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Après le raté d'ITA Airways, Air France n'a pas remisé son cabas pour faire des emplettes.
En fin de semaine dernière, Benjamin Smith, PDG au moment de commenter les résultats financiers de la compagnie nationale, y allait de sa petite confidence, créant une tempête dans les Outre-mer.
"Le marché Outre-mer est vraiment le marché qui devrait voir une consolidation.
Mais quatre compagnies aériennes (en moyenne) sur un seul réseau - des sociétés qui sont assez petites –, pour nous, ce n’est pas le plus optimal. Y a-t-il a une option qui pourrait être intéressante pour nous et un de ces opérateurs ?
C’est quelque chose qu’on étudie !," confiait le directeur général d'Air France-KLM.
Une déclaration en ligne avec la volonté du Gouvernement et de Bruno Le Maire, Ministre de l'Économie, qui avait, dès le début de la crise, plaidé pour une consolidation dans le pavillon français.
Une idée reprise depuis par les équipes de Bercy et maintenant par Benjamin Smith.
Après le raté d'ITA Airways, Air France n'a pas remisé son cabas pour faire des emplettes.
En fin de semaine dernière, Benjamin Smith, PDG au moment de commenter les résultats financiers de la compagnie nationale, y allait de sa petite confidence, créant une tempête dans les Outre-mer.
"Le marché Outre-mer est vraiment le marché qui devrait voir une consolidation.
Mais quatre compagnies aériennes (en moyenne) sur un seul réseau - des sociétés qui sont assez petites –, pour nous, ce n’est pas le plus optimal. Y a-t-il a une option qui pourrait être intéressante pour nous et un de ces opérateurs ?
C’est quelque chose qu’on étudie !," confiait le directeur général d'Air France-KLM.
Une déclaration en ligne avec la volonté du Gouvernement et de Bruno Le Maire, Ministre de l'Économie, qui avait, dès le début de la crise, plaidé pour une consolidation dans le pavillon français.
Une idée reprise depuis par les équipes de Bercy et maintenant par Benjamin Smith.
Air France : la consolidation en contrepartie de l'aide d'Etat ?
Et pour que le Canadien s'exprime publiquement de la sorte, la phrase n'a pas été lancée à la légère. C'est en tout cas ce que pense un fin observateur du ciel français : "je pense que s’il a fait une telle sortie c’est qu’il y a déjà quelque chose dans les tuyaux...
L'Etat a peut-être demandé à Air France de lui retirer une certaine épine du pied, en contrepartie des indemnisations reçues durant la crise sanitaire," nous explique cette personne.
Notre interlocuteur fait référence à la dernière décision de la Commission européenne validée le 16 février 2023.
L'instance a donné son accord aux aides versées à la compagnie nationale, au titre des dommages subis en raison de la pandémie de coronavirus.
L'indemnité a été fixée à hauteur de 1,4 milliard d'euros, très loin des 17,5 millions d'euros d'Air Austral.
"Je rappelle que cette aide a été accordée sous forme de prêt remboursable, au moment de la covid et maintenant, nous parlons d'un soutien en fonds propres.
Avec l'argent du contribuable, il est possible de faire beaucoup de choses," peste de son côté Marc Rochet, le directeur général d'Air Caraïbes.
A lire : Europe : feu vert à l'aide française de 1,4 milliard d'euros à Air France
L'aide fait suite à l'enveloppe de 7 milliards d'euros empochée en mai 2020 et de 4 milliards d'euros en avril 2020. Le dernier chèque reçu va permettre de réduire la dette vis-à -vis de l'Etat.
"Par ailleurs, jusqu'au remboursement d'au moins 75% de la recapitalisation, Air France et sa Holding sont en principe empêchées de prendre une participation de plus de 10% chez les concurrents ou d'autres opérateurs de la même branche d'activité," avait fixé comme condition la Commission à l'aide accordée en avril 2021.
