La case de l’Oncle Dom : chronique d’un congrès convergent et Brillant... comme dirait Dany

Ils arrivent, ils seront presque tous là, ces participants conviviaux pour l’une des manifestations les plus prisées du monde touristique français.

C’est en effet aujourd’hui, jeudi 6 décembre 2018 que s’ouvre, à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, le Congrès Selectour, qui va réunir, le temps d’un grand week-end, plus de 500 personnages, divers et variés, bien résolus à converser et converger… ensemble !

C’est d’ailleurs un véritable pont aérien qui aura été mis en place par le transporteur officiel de la manifestation, Emirates.

Nous avons d’ailleurs appris, avec une certaine tristesse, le départ de son patron en France, Thierry de Bailleul, lequel a, semble-t-il, décidé de se consacrer à une occupation ô combien noble : le vin !

Et de libations il va sûrement y en avoir quelques-unes et peu-être même quelques gueules de bois au Congrès. En attendant l’arrivée des participants, rejoignons les coulisses de ce congrès, du côté de Dubaï.

Inutile de vous le dire, l’ambiance, sous la douce chaleur de l'Emirat, grimpe doucement.

Laurent Abitbol, grand producteur et réalisateur, est depuis quelques jours sur place, entouré d’une joyeuse équipe qui commence à transpirer à grosses gouttes.

« Bon, alors, où en sommes-nous ? ». C’est Abitbol qui cause, à la vitesse d’une double mitrailleuse que même l’ami Nadir, pourtant volubile, aurait bien du mal à suivre !

« Edouard, Edouard (c’est toujours Bitbol qui parle) je viens de voir les menus. Y’a pas de poulet ? Comment, on va manger du poisson ? Mais non, du poulet, il faut du poulet. Débrouille-toi !

- Mais c’est pas Edouard ? Où est Edouard ?

- Ben, patron, vous savez bien. Il est parti Edouard !

- Comment parti ?

- Il était là, il est plus là.

- Bon, alors, Prad’s, vous allez remplacer Edouard… Il me faut du poulet à tous les repas ! »

Bien entendu, tout ceci se déroule en un vaste et remuant va-et-vient…

« Président (ça c’est Sophia, au délicieux petit cheveu sur la langue qui fait tout son charme), il y a quelqu’un qui veut vous parler.

- Pas le temps, pas le temps… qui c’est ?

- Cet homme là-bas.

- Comment cet homme ? Il est en robe blanche avec une grosse barbe et un drôle de chapeau…

- C’est le Cheick…

- Quoi un chèque ? Tu as déjà vu des chèques qui marchent et se promènent en robe de chambre ? Tu délires, ma pauvre Sophia.

- Mais non, pas un chèque, un Cheik, un émir…

- Amir ? Mais il n’a pas pu venir, Amir, c’est Dany Brillant qui le remplace. Tu vas voir, ça va être terrible, on va avoir un concert de folie… !

Et mon discours. Où est mon discours ? Bon tant pis, je vais improviser, comme d’habitude… Faut aussi convoquer la presse, je vais leur dire ce qu’il faut écrire.

- Et lui, qui est-ce ?, désignant un digne personnage.

- Oh, ça c'est Monsieur Carroufe Voyages.

- Ah, mais on ne l'a pas encore racheté, celui-là » ?

Au bar, Jean-Louis Borloo remue la tête d’un air inquiet, regardant subrepticement le verre qui lui tend les bras, tandis qu’à quelques tables plus loin, Laurent Magnin tente une approche innocente vers une hôtesse… fort jolie, ma foi !

Bien, vous l’aurez compris, ce congrès va être joyeux et animé, même si, toujours en coulisses, il risque d’y avoir quelques grincements de dents.

Moi, ce qui m’inquiète plutôt, c’est le Brillant… Finalement, Enrico, c’était pas si mal !