Spot, le salon virtuel précité est, opportunément, un terrain d’observation idéal pour faire un diagnostic sur la situation actuelle des outils dont disposent les agences de voyages, et en tout premier lieu, leur équipement informatique.
Richard Soubielle constate : « la plupart du temps, les outils utilisés sont décalés par rapport aux besoins, aux modes de communication mais aussi aux nouveaux programmes de bureautique.
Il faut que les professionnels se dotent rapidement des systèmes d’exploitation les plus récents pour utiliser au mieux l’ensemble des nouvelles applications. »
Un bilan qui interpelle quant à la productivité des agences qui, pour le moins, ne paraît pas être optimisée.
Richard Soubielle constate : « la plupart du temps, les outils utilisés sont décalés par rapport aux besoins, aux modes de communication mais aussi aux nouveaux programmes de bureautique.
Il faut que les professionnels se dotent rapidement des systèmes d’exploitation les plus récents pour utiliser au mieux l’ensemble des nouvelles applications. »
Un bilan qui interpelle quant à la productivité des agences qui, pour le moins, ne paraît pas être optimisée.
Peu de son, peu de webcam
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Le directeur général de Spot poursuit son analyse. « Si maintenant on s’intéresse à la capacité des agences à utiliser du son et de l’image sur leur PC, on est surpris, voire déconcerté, car c’est loin d’être le cas pour la majorité d’entre elles.
Le multimédia est désormais indispensable et ce n’est ni un luxe, ni un gadget pour qui veut améliorer ses performances et sa relation, tant avec ses clients qu’avec ses fournisseurs. »
Situation qui pénalise fortement l’efficacité globale du travail et restreint toute forme de transmission d’informations.
Carte son et webcam ne sont pas des outils pour jouer ou se divertir, mais bien des moyens largement utilisés par un grand nombre d’acteurs pour communiquer, informer, vendre et former : e-learning, webinar, visioconférence et tout ce qu’on appelle généralement le « rich content ».
Un peu comme si les agences de voyages étaient condamnées à ne pas évoluer avec leur environnement !
Le multimédia est désormais indispensable et ce n’est ni un luxe, ni un gadget pour qui veut améliorer ses performances et sa relation, tant avec ses clients qu’avec ses fournisseurs. »
Situation qui pénalise fortement l’efficacité globale du travail et restreint toute forme de transmission d’informations.
Carte son et webcam ne sont pas des outils pour jouer ou se divertir, mais bien des moyens largement utilisés par un grand nombre d’acteurs pour communiquer, informer, vendre et former : e-learning, webinar, visioconférence et tout ce qu’on appelle généralement le « rich content ».
Un peu comme si les agences de voyages étaient condamnées à ne pas évoluer avec leur environnement !
Perdre les bénéfices des évolutions technologiques
Ce salon virtuel est la démonstration concrète d’un potentiel non exploité.
Richard Soubielle explique : « nous avons été obligés de nous restreindre sur certaines possibilités que nous offre notre plateforme 3D afin d’être le plus compatible possible avec les installations et les logiciels de nos visiteurs agences de voyages. »
Quand on sait qu’un salon virtuel repose essentiellement sur sa capacité d’être visité en permanence, où que l’on se trouve et à n’importe quelle heure et de profiter à plein des récents développements informatiques, on comprend la frustration de ses créateurs.
Un salon virtuel du tourisme se doit de bénéficier des développements nomades que la mobilité autorise dorénavant.
Quoi de plus logique, quand on est un acteur du tourisme d’être connecté en permanence sur smartphones ou tablettes.
Richard Soubielle explique : « nous avons été obligés de nous restreindre sur certaines possibilités que nous offre notre plateforme 3D afin d’être le plus compatible possible avec les installations et les logiciels de nos visiteurs agences de voyages. »
Quand on sait qu’un salon virtuel repose essentiellement sur sa capacité d’être visité en permanence, où que l’on se trouve et à n’importe quelle heure et de profiter à plein des récents développements informatiques, on comprend la frustration de ses créateurs.
Un salon virtuel du tourisme se doit de bénéficier des développements nomades que la mobilité autorise dorénavant.
Quoi de plus logique, quand on est un acteur du tourisme d’être connecté en permanence sur smartphones ou tablettes.
La réalité des chiffres
Nous avons rappelé lors de notre dernier Webinar, en partenariat avec Christophe Leon de Pure Agency, la réalité des chiffres :
• 70% des réservations de dernières minutes de Booking.com et d’Expédia se font sur mobile.
• En 2014, pour la première fois, les connexions Internet par l’intermédiaire du mobile vont dépasser celle des PC.
• La dimension locale devrait interpeller les agences : elle est primordiale sur le mobile : 37% des requêtes sur mobile concerne le local (horaire, situation, disponibilité…). Mieux encore : 59% des internautes s’étant renseignés préalablement, se déplacent ensuite en magasin.
Pourquoi les agences ne bénéficieraient pas de cette dynamique ?
La question est parfaitement légitime. Pourtant Richard Soubielle témoigne : « la tablette reste un de nos objectifs mais il est difficile, pour le moment, d’intégrer cette dimension nomade qui se déploie à travers les navigateurs de dernière génération.
Si nous avions poursuivi dans cette voie, nous n’aurions pas pu exporter nos flux sur la plupart des PC équipés d’anciens systèmes de navigation.
Nous avons donc privilégié l’efficacité et restons en deçà des possibilités technologiques de notre plateforme.
