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Ukraine : des chars russes dernier cri ont envahi Kiev, la capitale - (Photo d'illustration et non de documentation - DepositPhotos.com)
Après deux années de crise covidesque, l’industrie du tourisme n’avait pas vraiment besoin d’une guerre pour parachever un marasme qui n’en finit pas.
Mais que pouvons-nous contre la folie des hommes et l’ambition démesurée d’un ancien "petit caporal" du KGB qui rêve de laisser sa trace dans l’histoire avec un grand "H", quitte à l’écrire en lettres de sang ?
Cela ne vous rappelle rien ? On dit que son cours bégaye parfois mais qu'elle ne se répète jamais, l'l'histoire. Vraiment ?
Pourtant l’OTAN ressemble comme deux gouttes d'eau à la défunte SDN, qui avait lamentablement échoué dans sa volonté de réconciliation entre nations et n'avait pu empêcher la 2e grande mondiale malgré la passation de témoin à l'ONU.
Plus jamais ça ? Voire. Car la stratégie de diplomatie et de dissuasion ont montré leurs limites, face aux ambitions de celui qui se voit en nouveau tsar de toutes les Russies.
Jusqu'ici, on peut dire que la communauté internationale a fait l'étalage de son impuissance à retenir les coups d’un psychopathe déterminé à aller jusqu’au bout, quelles que soient les conséquences de ses actes.
Mais que pouvons-nous contre la folie des hommes et l’ambition démesurée d’un ancien "petit caporal" du KGB qui rêve de laisser sa trace dans l’histoire avec un grand "H", quitte à l’écrire en lettres de sang ?
Cela ne vous rappelle rien ? On dit que son cours bégaye parfois mais qu'elle ne se répète jamais, l'l'histoire. Vraiment ?
Pourtant l’OTAN ressemble comme deux gouttes d'eau à la défunte SDN, qui avait lamentablement échoué dans sa volonté de réconciliation entre nations et n'avait pu empêcher la 2e grande mondiale malgré la passation de témoin à l'ONU.
Plus jamais ça ? Voire. Car la stratégie de diplomatie et de dissuasion ont montré leurs limites, face aux ambitions de celui qui se voit en nouveau tsar de toutes les Russies.
Jusqu'ici, on peut dire que la communauté internationale a fait l'étalage de son impuissance à retenir les coups d’un psychopathe déterminé à aller jusqu’au bout, quelles que soient les conséquences de ses actes.
Ukraine : combien de temps pour écraser résistance et patriotisme ?
Parler de tourisme dans la situation actuelle peut paraître indécent et dérisoire.
Mais nous sommes un journal professionnel et en tant que tel, notre devoir est d’analyser l’impact de la situation et dès évènements, quels qu’ils soient. Et puis le tourisme n’est-il pas le symbole de l’amitié et de l’échange entre les peuples ?
Mais cette métaphore est aujourd’hui en danger, la situation en Ukraine pourrait déteindre et réduire à néant les efforts de ses voisins pour exister sur la scène touristique internationale.
Surtout, si le conflit devait s’enliser. C’est d’ailleurs l’une des questions clé de la situation actuelle. Mais il y en a beaucoup d’autres dont on ignore la réponse, à l'heure où j'écris ces lignes.
Par exemple, combien de temps faudra-t-il aux chars russes pour écraser la résistance et le patriotisme des Ukrainiens ? Combien d’heures, de jours ou de semaines, leur faudra-t-il pour faire tomber Kiev et Zelensky, symboles de la résistance à l’envahisseur ?
Des interrogations qui en appellent d’autres. La guérilla urbaine qui s’organise, est-elle en mesure de ralentir la progression des forces soviétiques ?
Le maître du Kremlin est-il partisan de l’Anschluss à l'allemande ou est-il venu avec l’intention de s’emparer durablement et de s’installer aux commandes du pays, en mettant au pouvoir un homme de paille ?
Mais nous sommes un journal professionnel et en tant que tel, notre devoir est d’analyser l’impact de la situation et dès évènements, quels qu’ils soient. Et puis le tourisme n’est-il pas le symbole de l’amitié et de l’échange entre les peuples ?
