Mélanie Lemarchand, responsable de Lidl Voyages, mouille le maillot pour convaincre les visiteurs d'acheter directement sur le salon.
William, 56 ans, vit en Martinique.
Il est informaticien et a travaillé "comme un dingue" pendant plus de deux ans. Il revient de Dubaï où il a visité l'Expo Universelle et arpente les allées du Salon mondial du tourisme à la recherche de nouvelles idées.
"La guerre en Ukraine, je n'y pense pas. En revanche, les hausses des prix des billets d'avion m'inquiète".
Ce n'est pas le cas de ce Français d'origine thaïlandaise qui s'envole avec sa compagne début avril pour un combiné Paris - Bangkok - Singapour - Paris. "J'ai trouvé des billets à 600 euros, ce n'est pas cher. Si je dois rajouter 150 euros de surcharge carburant, tant pis, c'est le jeu".
Le Covid ? On n'ira pas jusqu’à dire que c'est oublié mais à voir le nombre de visiteurs et d'exposants sans masque, la grande majorité, il semble bien qu'il ne fait plus peur comme si on avait accepté sa cohabitation.
Il est informaticien et a travaillé "comme un dingue" pendant plus de deux ans. Il revient de Dubaï où il a visité l'Expo Universelle et arpente les allées du Salon mondial du tourisme à la recherche de nouvelles idées.
"La guerre en Ukraine, je n'y pense pas. En revanche, les hausses des prix des billets d'avion m'inquiète".
Ce n'est pas le cas de ce Français d'origine thaïlandaise qui s'envole avec sa compagne début avril pour un combiné Paris - Bangkok - Singapour - Paris. "J'ai trouvé des billets à 600 euros, ce n'est pas cher. Si je dois rajouter 150 euros de surcharge carburant, tant pis, c'est le jeu".
Le Covid ? On n'ira pas jusqu’à dire que c'est oublié mais à voir le nombre de visiteurs et d'exposants sans masque, la grande majorité, il semble bien qu'il ne fait plus peur comme si on avait accepté sa cohabitation.
Écoutez cet article
Des paniers moyen en hausse chez Salaün comme chez Selectour
Même si chez Salaün Holidays, où l'on vendait sur le salon les programmes de la brochure circuits, le chiffre d'affaires est sensiblement inférieur à celui de 2019, on est agréablement surpris par un salon "porteur d'espoir" même si, d'évidence, par rapport à 2019, l'affluence est en baisse.
Pour Bertrand Gaillard, coordinateur du réseau de agences Salaün en Ile-de-France, les clients "ont envie de se faire plaisir".
Il note par exemple une hausse des demandes sur le circuit Polynésie comme si certains visiteurs voulaient "s'offrir le voyage de leur vie".
Des paniers moyens entre "4000 et 6000 euros" qui permettent de s'affranchir des menaces des hausses carburant n'affecteront que très peu le budget voyage.
Les USA, la Namibie, l'Ouzbékistan ou le Sri Lanka font aussi partie des projets des visiteurs. En Europe, les circuits Italie et Espagne attirent.
Chez Selectour, où étaient représentés dix agences et dix tour-opérateurs, Jean-Michel Rey, chef des ventes, se dit surpris par les demandes des clients.
"Ils ne sont pas en quête de promotion, ils ont une furieuse envie de voyager. Nous avons fait de gros dossiers en Polynésie avec Le Ponant et les long-courrier sont très demandés, les USA dont la reprise ne se dément pas, le Kenya ou la Tanzanie.
Pour Bertrand Gaillard, coordinateur du réseau de agences Salaün en Ile-de-France, les clients "ont envie de se faire plaisir".
Il note par exemple une hausse des demandes sur le circuit Polynésie comme si certains visiteurs voulaient "s'offrir le voyage de leur vie".
Des paniers moyens entre "4000 et 6000 euros" qui permettent de s'affranchir des menaces des hausses carburant n'affecteront que très peu le budget voyage.
Les USA, la Namibie, l'Ouzbékistan ou le Sri Lanka font aussi partie des projets des visiteurs. En Europe, les circuits Italie et Espagne attirent.
Chez Selectour, où étaient représentés dix agences et dix tour-opérateurs, Jean-Michel Rey, chef des ventes, se dit surpris par les demandes des clients.
"Ils ne sont pas en quête de promotion, ils ont une furieuse envie de voyager. Nous avons fait de gros dossiers en Polynésie avec Le Ponant et les long-courrier sont très demandés, les USA dont la reprise ne se dément pas, le Kenya ou la Tanzanie.
