Voyages Jeunes : à l’été 2023, Sports Elite Jeunes, marque dédiée aux colonies de vacances sportives du groupe Go&Live a dépassé les chiffres d’avant covid. -@go&live
Les organisateurs de colonies de vacances ont retrouvé le moral ! L’été 2023 aura été un bon cru. « Selon les premiers retours des organisateurs de colonies de vacances en France et à l’étranger, ils ont réussi à retrouver les chiffres de 2019. C’est une bonne nouvelle », affirme Sabine Bonnaud, déléguée générale de l’Union Nationale des Organisations de Séjours Educatifs, Linguistiques et Formation en langues (Unosel).
En plus de l’ouverture des frontières et du retour des enfants en colonies, cette année, les professionnels des colonies de vacances n’ont pas eu à se préoccuper de protocoles sanitaires.
« Nous n’avons pas entendu parler de covid. L’été a été très prolifique, par rapport à ce que nous avons vécu les années précédentes », se réjouit Xavier Obert, président du groupe Go&Live qui regroupe les marques de colonies de vacances sportive et linguistique : Sports Elite Jeunes et American Village.
En accueillant 2 700 jeunes cette année, Sports Elite Jeunes, dédiée au sport a dépassé les chiffres d’avant covid. Ils étaient 1900 jeunes à rejoindre l’un des 12 villages en immersion auprès de natifs anglophones ou de bilingues d’American Village.
Autre source de satisfaction pour Xavier Obert : « Nous avons résolu nos problèmes de personnel saisonnier en anticipant nos recrutements, retravaillant notre plan de recrutement, nos missions et grille de rémunération. »
Les chiffres sont également bons chez le spécialiste des séjours jeunes, Verdié Hello, avec « une progression globale de + 10% par rapport à l’an dernier qui était une année record. Année, pendant laquelle nous avons retrouvé les niveaux de 2019, affirme Antoine Bretin, directeur de Verdié Hello.
D’un point de vue opérationnel, l’année a été beaucoup plus simple que l’année dernière, moins d’aléas au niveau des compagnies aériennes, moins d’annulations de vols. Nous sentons que le marché reprend petit à petit son cours normal. »
Et les perspectives pour les mois à venir sont bonnes !
« Nous tablons sur une croissance de 20% du volume à l’hiver et l’été 2024 », anticipe le président du groupe Go&Live, dont la marque American Village fêtera ses 30 ans en 2024.
« A cette occasion nous lançons un American Green Village, avec des activités autour de l’écologie. Pour les plus jeunes nous créerons des cours et ateliers créatifs autour de l’univers d’Harry Potter », annonce-t-il.
En plus de l’ouverture des frontières et du retour des enfants en colonies, cette année, les professionnels des colonies de vacances n’ont pas eu à se préoccuper de protocoles sanitaires.
« Nous n’avons pas entendu parler de covid. L’été a été très prolifique, par rapport à ce que nous avons vécu les années précédentes », se réjouit Xavier Obert, président du groupe Go&Live qui regroupe les marques de colonies de vacances sportive et linguistique : Sports Elite Jeunes et American Village.
En accueillant 2 700 jeunes cette année, Sports Elite Jeunes, dédiée au sport a dépassé les chiffres d’avant covid. Ils étaient 1900 jeunes à rejoindre l’un des 12 villages en immersion auprès de natifs anglophones ou de bilingues d’American Village.
Autre source de satisfaction pour Xavier Obert : « Nous avons résolu nos problèmes de personnel saisonnier en anticipant nos recrutements, retravaillant notre plan de recrutement, nos missions et grille de rémunération. »
Les chiffres sont également bons chez le spécialiste des séjours jeunes, Verdié Hello, avec « une progression globale de + 10% par rapport à l’an dernier qui était une année record. Année, pendant laquelle nous avons retrouvé les niveaux de 2019, affirme Antoine Bretin, directeur de Verdié Hello.
D’un point de vue opérationnel, l’année a été beaucoup plus simple que l’année dernière, moins d’aléas au niveau des compagnies aériennes, moins d’annulations de vols. Nous sentons que le marché reprend petit à petit son cours normal. »
Et les perspectives pour les mois à venir sont bonnes !
