Et si on intégrait la nouvelle donne sanitaire mondiale et systématisait le passeport sanitaire avec un contrôle sérologique, un PCR obligatoire puis, ultérieurement, le moment venu, un certificat de vaccination contre la Covid-19 ? /Crédit Tsunami Green - Unsplash.
Et si au lieu d’attendre le bon vouloir des Pouvoirs publics des destinations-phare des Français, on prenait notre destin en mains pour faire bouger les lignes ?
Et si on intégrait la nouvelle donne sanitaire mondiale et systématisait le passeport sanitaire avec un contrôle sérologique, un test-PCR obligatoire puis, ultérieurement, le moment venu, un certificat de vaccination contre la Covid-19 ?
Le virus, nous allons devoir apprendre à vivre avec. Pendant encore longtemps. Ce n’est pas moi qui le dis mais la plupart des scientifiques. (LIRE)
La mise au point d’un vaccin efficace devrait prendre encore une à deux années. Les mesures économiques d’accompagnement, elles, n’en ont plus que pour quelques mois.
Peu d’entreprises du tourisme en France (et pas que) seront en mesure d’attendre 18 ou 24 mois sans rentrées significatives mais avec des sorties garanties, après les 18 mois de sursis de l’Ordonnance et de ses A-valoirs.
Et si on intégrait la nouvelle donne sanitaire mondiale et systématisait le passeport sanitaire avec un contrôle sérologique, un test-PCR obligatoire puis, ultérieurement, le moment venu, un certificat de vaccination contre la Covid-19 ?
Le virus, nous allons devoir apprendre à vivre avec. Pendant encore longtemps. Ce n’est pas moi qui le dis mais la plupart des scientifiques. (LIRE)
La mise au point d’un vaccin efficace devrait prendre encore une à deux années. Les mesures économiques d’accompagnement, elles, n’en ont plus que pour quelques mois.
Peu d’entreprises du tourisme en France (et pas que) seront en mesure d’attendre 18 ou 24 mois sans rentrées significatives mais avec des sorties garanties, après les 18 mois de sursis de l’Ordonnance et de ses A-valoirs.
Il va falloir trouver par nous-mêmes des solutions à la crise...
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Comme souligne J.-P. Mas, dans son interview (LIRE), l’enjeu est aujourd’hui d’éviter une faillite globale du secteur.
Alors, inutile de tirer des plans sur la comète et/ou d’attendre un miracle : il va falloir gérer la situation et trouver (rapidement) par nous-mêmes des solutions à la crise de l’industrie du tourisme. Aide-toi…
Ce n’est certes pas un scoop mais force est de constater que les professionnels se sont davantage installés dans une logique politique de l’autruche (on courbe le dos) que dans une méthode pro-active genre : quelles solutions sanitaires pour faire partir mes clients et sur quelles destinations ?
Nous attendions cet été le “bons sens” des politiques et le consensus de l’Union européenne en général et de la zone Schengen en particulier pour rattraper un printemps cataclysmique.
A quoi avons-nous assisté ? A une magnifique cacophonie et quasiment à un chacun pour soi et les touristes seront bien gardés… chez eux !
Il va falloir prendre le taureau par les cornes et gérer nous-mêmes, destination par destination, les pré-requis sanitaires. En démarrant par les pays les plus sensibilisés à l’argumentation économique.
EdV et le Seto, après les articles de TourMaG.com (LIRE), l’ont mis en application cette semaine dans une lettre ouverte, demandant à l’Ile Maurice de rouvrir ses frontières dans la stricte application des règles sanitaires.
Alors, inutile de tirer des plans sur la comète et/ou d’attendre un miracle : il va falloir gérer la situation et trouver (rapidement) par nous-mêmes des solutions à la crise de l’industrie du tourisme. Aide-toi…
Ce n’est certes pas un scoop mais force est de constater que les professionnels se sont davantage installés dans une logique politique de l’autruche (on courbe le dos) que dans une méthode pro-active genre : quelles solutions sanitaires pour faire partir mes clients et sur quelles destinations ?
Nous attendions cet été le “bons sens” des politiques et le consensus de l’Union européenne en général et de la zone Schengen en particulier pour rattraper un printemps cataclysmique.
A quoi avons-nous assisté ? A une magnifique cacophonie et quasiment à un chacun pour soi et les touristes seront bien gardés… chez eux !
Il va falloir prendre le taureau par les cornes et gérer nous-mêmes, destination par destination, les pré-requis sanitaires. En démarrant par les pays les plus sensibilisés à l’argumentation économique.
EdV et le Seto, après les articles de TourMaG.com (LIRE), l’ont mis en application cette semaine dans une lettre ouverte, demandant à l’Ile Maurice de rouvrir ses frontières dans la stricte application des règles sanitaires.
Il faut établir des normes voyage sûres et rationnelles
Qu’est-ce qui empêche aujourd’hui un touriste français dûment muni de tests sérologiques et PCR, 72h avant le départ et respectant les gestes barrière, de partir à l’Ile Maurice ? Poser la question c’est y répondre.
Il faut établir une norme de voyage et en finir avec les bizarreries de certains pays, Tunisie par exemple, qui exige le PCR pour les voyageurs individuels mais en dispense ceux qui auront acheté un forfait chez un voyagiste !
Sympa pour les pros mais pas très logique ni compréhensible...
Il faudra aussi, bien entendu, accepter d’effectuer une quarantaine à destination si le test était positif. Le consommateur doit, lui-aussi prendre sa part de responsabilité dans cette relance.
De notre côté, nous allons devoir convaincre nos politiques et nos représentants (députés, sénateurs, élus municipaux…) que cette démarche volontariste de normalisation est la seule à même de sauver la filière française du tourisme outgoing.
Nos instances professionnelles (EdV, Seto, Fédération…) vont avoir à jouer dans les prochains mois un rôle décisif.
Elle devront non seulement persuader les Pouvoirs publics de travailler à une norme internationale française sinon communautaire de voyage, mais aussi faire du lobbying auprès des principales destinations clientes de la France pour leur démontrer qu’il est possible de partir en toute sécurité plutôt que de mourir en bonne santé.
Il faut établir une norme de voyage et en finir avec les bizarreries de certains pays, Tunisie par exemple, qui exige le PCR pour les voyageurs individuels mais en dispense ceux qui auront acheté un forfait chez un voyagiste !
Sympa pour les pros mais pas très logique ni compréhensible...
Il faudra aussi, bien entendu, accepter d’effectuer une quarantaine à destination si le test était positif. Le consommateur doit, lui-aussi prendre sa part de responsabilité dans cette relance.
De notre côté, nous allons devoir convaincre nos politiques et nos représentants (députés, sénateurs, élus municipaux…) que cette démarche volontariste de normalisation est la seule à même de sauver la filière française du tourisme outgoing.
Nos instances professionnelles (EdV, Seto, Fédération…) vont avoir à jouer dans les prochains mois un rôle décisif.
Elle devront non seulement persuader les Pouvoirs publics de travailler à une norme internationale française sinon communautaire de voyage, mais aussi faire du lobbying auprès des principales destinations clientes de la France pour leur démontrer qu’il est possible de partir en toute sécurité plutôt que de mourir en bonne santé.
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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