Mais cette métaphore est aujourd’hui en danger, la situation en Ukraine pourrait déteindre et réduire à néant les efforts de ses voisins pour exister sur la scène touristique internationale.
Surtout, si le conflit devait s’enliser. C’est d’ailleurs l’une des questions clé de la situation actuelle. Mais il y en a beaucoup d’autres dont on ignore la réponse, à l'heure où j'écris ces lignes.
Par exemple, combien de temps faudra-t-il aux chars russes pour écraser la résistance et le patriotisme des Ukrainiens ? Combien d’heures, de jours ou de semaines, leur faudra-t-il pour faire tomber Kiev et Zelensky, symboles de la résistance à l’envahisseur ?
Des interrogations qui en appellent d’autres. La guérilla urbaine qui s’organise, est-elle en mesure de ralentir la progression des forces soviétiques ?
Le maître du Kremlin est-il partisan de l’Anschluss à l'allemande ou est-il venu avec l’intention de s’emparer durablement et de s’installer aux commandes du pays, en mettant au pouvoir un homme de paille ?
Si d’autres avaient la tentation de rejoindre le camp d’en face...
Il est encore trop pour extrapoler, mais une chose est certaine : la riposte de l’Otan aux velléités belliqueuses de Vladimir Poutine n’est pas de nature à le dissuader. Pas plus que les sanctions européennes qui vont certes, isoler un peu plus le pays et sa populations, mais n'arrêteront pas le maître du Kremlin.
D'ores et déjà, il laisse planer la menace du nucléaire tactique si on voulait l'empêcher de tracer sa route comme il l'entend.
L'avertissement est clair : si d’autres pays avaient la tentation de rejoindre le camp d’en face, il y a fort à parier que, désormais, ils y réfléchiront à deux fois…
Qu'est-ce que cela suppose en termes d'impact pour le marché français dans notre secteur ? Tout d'abord, un ralentissement probable des réservations et un l'attentisme pour les jours à venir.
Ensuite, l'annulation de tous les voyages en Russie et dans la région environnante, compte tenu du contexte et de la fermeture de l'espace aérien aux appareils russes hier après-midi. Il est aussi vraisemblable que l'ensemble des pays de l'Est, peu ou prou, en fasse les frais.
De même les dessertes de l'Asie vont devenir plus compliquées avec des itinéraires qui devront survoler le Moyen Orient, et non plus le territoire russe.
Mais il y a un risque plus important, si le conflit devait s'envenimer dans les semaines et les mois à venir : que les Français restent chez eux, comme ils en ont l'habitude maintenant et que leurs déplacements se limitent aux frontières de l'Hexagone avec, pour les plus aventuriers, une incursion dans les territoires d'Outremer...
Voilà qui n'arrangerait pas vraiment nos affaires !
D'ores et déjà, il laisse planer la menace du nucléaire tactique si on voulait l'empêcher de tracer sa route comme il l'entend.
L'avertissement est clair : si d’autres pays avaient la tentation de rejoindre le camp d’en face, il y a fort à parier que, désormais, ils y réfléchiront à deux fois…
Qu'est-ce que cela suppose en termes d'impact pour le marché français dans notre secteur ? Tout d'abord, un ralentissement probable des réservations et un l'attentisme pour les jours à venir.
Ensuite, l'annulation de tous les voyages en Russie et dans la région environnante, compte tenu du contexte et de la fermeture de l'espace aérien aux appareils russes hier après-midi. Il est aussi vraisemblable que l'ensemble des pays de l'Est, peu ou prou, en fasse les frais.
De même les dessertes de l'Asie vont devenir plus compliquées avec des itinéraires qui devront survoler le Moyen Orient, et non plus le territoire russe.
Mais il y a un risque plus important, si le conflit devait s'envenimer dans les semaines et les mois à venir : que les Français restent chez eux, comme ils en ont l'habitude maintenant et que leurs déplacements se limitent aux frontières de l'Hexagone avec, pour les plus aventuriers, une incursion dans les territoires d'Outremer...
Voilà qui n'arrangerait pas vraiment nos affaires !
L'éditorial de Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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