ?
Et bien, cela mérite réflexion, comme l’explique Christian Delom, directeur de la stratégie et des nouvelles technologies chez Atout France.
« Nous avons fait une étude sur tous les pays d’Europe pour comprendre et mesurer les choix des mobinautes.
Les internautes recherchent-ils des informations sur les destinations ? La réponse est non.
Nous ne voyons apparaître ce critère, dans le meilleur des cas, qu’à partir des vingtièmes positions ! Toutes les premières places sont occupées par des fonctions d’usage » .
On trouve donc de plus en plus de contenus accessibles depuis le mobile. Parfait, c’est une chance pour les acteurs du tourisme.
Mais la situation n’est pas si simple. D’abord parce que sur un écran plus petit, faire rêver est un exercice aléatoire.
Ensuite c’est un devicequi transforme moins bien. C’est une problématique majeure pour tous les e-commerçants.
Pourtant, dans la nouvelle économie, les scores sont impressionnants comme nous informe le site Vente privée : « nous générons 70% de notre chiffre d’affaires sur le mobile ».
C’est facile pour un acteur totalement Google non-dépendant. Mais pour les autres ?
Et bien, cela mérite réflexion, comme l’explique Christian Delom, directeur de la stratégie et des nouvelles technologies chez Atout France.
« Nous avons fait une étude sur tous les pays d’Europe pour comprendre et mesurer les choix des mobinautes.
Les internautes recherchent-ils des informations sur les destinations ? La réponse est non.
Nous ne voyons apparaître ce critère, dans le meilleur des cas, qu’à partir des vingtièmes positions ! Toutes les premières places sont occupées par des fonctions d’usage » .
Lancer des applications
Tous les territoires ont lancé des applications.
Cette stratégie permet-elle de croiser la route des voyageurs ?
Christian Delom est formel : « les internautes n’ont pas le réflexe de la verticalité. Ils téléchargent des applis dont la valeur d’usage est établie.
Il faut donc penser horizontal. Le problème, et je lance le débat auprès des professionnels du tourisme, c’est que l’appli horizontale du tourisme n’existe pas.
Pourquoi ne pas se mutualiser tous ensemble sur ce chantier ? »
Pourquoi pas en effet, sachant pourtant qu’il est toujours difficile de fédérer notre profession. Mais l’union semble être en marche, alors… l’espoir fait vivre.
Quoi qu’il en soit, l'homme sait de quoi il parle, en ayant présidé le jury des palmes de l’économie numérique, qui n’a décerné ses prix qu’aux applis dont le modèle économique garantissait son audience grâce à des partenariats aptes à en assurer la promotion.
Cette stratégie permet-elle de croiser la route des voyageurs ?
Christian Delom est formel : « les internautes n’ont pas le réflexe de la verticalité. Ils téléchargent des applis dont la valeur d’usage est établie.
Il faut donc penser horizontal. Le problème, et je lance le débat auprès des professionnels du tourisme, c’est que l’appli horizontale du tourisme n’existe pas.
Pourquoi ne pas se mutualiser tous ensemble sur ce chantier ? »
Pourquoi pas en effet, sachant pourtant qu’il est toujours difficile de fédérer notre profession. Mais l’union semble être en marche, alors… l’espoir fait vivre.
Quoi qu’il en soit, l'homme sait de quoi il parle, en ayant présidé le jury des palmes de l’économie numérique, qui n’a décerné ses prix qu’aux applis dont le modèle économique garantissait son audience grâce à des partenariats aptes à en assurer la promotion.
La data
Avec le mobile, c’est bien entendu, tout le travail sur la data que les conférenciers ont évoqué.
Thomas Coustenoble, senior product marketing manager chez Microsoft l’expliquait : « attention, le travail sur la donnée ne doit pas uniquement porter sur la réservation. Le pendant et l’après-voyage sont un périmètre à exploiter. »
Et d’expliquer les solutions que cet éditeur propose dans ce domaine, rejoint sur ce sujet par Orange : « Le cloud autorise des puissances de calcul phénoménaux qui, pour les entreprises, est disponible pour quelques centaine d’euros. »
Même son de cloche de la part de Samsung. « On propose des capteurs. C’est un simple achat.
C’est de la taille d’une coccinelle et ça représente la puissance de calcul d’un Galaxy 6 ».
Les perspectives, avec de l’imagination et un peu d’audace, sont prometteuses pour les entreprises.
Thomas Coustenoble, senior product marketing manager chez Microsoft l’expliquait : « attention, le travail sur la donnée ne doit pas uniquement porter sur la réservation. Le pendant et l’après-voyage sont un périmètre à exploiter. »
Et d’expliquer les solutions que cet éditeur propose dans ce domaine, rejoint sur ce sujet par Orange : « Le cloud autorise des puissances de calcul phénoménaux qui, pour les entreprises, est disponible pour quelques centaine d’euros. »
Même son de cloche de la part de Samsung. « On propose des capteurs. C’est un simple achat.
C’est de la taille d’une coccinelle et ça représente la puissance de calcul d’un Galaxy 6 ».
Les perspectives, avec de l’imagination et un peu d’audace, sont prometteuses pour les entreprises.
La convergence
Dans cette journée entièrement consacrée aux nouvelles technologies, la convergence apparaissait, en filigrane, dans toutes les présentations.
Nous parlions de tendance : celle-ci s’est affirmée avec force. Convergence de l’humain et du web comme le clamait Jean -François Rial, le PDG de voyageurs du monde.
Convergence du net et des magasins comme le démontrait, chiffres et résultats à l’appui, Sylvain Bellaïche, de la société Social Retail.
La convergence s’impose avec son ambition de réunir les deux mondes, celui de la traditionnelle économie et de la nouvelle.
C’est réjouissant de savoir et de comprendre que, finalement, le virtuel se nourrit du réel.
Franchement, c’est réjouissant de passer une journée la tête dans le nuage du cloud et les pieds sur la terre avec Potel et Chabot.
Nous parlions de tendance : celle-ci s’est affirmée avec force. Convergence de l’humain et du web comme le clamait Jean -François Rial, le PDG de voyageurs du monde.
Convergence du net et des magasins comme le démontrait, chiffres et résultats à l’appui, Sylvain Bellaïche, de la société Social Retail.
La convergence s’impose avec son ambition de réunir les deux mondes, celui de la traditionnelle économie et de la nouvelle.
C’est réjouissant de savoir et de comprendre que, finalement, le virtuel se nourrit du réel.
Franchement, c’est réjouissant de passer une journée la tête dans le nuage du cloud et les pieds sur la terre avec Potel et Chabot.