"Nous allons arriver à un taux de rémunération qui ne sera pas pénalisant pour les agences de voyages" selon Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage - SNCF Photo
Mieux vaut tard que jamais.
La convention SNCF - Entreprises du Voyage d'une durée de 3 ans a été prolongée d'un an.
Et après 11 mois de discussions, les deux parties auraient enfin avancé sur le nouvel accord sur la rémunération des agences de voyages.
"Nous sommes sur le point de trouver un accord équilibré" a déclaré Olivier Pinna, directeur du marché affaires à la SNCF, à l'occasion des Journées des Dirigeants Manor qui se sont tenues à Monaco du 9 au 11 novembre 2019.
"Nous étions à 2%, avec un 1,7 point supplémentaire sur des accords liés à certaines lignes, plus des accords bilatéraux", rappelle Jean-Pierre Mas, président des EDV, qui ajoute que "la SNCF est très inspirée par les transporteurs aériens pour réduire très fortement la rémunération des agences de voyages."
"Nous allons arriver à un taux de rémunération qui ne sera pas pénalisant pour les agences", affirme le président du syndicat.
"Il y a eu un gros effort de fait par la SNCF et nous avons été aidés d'une part par un climat social difficile et d'autre part par un caillou dans la chaussure de la compagnie ferroviaire : les problèmes de facturation depuis janvier 2019".
Lire : Facturation agences SNCF : "le retour à une situation totalement normale est prévu en janvier 2020"
La convention SNCF - Entreprises du Voyage d'une durée de 3 ans a été prolongée d'un an.
Et après 11 mois de discussions, les deux parties auraient enfin avancé sur le nouvel accord sur la rémunération des agences de voyages.
"Nous sommes sur le point de trouver un accord équilibré" a déclaré Olivier Pinna, directeur du marché affaires à la SNCF, à l'occasion des Journées des Dirigeants Manor qui se sont tenues à Monaco du 9 au 11 novembre 2019.
"Nous étions à 2%, avec un 1,7 point supplémentaire sur des accords liés à certaines lignes, plus des accords bilatéraux", rappelle Jean-Pierre Mas, président des EDV, qui ajoute que "la SNCF est très inspirée par les transporteurs aériens pour réduire très fortement la rémunération des agences de voyages."
"Nous allons arriver à un taux de rémunération qui ne sera pas pénalisant pour les agences", affirme le président du syndicat.
"Il y a eu un gros effort de fait par la SNCF et nous avons été aidés d'une part par un climat social difficile et d'autre part par un caillou dans la chaussure de la compagnie ferroviaire : les problèmes de facturation depuis janvier 2019".
Lire : Facturation agences SNCF : "le retour à une situation totalement normale est prévu en janvier 2020"
"... c'est plus un diktat qu'une négociation !"
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Le taux de commissionnement devrait ainsi baisser "légèrement" avec une part plus importante donnée aux accords bilatéraux.
"Et ici chez Manor, grand négociateur d'accords, il n'y aura pas d'effets importants sur la rémunération des agences de voyages", poursuit Jean-Pierre Mas.
Pourtant ces négociations irritent Grégory Mavoian, co-fondateur de Globéo Travel et président de la commission technologie au sein de Manor.
"C'est difficile d'entendre cette baisse de rémunération dans un contexte où demain la SNCF va entrer en concurrence. Nous avons toujours soutenu la compagnie, pour moi, c'est plus un diktat qu'une négociation" lance-t-il.
Si sur la partie TER (trains express régionaux), les agences auront le même taux de rémunération que les buralistes (4%), reste deux points encore en discussion.
Le premier concerne les TGV Ouigo. "Il ne peut pas y avoir de solution immédiate sur ce point, nous savons que la production des TGV Ouigo augmente et dépasse 20% et nous demandons une clause de revoyure au cas où on noterait une évolution de sa commercialisation", précise Jean-Pierre Mas.
"Et ici chez Manor, grand négociateur d'accords, il n'y aura pas d'effets importants sur la rémunération des agences de voyages", poursuit Jean-Pierre Mas.
Pourtant ces négociations irritent Grégory Mavoian, co-fondateur de Globéo Travel et président de la commission technologie au sein de Manor.
"C'est difficile d'entendre cette baisse de rémunération dans un contexte où demain la SNCF va entrer en concurrence. Nous avons toujours soutenu la compagnie, pour moi, c'est plus un diktat qu'une négociation" lance-t-il.
Si sur la partie TER (trains express régionaux), les agences auront le même taux de rémunération que les buralistes (4%), reste deux points encore en discussion.
Le premier concerne les TGV Ouigo. "Il ne peut pas y avoir de solution immédiate sur ce point, nous savons que la production des TGV Ouigo augmente et dépasse 20% et nous demandons une clause de revoyure au cas où on noterait une évolution de sa commercialisation", précise Jean-Pierre Mas.
Point de friction sur l'offre Ouigo
Actuellement, l'offre Ouigo est absente des canaux B2B, un autre point de friction pour Grégory Mavoian. "La réalité c'est que nous allons quand même distribuer cette offre low cost parce que derrière il y a la demande du client", explique-t-il.
"Nous avons le droit d'avoir notre stratégie, qui va certainement évoluer", répond Olivier Pinna. "Mais je souhaite rétablir quelques chiffres : aujourd'hui 60 Ouigo circulent tous les jours contre 620 TGV en France, nous ne sommes pas sur un effet de remplacement. Nous ne sommes pas à 25%, c'est juste l'objectif."
Le second point de négociations à résoudre concerne les grèves : "nous souhaitons que la commission sur les billets annulés soit maintenue lorsque il y a des mouvements sociaux qui ont un impact significatif sur le trafic", précise encore le président des EdV.
Un sujet sur lequel semble ouverte la SNCF puisqu'il devait être formalisé dans le cadre de la nouvelle convention, alors que se profile la grève du 5 décembre 2019.
"Oui le 5 décembre devrait être une forte journée de mobilisation. Et nous sommes très prudents sur les jours qui suivent. Par contre, nous ne sommes pas, et heureusement, dans une grève comme l'an dernier qui pourrait durer 3 mois", conclut Olivier Pinna.
"Nous avons le droit d'avoir notre stratégie, qui va certainement évoluer", répond Olivier Pinna. "Mais je souhaite rétablir quelques chiffres : aujourd'hui 60 Ouigo circulent tous les jours contre 620 TGV en France, nous ne sommes pas sur un effet de remplacement. Nous ne sommes pas à 25%, c'est juste l'objectif."
Le second point de négociations à résoudre concerne les grèves : "nous souhaitons que la commission sur les billets annulés soit maintenue lorsque il y a des mouvements sociaux qui ont un impact significatif sur le trafic", précise encore le président des EdV.
Un sujet sur lequel semble ouverte la SNCF puisqu'il devait être formalisé dans le cadre de la nouvelle convention, alors que se profile la grève du 5 décembre 2019.
"Oui le 5 décembre devrait être une forte journée de mobilisation. Et nous sommes très prudents sur les jours qui suivent. Par contre, nous ne sommes pas, et heureusement, dans une grève comme l'an dernier qui pourrait durer 3 mois", conclut Olivier Pinna.