En utilisant une partie de ce milliard d'indemnités, le transporteur va donc se désendetter et surtout pouvoir investir.
L'Etat a peut-être demandé à Air France de lui retirer une certaine épine du pied, en contrepartie des indemnisations reçues durant la crise sanitaire," nous explique cette personne.
Notre interlocuteur fait référence à la dernière décision de la Commission européenne validée le 16 février 2023.
L'instance a donné son accord aux aides versées à la compagnie nationale, au titre des dommages subis en raison de la pandémie de coronavirus.
L'indemnité a été fixée à hauteur de 1,4 milliard d'euros, très loin des 17,5 millions d'euros d'Air Austral.
"Je rappelle que cette aide a été accordée sous forme de prêt remboursable, au moment de la covid et maintenant, nous parlons d'un soutien en fonds propres.
Avec l'argent du contribuable, il est possible de faire beaucoup de choses," peste de son côté Marc Rochet, le directeur général d'Air Caraïbes.
A lire : Europe : feu vert à l'aide française de 1,4 milliard d'euros à Air France
L'aide fait suite à l'enveloppe de 7 milliards d'euros empochée en mai 2020 et de 4 milliards d'euros en avril 2020. Le dernier chèque reçu va permettre de réduire la dette vis-à -vis de l'Etat.
"Par ailleurs, jusqu'au remboursement d'au moins 75% de la recapitalisation, Air France et sa Holding sont en principe empêchées de prendre une participation de plus de 10% chez les concurrents ou d'autres opérateurs de la même branche d'activité," avait fixé comme condition la Commission à l'aide accordée en avril 2021.
En utilisant une partie de ce milliard d'indemnités, le transporteur va donc se désendetter et surtout pouvoir investir.
La réponse d'Air France sur les indemnités :
"Air France-KLM prend acte de la décision de la Commission Européenne autorisant l’Etat français à attribuer à Air France une Aide d’Etat de Compensation relative aux pertes occasionnées par les restrictions liées au Covid pour la période allant du 17 mars au 30 juin 2020.
Suite à cette décision, Air France prévoit de sortir du régime d’aides de recapitalisation de l’Etat français accordées en avril 2021 et des restrictions associées, en les remboursant et en les refinançant, sans que cela ait un impact immédiat sur sa trésorerie et sans modification de la structure de capital actuelle.
La compagnie ne prévoit pas de recevoir de nouvelle injection d’argent."
Les indemnités du gouvernement ne seront pas utilisées pour se désendetter ou pour investir, nous dit-on du côté de la dérive tricolore.
Le dispositif permet de convertir des dettes soumises à des contreparties, les « bans » de l’Union Européenne, en dettes non-soumises à des contreparties.
Alors qu'Air France a déjà remboursé 4,9 milliards lors des deux derniers exerices, elle aura remboursé la totalité de son PGE dans les prochaines semaines.
Suite à cette décision, Air France prévoit de sortir du régime d’aides de recapitalisation de l’Etat français accordées en avril 2021 et des restrictions associées, en les remboursant et en les refinançant, sans que cela ait un impact immédiat sur sa trésorerie et sans modification de la structure de capital actuelle.
La compagnie ne prévoit pas de recevoir de nouvelle injection d’argent."
Les indemnités du gouvernement ne seront pas utilisées pour se désendetter ou pour investir, nous dit-on du côté de la dérive tricolore.
Le dispositif permet de convertir des dettes soumises à des contreparties, les « bans » de l’Union Européenne, en dettes non-soumises à des contreparties.
Alors qu'Air France a déjà remboursé 4,9 milliards lors des deux derniers exerices, elle aura remboursé la totalité de son PGE dans les prochaines semaines.
Air Caraïbes et Corsair : quelle est la plus belle mariée ?
Les projets d'acquisition n'ont pas manqué ces derniers mois entre ITA Airways et TAP Air Portugal. Le prochain pourrait bien se situer aux Antilles.