« Nous tablons sur une croissance de 20% du volume à l’hiver et l’été 2024 », anticipe le président du groupe Go&Live, dont la marque American Village fêtera ses 30 ans en 2024.
« A cette occasion nous lançons un American Green Village, avec des activités autour de l’écologie. Pour les plus jeunes nous créerons des cours et ateliers créatifs autour de l’univers d’Harry Potter », annonce-t-il.
Voyages jeunes : Les séjours linguistiques peinent à remonter la pente
Autre secteur des voyages jeunes, les séjours linguistiques : pour eux, la reprise a été beaucoup plus compliquée que prévu.
« Certains des organisateurs ont eu moins de demandes qu’en 2022. Ils sont toujours loin des chiffres de 2019. Il y a de grosses disparités entre les organismes, avec en moyenne - 40% sur les séjours linguistiques », constate Sabine Bonnaud, à partir des premières données communiquées par ses adhérents.
« Cette difficulté s’explique en partie par la destination Royaume-Uni qui est la destination numéro 1 des séjours linguistiques. La situation économique du pays suite au Brexit a énormément évolué, entraînant des fermetures d’écoles de langue et moins de disponibilités d’hébergements. Les organisateurs ont du mal à répondre à la demande », poursuit la déléguée générale de l’Unosel.
Quid des nouvelles formalités d’entrée au Royaume-Uni ?
La mise en place d’un passeport pour se rendre sur le territoire n’a pas eu d’impact sur le succès de la destination selon les professionnels des séjours jeunes. « Sur un panier moyen à 1 000€, le coût est raisonnable : 15 euros pour les moins de 15 ans et 45€ pour les jeunes entre 15 et 18 ans.
Sans compter sur le fait que certains bénéficient d’aides de CE. Le seul frein est la difficulté à obtenir un passeport », note Antoine Bretin, de Verdié Hello.
La hausse des tarifs de l’aérien est également un élément de réponse. « Pour ceux qui ont atteint les niveaux d’inscriptions de 2019, ils s’interrogent sur leur marge », remarque Sabine Bonnaud.
« Nous sommes sur une progression de 10% du prix des voyages entre 2022 et 2023.La tendance pour la suite n’est pas positive de ce point de vue. Sur les prestations terrestres de grosses augmentations se profilent », observe Antoine Bretin, qui note une reprise des destinations long-courrier : USA, Japon, Corée du Sud.
Xavier Obert voit également dans l’accueil des JO de Paris 2024 une difficulté supplémentaire.
« Il y aura des répercussions tarifaires par rapport à l’accueil des Jeux Olympiques de Paris 2024. Paris est un hub, car nous faisons voyager beaucoup de jeunes de Province. Les coûts de l’hébergement et des transports au départ de Paris, vont augmenter. Pour nous adapter, nous allons mettre en place des navettes », anticipe-t-il.
« Certains des organisateurs ont eu moins de demandes qu’en 2022. Ils sont toujours loin des chiffres de 2019. Il y a de grosses disparités entre les organismes, avec en moyenne - 40% sur les séjours linguistiques », constate Sabine Bonnaud, à partir des premières données communiquées par ses adhérents.
« Cette difficulté s’explique en partie par la destination Royaume-Uni qui est la destination numéro 1 des séjours linguistiques. La situation économique du pays suite au Brexit a énormément évolué, entraînant des fermetures d’écoles de langue et moins de disponibilités d’hébergements. Les organisateurs ont du mal à répondre à la demande », poursuit la déléguée générale de l’Unosel.
Quid des nouvelles formalités d’entrée au Royaume-Uni ?
La mise en place d’un passeport pour se rendre sur le territoire n’a pas eu d’impact sur le succès de la destination selon les professionnels des séjours jeunes. « Sur un panier moyen à 1 000€, le coût est raisonnable : 15 euros pour les moins de 15 ans et 45€ pour les jeunes entre 15 et 18 ans.
Sans compter sur le fait que certains bénéficient d’aides de CE. Le seul frein est la difficulté à obtenir un passeport », note Antoine Bretin, de Verdié Hello.