Par contre, notre nouveau site sera totalement « web responsive » pour s’adapter à chaque support. »
• 70% des réservations de dernières minutes de Booking.com et d’Expédia se font sur mobile.
• En 2014, pour la première fois, les connexions Internet par l’intermédiaire du mobile vont dépasser celle des PC.
• La dimension locale devrait interpeller les agences : elle est primordiale sur le mobile : 37% des requêtes sur mobile concerne le local (horaire, situation, disponibilité…). Mieux encore : 59% des internautes s’étant renseignés préalablement, se déplacent ensuite en magasin.
Pourquoi les agences ne bénéficieraient pas de cette dynamique ?
La question est parfaitement légitime. Pourtant Richard Soubielle témoigne : « la tablette reste un de nos objectifs mais il est difficile, pour le moment, d’intégrer cette dimension nomade qui se déploie à travers les navigateurs de dernière génération.
Si nous avions poursuivi dans cette voie, nous n’aurions pas pu exporter nos flux sur la plupart des PC équipés d’anciens systèmes de navigation.
Nous avons donc privilégié l’efficacité et restons en deçà des possibilités technologiques de notre plateforme.
Par contre, notre nouveau site sera totalement « web responsive » pour s’adapter à chaque support. »
Le système D
Une remarque en forme de « signal d’alarme » qui doit être prise en compte.
Rappelons que les prix des ordinateurs ont été divisés par 2 en l’espace de quelques années.
Prendre la dernière version des logiciels ne représente pas un coût suffisamment élevé pour se poser la question.
La responsabilité du manager est entière, car plus qu’une question de budget c’est une question de volonté, la finalité étant une meilleure productivité.
Le directeur entreprise de Microsoft le constatait amèrement : « Les Français sont pour le système D : récupérer gratuitement telle ou telle version d’un logiciel.
Garder une ancienne machine, car « elle marche encore » même si sa capacité mémoire est dépassée.
C’est surprenant de le constater alors que dans tous les autres pays comme les scandinaves, l’Angleterre, l’Allemagne et je ne parle pas des pays émergents, tous ont bien compris que, pour profiter de la mondialisation, il fallait disposer des outils pour le faire. »
Rappelons que les prix des ordinateurs ont été divisés par 2 en l’espace de quelques années.
Prendre la dernière version des logiciels ne représente pas un coût suffisamment élevé pour se poser la question.
La responsabilité du manager est entière, car plus qu’une question de budget c’est une question de volonté, la finalité étant une meilleure productivité.
Le directeur entreprise de Microsoft le constatait amèrement : « Les Français sont pour le système D : récupérer gratuitement telle ou telle version d’un logiciel.
Garder une ancienne machine, car « elle marche encore » même si sa capacité mémoire est dépassée.
C’est surprenant de le constater alors que dans tous les autres pays comme les scandinaves, l’Angleterre, l’Allemagne et je ne parle pas des pays émergents, tous ont bien compris que, pour profiter de la mondialisation, il fallait disposer des outils pour le faire. »
On est tous concernés
Nous ne sommes pas hors sujet. Le secteur du tourisme est concerné, en premier chef, par la mondialisation.
Pour être performant, recevoir les requêtes de ses clients, là où ils se trouvent, communiquer avec l’image et le son partout où c’est possible, il faut pouvoir le faire.
Richard Soubielle conclut : « Je reprends ma casquette d’administrateur du SNAV. Mettre à niveau ses équipements informatiques est tout simplement vital.
Sans négliger l’aspect financier d’un tel chantier - le syndicat pourrait se rapprocher du ministère de l’innovation et de l’économie numérique pour apporter des réponses concrètes à ses adhérents - c’est avant tout une question de prise de conscience.
J’ai envie de dire : lâchez vous ! Au XIXème siècle, les rapports humains passent aussi par les outils modernes de communication.
L’image, le son c’est l’ouverture au monde, celui de vos clients sans parler de celui de vos fournisseurs. Cessons d’opposer réalité et virtualité.
Nous vivons dans un environnement qui marie chaque jour plus intimement les deux côtés de la réalité, alors il est grand temps de réagir et de passer, non à la dimension supérieure, mais à la dimension actuelle.
Celle d’un univers qui est naturellement connecté pour mieux performer dans votre quotidien et vos affaires. »
Pour être performant, recevoir les requêtes de ses clients, là où ils se trouvent, communiquer avec l’image et le son partout où c’est possible, il faut pouvoir le faire.
Richard Soubielle conclut : « Je reprends ma casquette d’administrateur du SNAV. Mettre à niveau ses équipements informatiques est tout simplement vital.
Sans négliger l’aspect financier d’un tel chantier - le syndicat pourrait se rapprocher du ministère de l’innovation et de l’économie numérique pour apporter des réponses concrètes à ses adhérents - c’est avant tout une question de prise de conscience.
J’ai envie de dire : lâchez vous ! Au XIXème siècle, les rapports humains passent aussi par les outils modernes de communication.
L’image, le son c’est l’ouverture au monde, celui de vos clients sans parler de celui de vos fournisseurs. Cessons d’opposer réalité et virtualité.
Nous vivons dans un environnement qui marie chaque jour plus intimement les deux côtés de la réalité, alors il est grand temps de réagir et de passer, non à la dimension supérieure, mais à la dimension actuelle.
Celle d’un univers qui est naturellement connecté pour mieux performer dans votre quotidien et vos affaires. »