"Lorsque l'Etat aide Corsair en décembre 2020, il le justifie en plaidant pour qu'il faut préserver la concurrence. Maintenant, on estime que la consolidation est nécessaire.
Est-ce le discours du Gouvernement ou celui d'Air France ?" questionne Marc Rochet.
Avec le sauvetage d'Air Austral validé et l'aide accordée à Air Tahiti Nui, les deux dossiers restants sur la table sont Air Caraïbes et Corsair.
Le premier représente une bonne option. Le fils Dubreuil semble être moins entiché de l'aérien que ne le fut son père, et French Bee offre un positionnement intéressant pour les équipes de Benjamin Smith.
Déjà en 2018, Jean-Marc Janaillac le prédécesseur du Canadien avait poussé pour la reprise de XL Airways, assez loin avant de démissionner, suite au référendum interne. Puis la compagnie de Laurent Magnin avait mis la clé sous la porte en octobre 2019.
L'enjeu était alors de posséder l'équivalent de Transavia, mais sur le long-courrier.
Toutefois le directeur général d'Air Caraïbes soutient que le rapprochement avec la compagnie nationale n'a jamais été et n'est pas d'actualité. Il pense plutôt que Corsair a les faveurs d'Air France.
Le deuxième dossier mène donc tout droit à Corsair.
Une compagnie ayant besoin de restructurer sa dette, mais qui offre l'avantage d'offrir d'importantes synergies aussi bien sur le programme fidélité, l'entretien, le réseau de distribution ou encore la connexion avec Air Antilles, dont le patron n'est autre que le président des actionnaires de Corsair.
N'oublions pas aussi que le transporteur est venu concurrencer la compagnie nationale sur ses routes africaines.
"Il serait surtout plus logique qu'Air France dans une perspective de réduire la concurrence se focalise sur celle qui en a le plus besoin (Corsair, ndlr).
Il y a moins de deux ans, l'une des options sur la table pour sauver la compagnie antillaise résidait dans un investissement du transporteur national," nous dit-on depuis les Antilles.
Puis, les restrictions européennes avaient mis fin à cet intérêt et vous connaissez la suite. Des investisseurs antillais ont volé à la rescousse de l'ancienne filiale de TUI France. Sauf que ces mêmes entrepreneurs doivent de nouveau mettre la main à la poche, et vite.
"Lorsque l'Etat aide Corsair en décembre 2020, il le justifie en plaidant pour qu'il faut préserver la concurrence. Maintenant, on estime que la consolidation est nécessaire.
Est-ce le discours du Gouvernement ou celui d'Air France ?" questionne Marc Rochet.
Avec le sauvetage d'Air Austral validé et l'aide accordée à Air Tahiti Nui, les deux dossiers restants sur la table sont Air Caraïbes et Corsair.
Le premier représente une bonne option. Le fils Dubreuil semble être moins entiché de l'aérien que ne le fut son père, et French Bee offre un positionnement intéressant pour les équipes de Benjamin Smith.
Déjà en 2018, Jean-Marc Janaillac le prédécesseur du Canadien avait poussé pour la reprise de XL Airways, assez loin avant de démissionner, suite au référendum interne. Puis la compagnie de Laurent Magnin avait mis la clé sous la porte en octobre 2019.
L'enjeu était alors de posséder l'équivalent de Transavia, mais sur le long-courrier.
Toutefois le directeur général d'Air Caraïbes soutient que le rapprochement avec la compagnie nationale n'a jamais été et n'est pas d'actualité. Il pense plutôt que Corsair a les faveurs d'Air France.
Le deuxième dossier mène donc tout droit à Corsair.
Une compagnie ayant besoin de restructurer sa dette, mais qui offre l'avantage d'offrir d'importantes synergies aussi bien sur le programme fidélité, l'entretien, le réseau de distribution ou encore la connexion avec Air Antilles, dont le patron n'est autre que le président des actionnaires de Corsair.
