C'était trop beau pour durer… Une campagne de vaccination qui atteint désormais sa vitesse de croisière, un pic franchi et des hospitalisations qui amorcent la décrue.
Le coronavirus est-il derrière nous ? Difficile à dire mais force est de croire que les avant-signes coureurs sont là.
Avec le programme de déconfinement annoncé, l’ouverture des terrasses des bars et des restaurants (LIRE - Tourisme voyages : la réouverture et les jauges secteur par secteur), voilà de quoi donner des ailes aux “travel revengers”.
On dit qu’ils sont de plus en plus nombreux, ces Français lassés des privations et que l’envie de boucler leur valise tenaille. Oui, nous rêvons tous de plages de sable blanc, de cocotiers bercés par les alyzées, de forêts tropicales, de cocktails exotiques, de rencontres pimentées… bref, de vacances quoi !
Mais, cette année encore, il risque d’y avoir loin du rêve à la réalité. Tout d’abord parce que les destinations “ouvertes” se comptent sur les doigts des deux mains.
Le coronavirus est-il derrière nous ? Difficile à dire mais force est de croire que les avant-signes coureurs sont là.
Avec le programme de déconfinement annoncé, l’ouverture des terrasses des bars et des restaurants (LIRE - Tourisme voyages : la réouverture et les jauges secteur par secteur), voilà de quoi donner des ailes aux “travel revengers”.
On dit qu’ils sont de plus en plus nombreux, ces Français lassés des privations et que l’envie de boucler leur valise tenaille. Oui, nous rêvons tous de plages de sable blanc, de cocotiers bercés par les alyzées, de forêts tropicales, de cocktails exotiques, de rencontres pimentées… bref, de vacances quoi !
Mais, cette année encore, il risque d’y avoir loin du rêve à la réalité. Tout d’abord parce que les destinations “ouvertes” se comptent sur les doigts des deux mains.
Les aléas des tests PCR retour
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Ensuite parce que le coronavirus prend un malin plaisir à jouer au yoyo avec nos nerfs ou, encore parce que des pays à peine annoncés ouverts se dépêchent quelques jours plus tard de remballer la marchandise. Dire que la situation est instable, ce serait un aimable truisme.
Oui, nous nageons dans une mare d'incohérence et dans un océan d’incertitudes dès que nous voulons lever le pied et aller voir ailleurs.
Même les professionnels, ceux qui vous conseillent, donnent parfois leur langue au chat quand il s’agit de vous aider à choisir vos vacances.
A toutes ces incertitudes vient s’ajouter désormais l’obligation des tests PCR, à effectuer sur place avant le retour. Une tendance toujours en expansion (LIRE - Coronavirus : la quarantaine obligatoire au retour en France pour de nouveaux pays Et là, l’affaire se corse.
En effet, de nombreux compatriotes, encouragés en cela par nos gouvernants ("les Français peuvent réserver leurs vacances d'été" selon Jean-Baptiste Lemoyne) se sont rués sur les réservations, persuadés que l’affaire était dans le sac et qu’il suffisait de montrer patte blanche et de sortir le portefeuille pour partir.
Hélas, c’est loin d’être aussi facile. En effet, outre les vaccinations et le test PCR avant d’embarquer, on a désormais le "petit frère" : le PCR retour.
Oui, ce test retour que les Pouvoirs publics et le Quai d'Orsay s’évertuent à généraliser y compris pour les destinations qui auparavant n’en nécessitaient pas, s’ajoute à la (déjà) longue liste des tracasseries administratives, motifs impérieux en tête.
Or, il faut savoir que cette obligation peut devenir un véritable casse-tête lorsque les infrastructures médicales ou paramédicales, sont insuffisantes voire inexistantes et/ou exigent des heures d’attente pour décrocher le sésame de retour. Et que les résultats, en termes de délai, ne sont pas toujours garantis.
Oui, nous nageons dans une mare d'incohérence et dans un océan d’incertitudes dès que nous voulons lever le pied et aller voir ailleurs.
Même les professionnels, ceux qui vous conseillent, donnent parfois leur langue au chat quand il s’agit de vous aider à choisir vos vacances.
