Face à la crise sanitaire et économique liée au coronavirus, le gouvernement a adopté un plan massif de soutien visant à protéger les emplois et les entreprises jusqu’au déconfinement progressif.
Bpifrance, qui intervient de façon significative dans le financement des entreprises du tourisme, notamment par le Fonds France Investissement Tourisme, a également adopté des mesures d’urgence au travers d’une gamme dédiée en levier des PGE : report d’échéances automatiques, lancement des Prêts Atout, généralisation des prêts Rebond, mise en place des prêts Tourisme Covid...
En dépit de ces mesures indispensables, l’impact de la crise sur les entreprises du tourisme sera massif, brutal et sans doute durable, d’autant que la même situation prévaut à l’échelle mondiale, avec des impacts macroéconomiques forts dans les années à venir.
Dans ce contexte, les acteurs économiques et financiers ont conscience de la nécessité d’engager dès à présent une réflexion sur les stratégies financières à mettre en œuvre.
Bpifrance, qui intervient de façon significative dans le financement des entreprises du tourisme, notamment par le Fonds France Investissement Tourisme, a également adopté des mesures d’urgence au travers d’une gamme dédiée en levier des PGE : report d’échéances automatiques, lancement des Prêts Atout, généralisation des prêts Rebond, mise en place des prêts Tourisme Covid...
En dépit de ces mesures indispensables, l’impact de la crise sur les entreprises du tourisme sera massif, brutal et sans doute durable, d’autant que la même situation prévaut à l’échelle mondiale, avec des impacts macroéconomiques forts dans les années à venir.
Dans ce contexte, les acteurs économiques et financiers ont conscience de la nécessité d’engager dès à présent une réflexion sur les stratégies financières à mettre en œuvre.
Les Français : principale source de demande touristique en sortie de crise
Impacts et perspectives de la crise sur les comportements touristiques
• La crise sanitaire du coronavirus qui secoue le monde depuis le début de l’année 2020 a un impact violent sur l’ensemble des activités économiques, et plus particulièrement sur celles liées au tourisme, pratiquement toutes à l’arrêt depuis la mi-mars 2020 ;
• La reprise de l’activité touristique est conditionnée dans un premier temps par la levée du confinement de la population, qui devrait intervenir à partir du 11 mai 2020. Le caractère partiel et progressif de la levée des restrictions (notamment la réouverture des lieux d’accueil du public) continuera de peser sur les décisions de départ des Français ; le même type de scénario se retrouvera dans la plupart des pays ;
• La mise en suspens de larges pans de l’économie a des conséquences fortes et inédites, avec 6 points de PIB déjà perdus sur le premier trimestre. La consommation des ménages ayant été réduite à 65% de son niveau habituel, et les revenus des ménages n’ayant encore été que partiellement touchés, les Français disposent d’une réserve de consommation. Cependant, il est probable que dans ce climat d’incertitude, ils privilégieront toujours l’épargne. L’impact sur l’emploi se fera sentir à partir du troisième trimestre et sur les comportements de dépenses en 2021 ;
• Les Français oscillent entre crainte et désir de voyager : pendant la période de confinement, la priorité est à la santé et à la crainte d’une perte de revenus et/ou d’emploi. Dans la perspective d’une sortie de confinement, les vacances apparaissent encore comme un sujet secondaire, loin derrière les retrouvailles avec la famille et les amis.
• La crise sanitaire du coronavirus qui secoue le monde depuis le début de l’année 2020 a un impact violent sur l’ensemble des activités économiques, et plus particulièrement sur celles liées au tourisme, pratiquement toutes à l’arrêt depuis la mi-mars 2020 ;
• La reprise de l’activité touristique est conditionnée dans un premier temps par la levée du confinement de la population, qui devrait intervenir à partir du 11 mai 2020. Le caractère partiel et progressif de la levée des restrictions (notamment la réouverture des lieux d’accueil du public) continuera de peser sur les décisions de départ des Français ; le même type de scénario se retrouvera dans la plupart des pays ;
• La mise en suspens de larges pans de l’économie a des conséquences fortes et inédites, avec 6 points de PIB déjà perdus sur le premier trimestre. La consommation des ménages ayant été réduite à 65% de son niveau habituel, et les revenus des ménages n’ayant encore été que partiellement touchés, les Français disposent d’une réserve de consommation. Cependant, il est probable que dans ce climat d’incertitude, ils privilégieront toujours l’épargne. L’impact sur l’emploi se fera sentir à partir du troisième trimestre et sur les comportements de dépenses en 2021 ;
• Les Français oscillent entre crainte et désir de voyager : pendant la période de confinement, la priorité est à la santé et à la crainte d’une perte de revenus et/ou d’emploi. Dans la perspective d’une sortie de confinement, les vacances apparaissent encore comme un sujet secondaire, loin derrière les retrouvailles avec la famille et les amis.
Les touristes internationaux : 2020, une année désastreuse
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Impact sur les arrivées
• Tous les pays européens qui constituent des destinations touristiques mondiales sont touchés par la crise sanitaire avec une ampleur comparable et mettent en œuvre des mesures de restrictions similaires à celles de la France. Si l’on raisonne en termes d’impact sur l’image, la destination France ne devrait sortir de cette crise ni avantagée ni pénalisée par rapport à ses principaux concurrents ;
• 2020 doit être considérée comme une année quasiment blanche pour le tourisme international, en France comme dans les autres pays. On attend une chute drastique des arrivées internationales en France en 2020 estimée, selon l’approche par segment, à - 58% par rapport à 2019, soit une perte de 52 millions d’arrivées ;
• Le nombre record de touristes internationaux de 2019 en France pourrait être atteint à nouveau en 2022, mais avec un niveau de dépenses probablement moindre.
• Les clientèles européennes (Espace Schengen) devraient être les premières à revenir en France, au mieux dans le courant de l’été pour les habitués frontaliers et les affinitaires, et à partir de l’automne pour les autres, permettant d’amorcer le rebond des destinations et établissements ayant particulièrement souffert pendant l’été : les destinations les plus internationales comme Paris et la Côte d’Azur, et les établissements haut de gamme, plus dépendants des clientèles internationales ;
• La clientèle des marchés lointains (Amériques et Asie) n’est pas attendue avant 2021 ;
• A moyen terme, la clientèle étrangère sera d’autant plus exigeante sur la qualité des infrastructures et sur l’hygiène au sein des restaurants, hôtels, lieux de loisirs, etc., alors que la France n’est pas encore reconnue sur ces critères par les touristes notamment américains et asiatiques.
• Tous les pays européens qui constituent des destinations touristiques mondiales sont touchés par la crise sanitaire avec une ampleur comparable et mettent en œuvre des mesures de restrictions similaires à celles de la France. Si l’on raisonne en termes d’impact sur l’image, la destination France ne devrait sortir de cette crise ni avantagée ni pénalisée par rapport à ses principaux concurrents ;
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• La clientèle des marchés lointains (Amériques et Asie) n’est pas attendue avant 2021 ;
• A moyen terme, la clientèle étrangère sera d’autant plus exigeante sur la qualité des infrastructures et sur l’hygiène au sein des restaurants, hôtels, lieux de loisirs, etc., alors que la France n’est pas encore reconnue sur ces critères par les touristes notamment américains et asiatiques.