N'oublions pas aussi que le transporteur est venu concurrencer la compagnie nationale sur ses routes africaines.
"Il serait surtout plus logique qu'Air France dans une perspective de réduire la concurrence se focalise sur celle qui en a le plus besoin (Corsair, ndlr).
Il y a moins de deux ans, l'une des options sur la table pour sauver la compagnie antillaise résidait dans un investissement du transporteur national," nous dit-on depuis les Antilles.
Puis, les restrictions européennes avaient mis fin à cet intérêt et vous connaissez la suite. Des investisseurs antillais ont volé à la rescousse de l'ancienne filiale de TUI France. Sauf que ces mêmes entrepreneurs doivent de nouveau mettre la main à la poche, et vite.
Corsair - Air France : le mariage de la raison ?
Alors que la procédure de conciliation n'a rien donné, le CIRI pousse pour qu'une solution soit trouvée à la fin du mois de février 2023.
Des annonces sur ce dossier sont attendues prochainement en Guadeloupe. De son côté, la direction de Corsair que nous avons contacté, ne souhaite pas faire de commentaire.
Cette compagnie, bien que sauvée à la fin de l'année 2020, n'a pas été épargnée par la covid. La pandémie a creusé ses pertes (124 millions d'euros) et Pascal de Izaguirre, son PDG, doit de nouveau trouver de l'argent frais pour voler sans turbulences.
"Il convient de rappeler que la marge de manœuvre du gouvernement pour aider Corsair est faible, donc il pourrait demander à un acteur qui lui est grandement redevable de l'aider dans ce sauvetage," analyse un expert du secteur.
Aurait-il demandé à Air France de transformer une petite partie des quelques milliards distribués en participation pour remplumer sa concurrente ? Du côté du CIRI, aucun commentaire non plus sur des négociations en cours.
Une chose est sûre : contre l'abandon d'une partie des créances de l'Etat, le Gouvernement exige une recapitalisation de près de 30 millions d'euros. Air France pourrait intervenir dans ce tour de table, même si d'autres noms circulent depuis quelques semaines et mois.
A commencer par celui de Laurent Abitbol, puisque le Lyonnais est détenteur d'obligations convertibles. Récemment, un petit nouveau est apparu : b[le fonds Equerre Partners Capital.
D'après nos informations, le fonds de retournement, fondé par Pascal Lebard et Patrick Puy, serait entré dans le bal des possibles investisseurs.]b
L'entité à la communication très confidentielle s'était un temps intéressé au rapprochement entre Air Austral et Corsair, une opération poussée à l'époque par les équipes de Bercy.
Des annonces sur ce dossier sont attendues prochainement en Guadeloupe. De son côté, la direction de Corsair que nous avons contacté, ne souhaite pas faire de commentaire.
Cette compagnie, bien que sauvée à la fin de l'année 2020, n'a pas été épargnée par la covid. La pandémie a creusé ses pertes (124 millions d'euros) et Pascal de Izaguirre, son PDG, doit de nouveau trouver de l'argent frais pour voler sans turbulences.
"Il convient de rappeler que la marge de manœuvre du gouvernement pour aider Corsair est faible, donc il pourrait demander à un acteur qui lui est grandement redevable de l'aider dans ce sauvetage," analyse un expert du secteur.
Aurait-il demandé à Air France de transformer une petite partie des quelques milliards distribués en participation pour remplumer sa concurrente ? Du côté du CIRI, aucun commentaire non plus sur des négociations en cours.
Une chose est sûre : contre l'abandon d'une partie des créances de l'Etat, le Gouvernement exige une recapitalisation de près de 30 millions d'euros. Air France pourrait intervenir dans ce tour de table, même si d'autres noms circulent depuis quelques semaines et mois.
