Les DRH sont de plus en plus réticents à recruter des jeunes diplômés. Raison invoquée : la mauvaise formation des élèves. Trop scolaires, pas assez techniques, ces jeunes pousses pêchent par leurs conceptions trop théoriques du métier.
A qui la faute ? Au marché, trop exigeant envers ces étudiants ou aux formations, pas assez qualifiantes ?
Le procès intenté par les professionnels aux écoles de tourisme est facile. Campées sur leurs fondamentaux, elles ne feraient aucun effort pour se mettre à jour. Une critique non justifiée selon les directeurs des formations interrogés.
«Nous organisons chaque année un comité de perfectionnement avec les DRH des grandes entreprise du secteur, ce qui nous permet d’avoir une très bonne vision des tendances du marché» explique Victor Gervasoni, directeur des études de la Business School of Tourism de la Rochelle.
Pour être à la pointe en la matière, l’école travaille également avec les étudiants en stage et organise des séminaires avec des experts. Les programmes évoluent très rapidement, parfois même dans la semaine.
«Nous avons organisé un cours de 3 jours sur le yield management. Mais nous avons réalisé que ce n’était pas suffisant. Nous rajouterons donc une intervention d’un consultant pour compléter le cours » poursuit Victor Gervasoni.
A qui la faute ? Au marché, trop exigeant envers ces étudiants ou aux formations, pas assez qualifiantes ?
Le procès intenté par les professionnels aux écoles de tourisme est facile. Campées sur leurs fondamentaux, elles ne feraient aucun effort pour se mettre à jour. Une critique non justifiée selon les directeurs des formations interrogés.
«Nous organisons chaque année un comité de perfectionnement avec les DRH des grandes entreprise du secteur, ce qui nous permet d’avoir une très bonne vision des tendances du marché» explique Victor Gervasoni, directeur des études de la Business School of Tourism de la Rochelle.
Pour être à la pointe en la matière, l’école travaille également avec les étudiants en stage et organise des séminaires avec des experts. Les programmes évoluent très rapidement, parfois même dans la semaine.
«Nous avons organisé un cours de 3 jours sur le yield management. Mais nous avons réalisé que ce n’était pas suffisant. Nous rajouterons donc une intervention d’un consultant pour compléter le cours » poursuit Victor Gervasoni.
Une formation de base fondamentale
Dans un secteur qui cherche des experts, les étudiants sont également accusés d’être trop généralistes, sans idées précises de la réalité du marché. Pourtant, une bonne base s’avère incontournable pour de nombreux directeurs.
« La meilleure manière de s’adapter aux exigences de chaque entreprise, c’est de posséder une base fondamentale et polyvalente » assure Philippe Violier directeur de l’Esthua (Institut d’études supérieures de tourisme et d'hôtellerie de l'université d'Angers).
Un avis tempéré par Marie Poulain, directrice de l’ESCAET (école supérieure de commerce et d’administration des entreprises du tourisme). « Dans notre industrie, les métiers sont de plus en plus compliqués et spécialisés. Ceux qui auront un cursus trop généraliste auront du mal à y voir clair ».
Elle propose aux élèves de se positionner clairement dans un secteur, afin d’être plus efficace pour les entreprise.
Mais la spécialisation peut aussi avoir des revers. Mieux vaut choisir un secteur dont les débouchés sont assurés. Sans quoi, une formation ultra spécialiste pourra devenir un inconvénient.
C’est pourquoi Victor Gervasoni prône une formation généraliste, coloré par des options. « Nous ne souhaitons pas avoir des étudiants trop spécialisés, mais des personnes qui ont une base forte et assez large pour évoluer » explique-t-il. Une vision à long terme, pour former les étudiants à faire face aux métiers de demain.
« La meilleure manière de s’adapter aux exigences de chaque entreprise, c’est de posséder une base fondamentale et polyvalente » assure Philippe Violier directeur de l’Esthua (Institut d’études supérieures de tourisme et d'hôtellerie de l'université d'Angers).
Un avis tempéré par Marie Poulain, directrice de l’ESCAET (école supérieure de commerce et d’administration des entreprises du tourisme). « Dans notre industrie, les métiers sont de plus en plus compliqués et spécialisés. Ceux qui auront un cursus trop généraliste auront du mal à y voir clair ».
Elle propose aux élèves de se positionner clairement dans un secteur, afin d’être plus efficace pour les entreprise.
Mais la spécialisation peut aussi avoir des revers. Mieux vaut choisir un secteur dont les débouchés sont assurés. Sans quoi, une formation ultra spécialiste pourra devenir un inconvénient.
C’est pourquoi Victor Gervasoni prône une formation généraliste, coloré par des options. « Nous ne souhaitons pas avoir des étudiants trop spécialisés, mais des personnes qui ont une base forte et assez large pour évoluer » explique-t-il. Une vision à long terme, pour former les étudiants à faire face aux métiers de demain.