A toutes ces incertitudes vient s’ajouter désormais l’obligation des tests PCR, à effectuer sur place avant le retour. Une tendance toujours en expansion (LIRE - Coronavirus : la quarantaine obligatoire au retour en France pour de nouveaux pays Et là, l’affaire se corse.
En effet, de nombreux compatriotes, encouragés en cela par nos gouvernants ("les Français peuvent réserver leurs vacances d'été" selon Jean-Baptiste Lemoyne) se sont rués sur les réservations, persuadés que l’affaire était dans le sac et qu’il suffisait de montrer patte blanche et de sortir le portefeuille pour partir.
Hélas, c’est loin d’être aussi facile. En effet, outre les vaccinations et le test PCR avant d’embarquer, on a désormais le "petit frère" : le PCR retour.
Oui, ce test retour que les Pouvoirs publics et le Quai d'Orsay s’évertuent à généraliser y compris pour les destinations qui auparavant n’en nécessitaient pas, s’ajoute à la (déjà) longue liste des tracasseries administratives, motifs impérieux en tête.
Or, il faut savoir que cette obligation peut devenir un véritable casse-tête lorsque les infrastructures médicales ou paramédicales, sont insuffisantes voire inexistantes et/ou exigent des heures d’attente pour décrocher le sésame de retour. Et que les résultats, en termes de délai, ne sont pas toujours garantis.
Des tests PCR au tarif parfois prohibitif
Pour faire bon poids bonne mesure, certains pays demandent aussi que le certificat de vaccination ou le PCR soient traduits en anglais et pour faire bonne mesure avec le numéro de passeport ou la carte d’identité...
Enfin, dernier, mais non le moindre, le prix, (de 50 à… 350 euros) qui lorsqu’il s’agit d’une destination court ou moyen-courrier, peut carrément s’avérer dissuasif. (LIRE - Voyage : les tests PCR, trouble-fêtes et arbitres des voyages Eté 2021 ?
Bien entendu, on comprend la volonté de l’Etat français de “rentrer” dans ses frais en encourageant nos concitoyens à rester chez eux et à rendre visite à l’oncle Henri, plutôt que d’aller batifoler à l’autre bout de la planète, avec les risques que cela comporte, à l’aller comme au retour.
Mais dans ce cas, pourquoi multiplier les contraintes et les tracas administratifs, alors qu’on pourrait annoncer la couleur ? Les Français ne sont pas débiles. Ils comprendront très bien cet ardent devoir patriotique.
Car la profession vit de plus en plus mal cette espèce de douche écossaise qui consiste à dire un jour que les frontières sont ouvertes et les Français libres de voyager et de réserver leurs vacances et le lendemain de resserrer encore le tamis de la raquette.
Messieurs les politiques, un peu de courage et de cohérence, svp !
Enfin, dernier, mais non le moindre, le prix, (de 50 à… 350 euros) qui lorsqu’il s’agit d’une destination court ou moyen-courrier, peut carrément s’avérer dissuasif. (LIRE - Voyage : les tests PCR, trouble-fêtes et arbitres des voyages Eté 2021 ?
Bien entendu, on comprend la volonté de l’Etat français de “rentrer” dans ses frais en encourageant nos concitoyens à rester chez eux et à rendre visite à l’oncle Henri, plutôt que d’aller batifoler à l’autre bout de la planète, avec les risques que cela comporte, à l’aller comme au retour.
Mais dans ce cas, pourquoi multiplier les contraintes et les tracas administratifs, alors qu’on pourrait annoncer la couleur ? Les Français ne sont pas débiles. Ils comprendront très bien cet ardent devoir patriotique.
Car la profession vit de plus en plus mal cette espèce de douche écossaise qui consiste à dire un jour que les frontières sont ouvertes et les Français libres de voyager et de réserver leurs vacances et le lendemain de resserrer encore le tamis de la raquette.
Messieurs les politiques, un peu de courage et de cohérence, svp !
Quel est votre avis sur les PCR ? Sont-ils déterminants ou pas dans le choix d'une destination ?
Votre avis nous intéresse. Pensez-vous que les Français pourraient faire le choix de leur destination en fonction de nouveaux critères comme les PCR obligatoires ? Cela peut-il influer les comportements des voyageurs ?
Exprimez-vous ci-dessous et laissez-nous vos commentaires.
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L'éditorial de Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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