A commencer par celui de Laurent Abitbol, puisque le Lyonnais est détenteur d'obligations convertibles. Récemment, un petit nouveau est apparu : b[le fonds Equerre Partners Capital.
D'après nos informations, le fonds de retournement, fondé par Pascal Lebard et Patrick Puy, serait entré dans le bal des possibles investisseurs.]b
L'entité à la communication très confidentielle s'était un temps intéressé au rapprochement entre Air Austral et Corsair, une opération poussée à l'époque par les équipes de Bercy.
Corsair - Air France : Une consolidation sous quelle forme ?
Finalement, le mariage n'avait pas été retenu par les actionnaires réunionnais, et le fonds de retournement avait abandonné ses ambitions dans l'aérien, jusqu'aux besoins en argent frais de Corsair.
Si du côté d'Air Caraïbes, la direction semble se faire à l'idée qu'Air France vole au secours de sa concurrente, il reste à savoir quelle aspect pourrait prendre la consolidation.
Rappelons que sur la programmation des prochains mois, Air France représente environ 40 % de parts de marché sur la Martinique et la Guadeloupe, Air Caraïbes 35% et Corsair 25%.
Dans l'Océan indien, la mainmise du transporteur tricolore est moindre, avec un peu plus de 30%, mais surtout 4 acteurs actifs, contre seulement 3 aux Antilles.
"J'ose espérer que les autorités de la concurrence feront leur travail et que les règles seront respectées. Sur certaines routes, Air France aura plus de 60% du trafic.
Au titre des règles de la concurrence, ce rapprochement posera des questions," estime Marc Rochet.
Dans le monde des affaires, il n'existe pas de deal facile ou tout tracé, il convient de faire preuve de prudence.
Pour l'heure, nul ne connait encore les contours d'un rapprochement possible entre l'entreprise de Ben Smith et celle de Pascal De Izaguirre.
Il pourrait se matérialiser par une prise de participation minoritaire. Les investisseurs antillais n'ayant pas vraiment envie de voir leurs actions trop diluées, et cela permettrait de limiter les investigations de l'autorité de la concurrence.
Une joint-venture ou un partage de code serait aussi une option envisageable.
La consolidation évoquée par le patron du groupe Air France-KLM inquiétera sans doute les élus des DOM-TOM, mais aussi les habitants, car il est à craindre qu'une moindre concurrence entraine une hausse des prix.
Si du côté d'Air Caraïbes, la direction semble se faire à l'idée qu'Air France vole au secours de sa concurrente, il reste à savoir quelle aspect pourrait prendre la consolidation.
Rappelons que sur la programmation des prochains mois, Air France représente environ 40 % de parts de marché sur la Martinique et la Guadeloupe, Air Caraïbes 35% et Corsair 25%.
Dans l'Océan indien, la mainmise du transporteur tricolore est moindre, avec un peu plus de 30%, mais surtout 4 acteurs actifs, contre seulement 3 aux Antilles.
"J'ose espérer que les autorités de la concurrence feront leur travail et que les règles seront respectées. Sur certaines routes, Air France aura plus de 60% du trafic.
Au titre des règles de la concurrence, ce rapprochement posera des questions," estime Marc Rochet.
Dans le monde des affaires, il n'existe pas de deal facile ou tout tracé, il convient de faire preuve de prudence.
Pour l'heure, nul ne connait encore les contours d'un rapprochement possible entre l'entreprise de Ben Smith et celle de Pascal De Izaguirre.
Il pourrait se matérialiser par une prise de participation minoritaire. Les investisseurs antillais n'ayant pas vraiment envie de voir leurs actions trop diluées, et cela permettrait de limiter les investigations de l'autorité de la concurrence.
Une joint-venture ou un partage de code serait aussi une option envisageable.
La consolidation évoquée par le patron du groupe Air France-KLM inquiétera sans doute les élus des DOM-TOM, mais aussi les habitants, car il est à craindre qu'une moindre concurrence entraine une hausse des prix.
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