Le cabinet recense un 5 majeur : la souplesse des programmes, un rythme moins soutenu dans les activités, une certaine liberté dans les horaires et les visites, l’intimité des petits groupes, et l’originalité des propositions.
« Atteindre les 100 millions de visiteurs étrangers à l’horizon 2000 » (contre 83 millions à ce jour).
L'objectif affiché par le ministre Laurent Fabius nécessite, selon les consultants d’Atout France, d’aider les prestataires à mieux comprendre les attentes des voyageurs et à adapter leurs propositions aux nouveaux tropismes clientèle.
Petite aide technique.
Définition préalable du périmètre de l’étude :
1) un groupe est composé de plus de 10 personnes et part deux jours au minimum, hors voyages d’affaires.
2) 6,9 millions de voyageurs sont partis au moins une fois en 2013, soit 13% de la population française.
Ils ont représenté 82 millions de journées, dont un quart en France, le reste à l’étranger.
Le tout pour une dépense de 10,2 milliards d’euros, dont 1,6 en France.
L'objectif affiché par le ministre Laurent Fabius nécessite, selon les consultants d’Atout France, d’aider les prestataires à mieux comprendre les attentes des voyageurs et à adapter leurs propositions aux nouveaux tropismes clientèle.
Petite aide technique.
Définition préalable du périmètre de l’étude :
1) un groupe est composé de plus de 10 personnes et part deux jours au minimum, hors voyages d’affaires.
2) 6,9 millions de voyageurs sont partis au moins une fois en 2013, soit 13% de la population française.
Ils ont représenté 82 millions de journées, dont un quart en France, le reste à l’étranger.
Le tout pour une dépense de 10,2 milliards d’euros, dont 1,6 en France.
Le touriste de groupe est âgé de plus de 65 ans, retraité, CSP+
Les Français partent plus souvent mais moins longtemps.
La durée moyenne de séjour est passée de 6,5 à 5,8 jours en France, de 10,3 à 8,9 à l’étranger.
Le panier moyen, entre 2008 et 2013, est passé de 395 à 453 euros pour la France et de 1275 à 1242 euros à l’étranger.
Ce qui représente une dépense moyenne par personne et par jour de 78€ en métropole et de 140€ à l’étranger.
En moyenne, le touriste de groupe est âgé de plus de 65 ans, retraité, CSP+ avec des revenus au-dessus de la moyenne, habite dans une ville de plus de 100 000 habitants et le plus souvent dans le grand Ouest.
La durée moyenne de séjour est passée de 6,5 à 5,8 jours en France, de 10,3 à 8,9 à l’étranger.
Le panier moyen, entre 2008 et 2013, est passé de 395 à 453 euros pour la France et de 1275 à 1242 euros à l’étranger.
Ce qui représente une dépense moyenne par personne et par jour de 78€ en métropole et de 140€ à l’étranger.
En moyenne, le touriste de groupe est âgé de plus de 65 ans, retraité, CSP+ avec des revenus au-dessus de la moyenne, habite dans une ville de plus de 100 000 habitants et le plus souvent dans le grand Ouest.
Profils types
Protourisme a recensé cinq typologies susceptibles d’être l’objet de création de produits adaptés :
- Le boulimique, 34% des clients : maximum de visites, les classiques incontournables de la destination, une consommation frénétique. Très peu autonome, il aime être pris en charge sans temps morts.
- Le sociable, 25% des clients : partage et convivialité sont ses moteurs. Il vit souvent seul le reste du temps. Il aime les groupes affinitaires, les voyages thématiques, il privilégie l’ambiance.
- L’anxieux, 19% des clients : besoin de sécurité, de rassurance, de cadre familier (beaucoup de CE). Il est exigeant sur la logistique, l’hébergement. Il aime des circuits allégés avec des étapes longue durée pour ne pas refaire la valise.
- L’hédoniste, 16% des clients : plus jeune, avec de plus faibles revenus et un refus des contraintes. Il demande du temps libre dans les journées et une ambiance festive.
- Le contraint, 5%, petite niche de ceux qui partent en groupe parce qu’on ne peut pas faire autrement dans ce cas précis.
Ils ont souvent de hauts revenus et sont exigeants en qualité de prestations mais savent ne pouvoir les obtenir en individuel. Ils demandent de l’originalité, des groupes de petite taille, un accompagnement à forte valeur ajoutée.
- Le boulimique, 34% des clients : maximum de visites, les classiques incontournables de la destination, une consommation frénétique. Très peu autonome, il aime être pris en charge sans temps morts.
- Le sociable, 25% des clients : partage et convivialité sont ses moteurs. Il vit souvent seul le reste du temps. Il aime les groupes affinitaires, les voyages thématiques, il privilégie l’ambiance.
- L’anxieux, 19% des clients : besoin de sécurité, de rassurance, de cadre familier (beaucoup de CE). Il est exigeant sur la logistique, l’hébergement. Il aime des circuits allégés avec des étapes longue durée pour ne pas refaire la valise.
- L’hédoniste, 16% des clients : plus jeune, avec de plus faibles revenus et un refus des contraintes. Il demande du temps libre dans les journées et une ambiance festive.
- Le contraint, 5%, petite niche de ceux qui partent en groupe parce qu’on ne peut pas faire autrement dans ce cas précis.
