Expedia est l'un des acteurs historiques sur internet, devenu rapidement la première OTA du monde, pourtant même chez les mastodontes plus rien ne va ou presque.
Malgré un bénéfice net passé de 15,6 millions de dollars à 70 millions d'euros au 4e trimestre 2020, les résultats n'ont pas été jugés suffisants, car inférieurs aux attentes des actionnaires.
Après avoir accusée Google de recentrer ses requêtes, virée son précédent PDG, l'entreprise exploitant des marques comme Expedia, Hotels.com, Hotwire.com ou encore Egencia, vient de prendre une décision radicale.
Cette fois-ci, ce n'est pas la faute des autres, mais d'un management un peu trop laxiste, ayant la folie des grandeurs.
"Suite à notre performance commerciale décevante en 2019 et à notre changement de direction, la direction du voyage a passé les derniers mois à déterminer une meilleure voie à suivre", a indiqué l'e-mail envoyé aux salariés du siège.
"Après avoir consulté des dirigeants du monde entier, nous reconnaissons que nous avons poursuivi notre croissance de manière malsaine et indisciplinée."
Malgré un bénéfice net passé de 15,6 millions de dollars à 70 millions d'euros au 4e trimestre 2020, les résultats n'ont pas été jugés suffisants, car inférieurs aux attentes des actionnaires.
Après avoir accusée Google de recentrer ses requêtes, virée son précédent PDG, l'entreprise exploitant des marques comme Expedia, Hotels.com, Hotwire.com ou encore Egencia, vient de prendre une décision radicale.
Cette fois-ci, ce n'est pas la faute des autres, mais d'un management un peu trop laxiste, ayant la folie des grandeurs.
"Suite à notre performance commerciale décevante en 2019 et à notre changement de direction, la direction du voyage a passé les derniers mois à déterminer une meilleure voie à suivre", a indiqué l'e-mail envoyé aux salariés du siège.
"Après avoir consulté des dirigeants du monde entier, nous reconnaissons que nous avons poursuivi notre croissance de manière malsaine et indisciplinée."
"nos équipes peuvent se remettre à travailler sur les projets et les priorités qui ont le plus de sens pour nous"
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Face à une organisation "boursouflée", le président d'Expedia, Barry Diller a annoncé la suppression à venir de 3 000 salariés. Si ce plan de réduction des effectifs doit permettre d'améliorer les résultats financiers à venir de l'entreprise, il va aussi entraîner la suppression d'activités, pour se recentrer.
"Je suis convaincu qu'en simplifiant nos activités et en clarifiant notre objectif en apportant ces changements difficiles, nos équipes peuvent se remettre à travailler sur les projets et les priorités qui ont le plus de sens pour nous, nos clients et nos partenaires", a déclaré Diller lundi dans un communiqué publié sur le Seattle Times.
Cette décision se traduira alors par l'arrêt de certains programmes et activités, même si pour le moment rien n'a été annoncé à ce niveau.
"Les grandes entreprises technologiques ont emprunté le même chemin pour revenir plus fortes et plus compétitives que jamais. Nous avons recommencé le voyage," a indiqué l'e-mail.
En supprimant 12% de ses effectifs, Expedia entend rentrer dans les clous souhaités par ses actionnaires et viser une croissance à deux chiffres. En attendant l'action a perdu plus de 10% sur les cinq derniers jours, le voyage s'annonce chaotique.
"Je suis convaincu qu'en simplifiant nos activités et en clarifiant notre objectif en apportant ces changements difficiles, nos équipes peuvent se remettre à travailler sur les projets et les priorités qui ont le plus de sens pour nous, nos clients et nos partenaires", a déclaré Diller lundi dans un communiqué publié sur le Seattle Times.
Cette décision se traduira alors par l'arrêt de certains programmes et activités, même si pour le moment rien n'a été annoncé à ce niveau.
"Les grandes entreprises technologiques ont emprunté le même chemin pour revenir plus fortes et plus compétitives que jamais. Nous avons recommencé le voyage," a indiqué l'e-mail.
En supprimant 12% de ses effectifs, Expedia entend rentrer dans les clous souhaités par ses actionnaires et viser une croissance à deux chiffres. En attendant l'action a perdu plus de 10% sur les cinq derniers jours, le voyage s'annonce chaotique.