Alors que tous les acteurs du secteur, clients, professionnels et bien évidemment la presse, bien modestement, voilà que d’un seul coup, l’actionnariat plus ou moins fantôme de la compagnie se réveille et découvre l’ampleur du désastre - DR : Aigle Azur
En même temps, c’est loin d’être une surprise, mais on pouvait se demander comment, après des mois de tergiversations, d’errements et de tournage en rond, Aigle Azur allait pouvoir se sortir de ce très mauvais pas.
D’autant que l’actionnaire principal, HNA, conglomérat chinois un temps très actif sur le marché français, semble plutôt en difficulté…
Toujours est-il que les salariés d’Aigle Azur ont reçu ce matin un drôle (si l’on peut ainsi s’exprimer) de communiqué, leur annonçant que « rien ne va plus dans la compagnie ».
Sans jamais d’ailleurs citer leur patron, Frantz Yvelin !
Bolsonaro, dans le genre, est beaucoup plus courageux, même si tout ceci tient du grand méprisable…
Pour Yvelin, bien que l’homme n’ait finalement pas eu de grande vision stratégique, c’est le grand coup de mandale et je vais me contenter de citer la première phrase de ce communiqué aux salariés d’Aigle Azur : « Entre novembre 2017 et juin 2019, Aigle Azur a perdu plus de 50 millions d’euros.
Près des trois quarts des pertes constatées sont imputables à l’exploitation des lignes moyen-courrier en Europe (notamment à destination de Berlin et de Milan).
Les actionnaires ont longtemps été tenus dans l’ignorance de cette situation, alors que dans le même temps la Direction annonçait l’objectif d’un résultat à l’équilibre, voire légèrement excédentaire » !
D’autant que l’actionnaire principal, HNA, conglomérat chinois un temps très actif sur le marché français, semble plutôt en difficulté…
Toujours est-il que les salariés d’Aigle Azur ont reçu ce matin un drôle (si l’on peut ainsi s’exprimer) de communiqué, leur annonçant que « rien ne va plus dans la compagnie ».
Sans jamais d’ailleurs citer leur patron, Frantz Yvelin !
Bolsonaro, dans le genre, est beaucoup plus courageux, même si tout ceci tient du grand méprisable…
Pour Yvelin, bien que l’homme n’ait finalement pas eu de grande vision stratégique, c’est le grand coup de mandale et je vais me contenter de citer la première phrase de ce communiqué aux salariés d’Aigle Azur : « Entre novembre 2017 et juin 2019, Aigle Azur a perdu plus de 50 millions d’euros.
Près des trois quarts des pertes constatées sont imputables à l’exploitation des lignes moyen-courrier en Europe (notamment à destination de Berlin et de Milan).
Les actionnaires ont longtemps été tenus dans l’ignorance de cette situation, alors que dans le même temps la Direction annonçait l’objectif d’un résultat à l’équilibre, voire légèrement excédentaire » !
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Tiens donc !
Alors que tous les acteurs du secteur, clients, professionnels et bien évidemment la presse, bien modestement, criaient au loup, voilà que d’un seul coup, l’actionnariat de la compagnie se réveille et découvre l’ampleur du désastre.
Roooh. C’est l’hôpital qui se fout de la charité ou alors, comme me le soulignait très finement une amie pétrie d’humour, «déjà enfant, Yvelin mentait » ?
J’avoue avoir une pensée pour ce vieux monsieur, Arezki, Algérien, qui croyait en cette compagnie qui n’est pas, contrairement à ce qu'annonce le nouveau « patron » d’Aigle Azur, loin s'en faut, la deuxième compagnie aérienne française.
Mais bon, on ne va pas se chicaner (c’est pour faire plaisir à mes potes canadiens) pour un détail qui n’aura, dans quelques semaines, que peu d’importance.
Sauf que, nouvel actionnaire, nouveau président ou pas, nouveau directeur général ou pas, la compagnie et ses salariés risquent de se trouver définitivement cloués au tarmac ! Et ça, c’est du vrai réel.
Pas comme toutes ces simagrées destinées à se réveiller d’un seul coup en constatant que tout fout le camp et que les taxes et autres balivernes oppressant le pavillon aérien français sont les coupables désignés !
Alors que tous les acteurs du secteur, clients, professionnels et bien évidemment la presse, bien modestement, criaient au loup, voilà que d’un seul coup, l’actionnariat de la compagnie se réveille et découvre l’ampleur du désastre.
Roooh. C’est l’hôpital qui se fout de la charité ou alors, comme me le soulignait très finement une amie pétrie d’humour, «déjà enfant, Yvelin mentait » ?
J’avoue avoir une pensée pour ce vieux monsieur, Arezki, Algérien, qui croyait en cette compagnie qui n’est pas, contrairement à ce qu'annonce le nouveau « patron » d’Aigle Azur, loin s'en faut, la deuxième compagnie aérienne française.
Mais bon, on ne va pas se chicaner (c’est pour faire plaisir à mes potes canadiens) pour un détail qui n’aura, dans quelques semaines, que peu d’importance.
Sauf que, nouvel actionnaire, nouveau président ou pas, nouveau directeur général ou pas, la compagnie et ses salariés risquent de se trouver définitivement cloués au tarmac ! Et ça, c’est du vrai réel.
Pas comme toutes ces simagrées destinées à se réveiller d’un seul coup en constatant que tout fout le camp et que les taxes et autres balivernes oppressant le pavillon aérien français sont les coupables désignés !
Monsieur Houa, ce qui m’a valu un regard inquisiteur de la part de Chien Charly, annonce qu’il a réuni « afin de sauver les salariés », 15 millions d’euros et met aussi dans la balance sa société Lu Azur, afin de « mettre en œuvre le sauvetage de la compagnie ».
J’avoue mon ignorance concernant Lu Azur. Sorti des biscuits…
Quant au nouveau directeur général, nommé par Houa, Philippe Bohn, pourquoi pas ? L’homme a longtemps œuvré pour Airbus, et est à l’origine de la « renaissance » d’Air Sénégal. Habitué aussi des relations en Afrique, mais bon, personne n’est parfait !
Tout ceci est d’un pitoyable achevé !
J’avoue mon ignorance concernant Lu Azur. Sorti des biscuits…
Quant au nouveau directeur général, nommé par Houa, Philippe Bohn, pourquoi pas ? L’homme a longtemps œuvré pour Airbus, et est à l’origine de la « renaissance » d’Air Sénégal. Habitué aussi des relations en Afrique, mais bon, personne n’est parfait !
Tout ceci est d’un pitoyable achevé !