Ils ont souvent de hauts revenus et sont exigeants en qualité de prestations mais savent ne pouvoir les obtenir en individuel. Ils demandent de l’originalité, des groupes de petite taille, un accompagnement à forte valeur ajoutée.
Attentes consommateurs en forte augmentation
Le cabinet recense un 5 majeur : la souplesse des programmes, un rythme moins soutenu dans les activités, une certaine liberté dans les horaires et les visites, l’intimité des petits groupes, et l’originalité des propositions.
Il s’est appuyé pour décrypter les tendances sur des expériences pilotes dans les cinq domaines.
En vrac, les croisières Slow Cruising de Costa, avec escales prolongées pour profiter des pays visités ; une fédération d’autocaristes flamands qui offre des programmes personnalisés.
On part ensemble mais à destination chacun vit sa vie, sports, découverte, musée, VTT, farniente (cf. Busworld Academy, une plate-forme informative sur cette expérience) ; l’ADT de l’Ariège qui a mis en place des produits mini groupes pour regroupements familiaux, là encore avec activités multiples ; ou la Grande Croisière à la carte de Salaün, en car Pullman de Brest à Vladivostock.
Il s’est appuyé pour décrypter les tendances sur des expériences pilotes dans les cinq domaines.
En vrac, les croisières Slow Cruising de Costa, avec escales prolongées pour profiter des pays visités ; une fédération d’autocaristes flamands qui offre des programmes personnalisés.
On part ensemble mais à destination chacun vit sa vie, sports, découverte, musée, VTT, farniente (cf. Busworld Academy, une plate-forme informative sur cette expérience) ; l’ADT de l’Ariège qui a mis en place des produits mini groupes pour regroupements familiaux, là encore avec activités multiples ; ou la Grande Croisière à la carte de Salaün, en car Pullman de Brest à Vladivostock.
Evolutions des tendances
Protourisme ne néglige pas l’image brouillée de la chaîne idéale, production, assemblage, distribution, mais suggère aux acteurs de la filière groupes de « faire avec » pour le moment.
En guise de viatique et de boussole dans un paysage confus, quelques pistes, à chacun selon ses goûts et moyens :
- La rentabilité de plus en plus délicate peut être compensée par des créations de synergies technologiques et commerciales.
- Créer des regroupements d’indépendants pour mutualiser les coûts de commercialisation et de communication
Par exemple avec Oscar, lancé cette semaine, qui fournit clés en mains aux autocaristes toute une base de données pour créer leur circuit sur mesure, à leur nom, sans conteste un gain de productivité et d’énergie pour les équipes de production.
- L’évolution technologique et sociétale donne une plus grande autonomie au prescripteur. Aux acteurs de suivre les progrès et de cultiver l’image de connaisseur de la destination.
- S’intéresser aux tentatives actuelles de désintermédiation via le net, comme Jetbox qui permet à tout un chacun de réserver des billets d’avion pour groupes.
- Comprendre les plates-formes d’achat comme ProWebCE, qui développe une offre individuelle au tarif groupe, enlevant ainsi au tourisme groupe classique son attractivité première, le prix.
Cette plate-forme affiche un 1000% de croissance en 5 ans et, par voie de conséquence, a été introduite en Bourse.
Il est sans doute dommage que cette étude n’ait pas été communiquée à temps aux prestataires présents à Map Pro, ne soit pas consultable en ligne, ni même accessible en impression de tableaux Power Point.
Mais nul doute que cette lacune, qui nuit légèrement à l’efficacité des recherches, sera rapidement comblée.
Un second volet devrait voir le jour début 2015, qui offrira un panorama des modes de fonctionnement des acteurs à succès de la filière, les nouvelles tendances en termes de production et les axes stratégiques majeurs à conseiller.
En guise de viatique et de boussole dans un paysage confus, quelques pistes, à chacun selon ses goûts et moyens :
- La rentabilité de plus en plus délicate peut être compensée par des créations de synergies technologiques et commerciales.
- Créer des regroupements d’indépendants pour mutualiser les coûts de commercialisation et de communication
Par exemple avec Oscar, lancé cette semaine, qui fournit clés en mains aux autocaristes toute une base de données pour créer leur circuit sur mesure, à leur nom, sans conteste un gain de productivité et d’énergie pour les équipes de production.
- L’évolution technologique et sociétale donne une plus grande autonomie au prescripteur. Aux acteurs de suivre les progrès et de cultiver l’image de connaisseur de la destination.
- S’intéresser aux tentatives actuelles de désintermédiation via le net, comme Jetbox qui permet à tout un chacun de réserver des billets d’avion pour groupes.
- Comprendre les plates-formes d’achat comme ProWebCE, qui développe une offre individuelle au tarif groupe, enlevant ainsi au tourisme groupe classique son attractivité première, le prix.
Cette plate-forme affiche un 1000% de croissance en 5 ans et, par voie de conséquence, a été introduite en Bourse.
Il est sans doute dommage que cette étude n’ait pas été communiquée à temps aux prestataires présents à Map Pro, ne soit pas consultable en ligne, ni même accessible en impression de tableaux Power Point.
Mais nul doute que cette lacune, qui nuit légèrement à l’efficacité des recherches, sera rapidement comblée.
Un second volet devrait voir le jour début 2015, qui offrira un panorama des modes de fonctionnement des acteurs à succès de la filière, les nouvelles tendances en termes de production et les axes stratégiques majeurs à conseiller.