La hausse des tarifs de l’aérien est également un élément de réponse. « Pour ceux qui ont atteint les niveaux d’inscriptions de 2019, ils s’interrogent sur leur marge », remarque Sabine Bonnaud.
« Nous sommes sur une progression de 10% du prix des voyages entre 2022 et 2023.La tendance pour la suite n’est pas positive de ce point de vue. Sur les prestations terrestres de grosses augmentations se profilent », observe Antoine Bretin, qui note une reprise des destinations long-courrier : USA, Japon, Corée du Sud.
Xavier Obert voit également dans l’accueil des JO de Paris 2024 une difficulté supplémentaire.
« Il y aura des répercussions tarifaires par rapport à l’accueil des Jeux Olympiques de Paris 2024. Paris est un hub, car nous faisons voyager beaucoup de jeunes de Province. Les coûts de l’hébergement et des transports au départ de Paris, vont augmenter. Pour nous adapter, nous allons mettre en place des navettes », anticipe-t-il.
Le « Pass colo », un coup de pouce du Gouvernement
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Annoncé courant juillet par Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles, le Pass Colo pourrait permettre de compenser les difficultés des opérateurs de colonies.
Mis en œuvre à l’été 2024, le pass doit permettre de faciliter les départs en colos des enfants de 11 ans des familles ayant des ressources inférieures ou égales à 4 000€/mois (soit un quotient familial Inférieur ou égal à 1 500 euros).
Avec un montant qui varie en fonction des revenus des familles, l’aide sera versée à l’organisateur du séjour labellisé « Pass Colo », selon le principe du tiers payant : les familles n’auront à payer que le solde restant à leur charge.
« C’est un signal très positif pour le secteur. Tout d'abord parce que pouvoir bénéficier de « l'expérience colo » au moins une fois dans sa vie est une super opportunité pour les enfants. Cela leur permet d'acquérir un certain nombre de valeurs (vivre ensemble, citoyenneté, autonomie, mobilité etc) », souligne Sabine Bonnaud, unsosel.
« Ensuite parce que depuis plusieurs années un fossé se creusait entre les diverses populations accueillies en colos, d'un côté les CSP+ et de l'autre les enfants issues de familles très modestes, bénéficiant d'aides notamment de la CAF, mais les classes moyennes étaient de plus en plus absentes, phénomène qui ne faisait que s'accroitre avec l'inflation. Ce pass vise plus spécifiquement cette catégorie sociale, on peut espérer que cela encouragera une meilleure mixité. »
La directrice générale de l’Unosel y voit également, à moyen terme, un levier pour le recrutement des animateurs, le vivier des animateurs étant principalement composé d'anciens enfants qui ont connu les colonies.
Mis en œuvre à l’été 2024, le pass doit permettre de faciliter les départs en colos des enfants de 11 ans des familles ayant des ressources inférieures ou égales à 4 000€/mois (soit un quotient familial Inférieur ou égal à 1 500 euros).
Avec un montant qui varie en fonction des revenus des familles, l’aide sera versée à l’organisateur du séjour labellisé « Pass Colo », selon le principe du tiers payant : les familles n’auront à payer que le solde restant à leur charge.
« C’est un signal très positif pour le secteur. Tout d'abord parce que pouvoir bénéficier de « l'expérience colo » au moins une fois dans sa vie est une super opportunité pour les enfants. Cela leur permet d'acquérir un certain nombre de valeurs (vivre ensemble, citoyenneté, autonomie, mobilité etc) », souligne Sabine Bonnaud, unsosel.
« Ensuite parce que depuis plusieurs années un fossé se creusait entre les diverses populations accueillies en colos, d'un côté les CSP+ et de l'autre les enfants issues de familles très modestes, bénéficiant d'aides notamment de la CAF, mais les classes moyennes étaient de plus en plus absentes, phénomène qui ne faisait que s'accroitre avec l'inflation. Ce pass vise plus spécifiquement cette catégorie sociale, on peut espérer que cela encouragera une meilleure mixité. »
La directrice générale de l’Unosel y voit également, à moyen terme, un levier pour le recrutement des animateurs, le vivier des animateurs étant principalement composé d'anciens enfants qui ont connu les colonies.