Voir le verre à moitié plein
Dix agences et dix TO étaient présents sur le salon afin que les visiteurs puissent rencontrer des spécialistes.
Sur le stand de Verdié Voyages, et même si on constate aussi une affluence en baisse, on souligne que les visiteurs sont à la recherche de circuits et autotours avec des demandes sur l'Ouzbékistan, l'Amérique du Nord ou encore les Pouilles en Italie.
Comme tous les professionnels, on regrette néanmoins le coup de frein en agences lié à la guerre et l'amalgame que font certains clients sur certaines destinations jugées trop proches de l'Ukraine ou la Russie et qui choisissent donc de s'envoler vers le Sud ou l'Ouest.
Pour les remises et promotions, on peut toujours compter sur Lidl Voyages, qui aura distribué plusieurs milliers de sacs logotés. Les visiteurs qui achetaient leur séjour directement sur le salon pouvaient bénéficier jusqu'à 350 euros de réduction selon le montant du dossier.
La responsable de l'agence en ligne, Mélanie Lemarchand, explique : "Avec les hausses carburant, le même dossier Maroc est passé du jour au lendemain de 4800 à 5800 euros. On incite donc nos clients à réserver tout de suite et même pour l'été, plus ils attendent, plus ça va être cher".
Des offres spéciales seront encore valables sur le site jusqu'au 28 mars. Comme ses confrères, elle note que les budgets sont en hausse avec "moins de France et plus d'Europe" mais aussi "l'Ouest américain, la République Dominicaine, Cuba et l'île Maurice".
Sans doute doit-on tirer les même conclusions que celles qu'avaient pu faire Marianne Chandernagor, directrice du salon, à l'issue de Tourissima, organisé aussi par Exposium.
"À Lille, lors de Tourissima, en 2020, 38% des visiteurs déclaraient réserver sur place ou dans les quinze jours. Là , en 2022, on est passés à 29%, ce qui reste très bien. Ce salon a attiré plus de 15 000 visiteurs, c’est en baisse, mais c’est un visiteur très qualifié qui a eu le temps de peaufiner son projet de voyage".
Si l'on prend en compte la guerre en Ukraine, la hausse des cas covid et celle du prix des carburants, et même si on n'est encore loin des chiffres de vente du dernier salon qui s'est tenu en 2019, on a le droit de se réjouir de constater que les voyageurs ne renoncent surtout pas à leur projet et sont prêts à casser leur tirelire.
Il faut parfois savoir voir le verre à moitié plein.
Comme tous les professionnels, on regrette néanmoins le coup de frein en agences lié à la guerre et l'amalgame que font certains clients sur certaines destinations jugées trop proches de l'Ukraine ou la Russie et qui choisissent donc de s'envoler vers le Sud ou l'Ouest.
Pour les remises et promotions, on peut toujours compter sur Lidl Voyages, qui aura distribué plusieurs milliers de sacs logotés. Les visiteurs qui achetaient leur séjour directement sur le salon pouvaient bénéficier jusqu'à 350 euros de réduction selon le montant du dossier.
La responsable de l'agence en ligne, Mélanie Lemarchand, explique : "Avec les hausses carburant, le même dossier Maroc est passé du jour au lendemain de 4800 à 5800 euros. On incite donc nos clients à réserver tout de suite et même pour l'été, plus ils attendent, plus ça va être cher".
Des offres spéciales seront encore valables sur le site jusqu'au 28 mars. Comme ses confrères, elle note que les budgets sont en hausse avec "moins de France et plus d'Europe" mais aussi "l'Ouest américain, la République Dominicaine, Cuba et l'île Maurice".
Sans doute doit-on tirer les même conclusions que celles qu'avaient pu faire Marianne Chandernagor, directrice du salon, à l'issue de Tourissima, organisé aussi par Exposium.
"À Lille, lors de Tourissima, en 2020, 38% des visiteurs déclaraient réserver sur place ou dans les quinze jours. Là , en 2022, on est passés à 29%, ce qui reste très bien. Ce salon a attiré plus de 15 000 visiteurs, c’est en baisse, mais c’est un visiteur très qualifié qui a eu le temps de peaufiner son projet de voyage".
Si l'on prend en compte la guerre en Ukraine, la hausse des cas covid et celle du prix des carburants, et même si on n'est encore loin des chiffres de vente du dernier salon qui s'est tenu en 2019, on a le droit de se réjouir de constater que les voyageurs ne renoncent surtout pas à leur projet et sont prêts à casser leur tirelire.
Il faut parfois savoir voir le verre à moitié plein.