Chaque jour depuis le mercredi 29 janvier 2025, des réunions, tractations et négociations de la dernière chance ont lieu.
Cette fois-ci, cela semble bien le cas.
Après avoir jeté l'éponge et son tablier de pompier de service, Boris Reibenberg a bien tenté le tout pour le tout, en rencontrant un conciliateur judiciaire ce vendredi.
Ce rendez-vous n'a selon nos informations rien changé.
"J'ai essayé encore et encore, ce n'était pas gagné, j'ai tout fait," nous a expliqué le patron de Xplorassur.
Alors qu'en interne, la tension était à son comble ces derniers jours, les équipes vont entrer dans une nouvelle phase, cette fois-ci de la procédure collective.
Sans plan de sauvetage depuis deux jours, les 70 agences et plus de 120 salariés naviguent à vue. Les instructions ne sont autres que de se rendre dans les agences, elles mêmes plongées dans le noir et de demander les soldes des voyages, malgré les grandes difficultés de l'entreprise.
Le calvaire est maintenant terminé.
Cette fois-ci, cela semble bien le cas.
Après avoir jeté l'éponge et son tablier de pompier de service, Boris Reibenberg a bien tenté le tout pour le tout, en rencontrant un conciliateur judiciaire ce vendredi.
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"J'ai essayé encore et encore, ce n'était pas gagné, j'ai tout fait," nous a expliqué le patron de Xplorassur.
Alors qu'en interne, la tension était à son comble ces derniers jours, les équipes vont entrer dans une nouvelle phase, cette fois-ci de la procédure collective.
Sans plan de sauvetage depuis deux jours, les 70 agences et plus de 120 salariés naviguent à vue. Les instructions ne sont autres que de se rendre dans les agences, elles mêmes plongées dans le noir et de demander les soldes des voyages, malgré les grandes difficultés de l'entreprise.
Le calvaire est maintenant terminé.
Univairmer : redressement ou liquidation ?
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La cessation de paiement est l'état dans lequel se trouve une société dont la trésorerie ne permet plus de régler ses dettes, donc celle de l'entreprise.
Une fois la demande effectuée au tribunal de commerce, ce dernier aura le choix entre l'ouverture d'une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire.
"Si ça va à la DCP (Déclaration de cessation des paiements, ndlr), je ne crois pas vraiment à l'hypothèse d'un redressement, donc il faut trouver une solution avant cette étape," nous relatait alors Boris Reibenberg.
La cessation de paiement pourrait entrainer directement la liquidation de l'entreprise. Le juge décidera, d'autant qu'il existe des personnes intéressées pour relancer l'activité, mais sous une autre forme et sans le trop lourd passif.
Une visioconférence a eu lieu au sein du réseau, ce vendredi soir. Le directeur général, Thibaut Aufort n'ayant pas été présent lors des dernières prises de parole et porté disparu depuis la mi-janvier, a donné rendez-vous lundi aux équipes.
Une solution concernant la continuité d'exploitation de la société serait annoncée dans le courant de la journée. Sans repreneur, ni projet de recapitalisation, ni liquidité, les possibilités de sauvetage sont nulles.
Les agents de voyages qui assistent à une cascade d'annulations, n'ont toujours aucune explication autre que la panne informatique à délivrer à leurs clients. Il leur a même été demandé de continuer à aller chercher les soldes des futurs départs.
Une posture plus que limite au regard de la situation du réseau.
"C'est insupportable pour moi de voir ces 130 personnes comme ça, je suis atterré.
L'affaire m'intéressait, elle avait du potentiel. L'entreprise est viable, mais pas comme elle est gérée, à cela vous ajoutez le PGE de 2,4 millions par an, ce n'était pas supportable," nous confiait l'assureur.
Il était prêt à apporter plusieurs millions, accompagné de différents investisseurs.
Une fois la demande effectuée au tribunal de commerce, ce dernier aura le choix entre l'ouverture d'une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire.
