Bertrand Mabille, DG de CWT assure qu'il y aura une augmentation de salaire de 1,5%. © sangri Fotolia
La semaine risque d'être difficile dans les agences Carlson WagonLit.
En effet, les syndicats de l'entreprise ont lancé un appel à la grève pour mardi 29 avril, déplorant une dégradation de leurs conditions de travail mais surtout un gel des rémunérations (lire notre article).
De son coté, la direction affirme au contraire que les salaires vont augmenter de 1,5%.
En effet, tous les employés ayant plus de trois ans d'ancienneté bénéficieront automatiquement d'une revalorisation de 0,5%, prévue dans la convention collective, assure Bertrand Mabille, DG de CWT.
Une hausse inférieure à l'inflation qui est de 0,9%.
Les 1% restant seront attribués au mérite, afin de mieux récompenser la performance. "Nous souhaitons privilégier les hausses individuelles, suite à la demande de nos employés " explique Bertrand Mabille.
Il précise également que l'entreprise va redistribuer cette année une prime d'intéressement de 300 000 euros.
Un effort important pour CWT. "Nos coûts salariaux vont progresser plus vite que nos revenus" estime le directeur. Il assure également que ses propositions restent conformes au marché et surtout à ses concurrents.
D'autant plus que l'année s'annonce délicate, avec une activité business travel en retrait, malgré un gain de nouveaux grands comptes, précise-t-il.
En effet, les syndicats de l'entreprise ont lancé un appel à la grève pour mardi 29 avril, déplorant une dégradation de leurs conditions de travail mais surtout un gel des rémunérations (lire notre article).
De son coté, la direction affirme au contraire que les salaires vont augmenter de 1,5%.
En effet, tous les employés ayant plus de trois ans d'ancienneté bénéficieront automatiquement d'une revalorisation de 0,5%, prévue dans la convention collective, assure Bertrand Mabille, DG de CWT.
Une hausse inférieure à l'inflation qui est de 0,9%.
Les 1% restant seront attribués au mérite, afin de mieux récompenser la performance. "Nous souhaitons privilégier les hausses individuelles, suite à la demande de nos employés " explique Bertrand Mabille.
Il précise également que l'entreprise va redistribuer cette année une prime d'intéressement de 300 000 euros.
Un effort important pour CWT. "Nos coûts salariaux vont progresser plus vite que nos revenus" estime le directeur. Il assure également que ses propositions restent conformes au marché et surtout à ses concurrents.
D'autant plus que l'année s'annonce délicate, avec une activité business travel en retrait, malgré un gain de nouveaux grands comptes, précise-t-il.
Les syndicats demandent une hausse globale de 2%
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Ces déclarations font bondir Odile Panza-Olmedo, déléguée syndicale centrale Snepat-FO au sein de l'UES, le syndicat majoritaire.
"Ces hausses individuelles seront à la discrétion des managers et nous n'avons aucun détail sur les critères de l'intéressement " gronde-t-elle.
Elle balaie également les 0,5% d'ancienneté, qui sont de toute façon automatique. Une progression qui est d'ailleurs inférieure à l'inflation de 0,9%.
Elle estime qu'au final ces revalorisations ne concerneront que 10% des effectifs soit environ 200 personnes.
"Nous allons continuer à nous battre pour les 2000 salariés qui n'auront rien et la grève n'est qu'une première étape nous sommes prêts à aller plus loin".
Les organisations salariales demandent une hausse globale de 2% et se disent prêtes à revenir à la table des négociations.
"Ces hausses individuelles seront à la discrétion des managers et nous n'avons aucun détail sur les critères de l'intéressement " gronde-t-elle.
Elle balaie également les 0,5% d'ancienneté, qui sont de toute façon automatique. Une progression qui est d'ailleurs inférieure à l'inflation de 0,9%.
Elle estime qu'au final ces revalorisations ne concerneront que 10% des effectifs soit environ 200 personnes.
"Nous allons continuer à nous battre pour les 2000 salariés qui n'auront rien et la grève n'est qu'une première étape nous sommes prêts à aller plus loin".
Les organisations salariales demandent une hausse globale de 2% et se disent prêtes à revenir à la table des négociations.