"Si ça va à la DCP (Déclaration de cessation des paiements, ndlr), je ne crois pas vraiment à l'hypothèse d'un redressement, donc il faut trouver une solution avant cette étape," nous relatait alors Boris Reibenberg.
La cessation de paiement pourrait entrainer directement la liquidation de l'entreprise. Le juge décidera, d'autant qu'il existe des personnes intéressées pour relancer l'activité, mais sous une autre forme et sans le trop lourd passif.
Une visioconférence a eu lieu au sein du réseau, ce vendredi soir. Le directeur général, Thibaut Aufort n'ayant pas été présent lors des dernières prises de parole et porté disparu depuis la mi-janvier, a donné rendez-vous lundi aux équipes.
Une solution concernant la continuité d'exploitation de la société serait annoncée dans le courant de la journée. Sans repreneur, ni projet de recapitalisation, ni liquidité, les possibilités de sauvetage sont nulles.
Les agents de voyages qui assistent à une cascade d'annulations, n'ont toujours aucune explication autre que la panne informatique à délivrer à leurs clients. Il leur a même été demandé de continuer à aller chercher les soldes des futurs départs.
Une posture plus que limite au regard de la situation du réseau.
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L'affaire m'intéressait, elle avait du potentiel. L'entreprise est viable, mais pas comme elle est gérée, à cela vous ajoutez le PGE de 2,4 millions par an, ce n'était pas supportable," nous confiait l'assureur.
Il était prêt à apporter plusieurs millions, accompagné de différents investisseurs.
Univairmer : pourquoi cette chute ?
Depuis juillet dernier, la situation d'Univairmer s'est considérablement dégradée.
Si le réseau a été pointé du doigt pour ses difficultés, il est entré en zone rouge à cette période. Le premier à faire les frais n'a été autre que Philibert Voyages, pour quelques dizaines de milliers d'euros.
La liste s'est considérablement remplie, pour comprendre Austral Lagon, Mondial Tourisme, Top of Travel Premium Travel, Misterfly, les marques du groupe Salaün, etc.
Une solution temporaire a bien été trouvée en fin d'année 2024, mais l'accalmie n'a été que de courte durée. Dès le changement d'année, les difficultés ont refait surface, Univairmer passant de rouge clair à l'écarlate.
Aux tour-opérateurs se sont ajoutés divers fournisseurs, comme les réceptifs ou encore les loyers d'agences.
Maintenant, il est encore possible de sauver les agences et surtout les salariés, mais ce ne sera pas dans sa forme actuelle. Nous risquons d'assister à une sauvetage à la découpe.
Cette défaillance sera la plus importante depuis celle de Thomas Cook, elle aura un retentissement important dans la profession.
"Si ça tombe, ce sera la plus grosse banqueroute depuis Thomas Cook.
Autant le géant anglais avait laissé de grosses ardoises à des fournisseurs, là ils seront moins touchés, par contre pour les clients ça va faire bien plus mal.
Les clients ont pu partir, là ils seront remboursés, mais ne partiront pas et certains vont même rester sur le tarmac," nous analysait un patron de tour-opérateur.
N'oublions pas les naufragés, les salariés, sont depuis une semaine plongés dans le noir et sans réelle information de leur direction.
Si le réseau a été pointé du doigt pour ses difficultés, il est entré en zone rouge à cette période. Le premier à faire les frais n'a été autre que Philibert Voyages, pour quelques dizaines de milliers d'euros.
La liste s'est considérablement remplie, pour comprendre Austral Lagon, Mondial Tourisme, Top of Travel Premium Travel, Misterfly, les marques du groupe Salaün, etc.
Une solution temporaire a bien été trouvée en fin d'année 2024, mais l'accalmie n'a été que de courte durée. Dès le changement d'année, les difficultés ont refait surface, Univairmer passant de rouge clair à l'écarlate.
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